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L’évocation des phénomènes épidémiques ou environnementaux sont-ils utiles à la condition humaine ?

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Par   •  22 Janvier 2021  •  Dissertation  •  959 Mots (4 Pages)  •  346 Vues

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L’évocation des phénomènes épidémiques ou environnementaux sont-ils utiles à la condition humaine ?

Le célèbre roman d’Albert Camus « La peste » se révèle aujourd’hui d’une puissante actualité, alors que le monde entier est confronté à une pandémie le Coronavirus. Dans ce livre, publié en 1947, les habitants de la ville d’Oran, en Algérie ont à faire face à une redoutable épidémie de peste. Dans ce contexte, ce livre prend un sens particulier. Dès lors, pourrait-on se poser la question de l’intérêt de s’interroger sur ces catastrophes épidémiques ou environnementales, au travers de la littérature, du cinéma, des séries et d’autres supports ? Nous verrons dans un second temps les conséquences possibles sur ceux qui y sont confrontés, qu’ils soient lecteurs ou spectateurs.

Pour ma part, je considère que c’est nécessaire, car il y a toujours une identification possible aux personnages ou aux images quels que soient les supports. Les différents personnages peuvent incarner certains d’entre nous. Qu’il s’agisse d’un livre, d’un film ou autre, l’interprétation peut être fait à plusieurs niveaux. D’abord, il permet de réfléchir aux différents chemins que l’on peut prendre, dans ces situations incertaines et difficiles. Des réactions diverses émergent : la solidarité, l’acceptation des mesures de confinement, l’isolement. Le 7ème Art ne s’est pas privé de mettre en images l’angoisse collective de la contamination. Sorti fin 2011, le film Contagion de Steven Soderbergh relate une pandémie, d’un virus très dangereux. C’est alors que la communauté médicale mondiale tente, dans un laps de temps très court, de trouver un vaccin afin de contenir la panique et l’angoisse des populations, qui se répandent encore plus vite que le virus. Ce film est prémonitoire car il présente de nombreuses ressemblances avec la crise actuelle du COVID 19. Il semblerait que l’homme ait besoin du spectacle de la catastrophe, peut-être se sent-il protégé par la fiction même. Et c’est sans doute pour cela qu’elle permet une prise de conscience et une résolution, d’être sensibilisé aux risques et à ce qui pourrait éventuellement advenir.

Les maladies contagieuses et dévastatrices ont toujours fait partie de l’humanité. Le président Macron dans un discours a dit : « nous sommes en guerre ». Albert Camus lui-même écrit à propos de la guerre : « ça ne durera pas, c’est trop bête ». Des sentiments sont ressentis, la peur, l’incertitude « il ne croyait pas aux fléaux », « l’inquiétude et la confiance », « ils sont égoïstes », « on se dit que le fléau est irréel, c’est un mauvais rêve ». Tout simplement cela permet de réfléchir, de s’imaginer en situation réelle, d’être préparé et peut-être diminuer les angoisses et la panique. Dans la religion chrétienne, l’apocalypse et la rédemption viennent nous dire qu’un autre monde est possible, que l’on ne peut se résigner au mal qui vient. Dans le texte d’Albert Camus, on oscille entre bien et mal : « on puisse à la fois être heureux et morne », « d’un côté de la vitre, le ciel frais du printemps, et de l’autre côté le mot qui résonnait encore dans la pièce : la peste ».

Néanmoins, les conséquences possibles sur ceux qui y sont confrontés sont qu’il peut toujours persister

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