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La franchise en France

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Par   •  10 Juin 2018  •  Dissertation  •  1 436 Mots (6 Pages)  •  470 Vues

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- La franchise en France -

Présentez le concept de la franchise (définition, avantage pour chaque partie, contraintes, obligations de chaque partie...). Ne vous contentez pas de faire des copies coller.  Prenez des exemples.

A partir d'un texte d'appui sur la franchise (article de presse, les échos, LSA, capital) vous dégagerez une problématique sur la franchise et vous répondrez à la problématique de façon structurée (ex : l'avenir des franchises face aux commerces traditionnels et au e-commerce)

L

a franchise, c’est un accord par lequel une entreprise donne le droit à une autre d’utiliser sa marque et/ou de distribuer ses produits contre une rémunération. Quasi uniquement implanté dans le secteur des services, cette pratique a les faveurs de beaucoup de marques prestigieuses tel que les restaurants McDonald’s, les magasins de vêtements Celio, les garages Feu Vert, les hôtels Ibis ou encore les coiffeurs Jean-Louis David sont quelques exemples connus de ce mode d’organisation d’un réseau d’entreprises. Celui-ci est le plus souvent hybride, le franchiseur possédant un certain nombre de points de vente gérés directement à côté des franchisés.

La franchise est avantageuse pour le franchiseur :

Il met à disposition du franchisé sa marque, mais c’est celui-ci qui assume les risques financiers de l’entreprise. Plus économique car le franchiseur ne supporte pas les couts liés à la création d’une nouvelle structure. Le franchiseur a moins de contraintes car c’est le franchisé qui crée et qui gère son centre de profit. La marque du franchiseur sera plus visible.

Cependant, la formation du franchisé à un cout non négligeable, le service assistance doit être déployé d’avantage, il y a plus de soucis de maintenance des produits, machines. Le franchiseur doit développer sa structure en fonction du nombre de franchisé qu’il possède.

Le franchisé s’y retrouve, car ce système lui permet de se lancer tout en bénéficiant des produits et de la visibilité d’une marque connue moyennant une avance de fonds limitée. Le franchisé est guidé pas à pas par le franchiseur, avec des formations, les pièges à évités, son expérience, la gestion, le management, le marketing. Il a déjà les clients du franchiseur donc c’est un gain de temps. Le plan et le circuit de distribution est déjà créé par le franchiseur ; livraisons, prix des produits, logistique …

Cependant, l’investissement de départ pour une franchise peut être beaucoup plus élevé qu’une création d’entreprise ou être autoentrepreneur. En effet, cela s’explique par les droits à l’entrée, aux études de marchés, et à la notoriété de la marque.

Le franchiser est conditionner par les règles et le cahier des charges du franchiseur, il n’a pas de marge de manœuvre. Le franchiseur impose souvent la fourniture des équipements, l’organisation du travail, les horaires d’ouverture et même les tenues des employés. Enfin, si le franchisé souhaite vendre pour cause de retraite par exemple, il est obligé d’avoir l’accord du franchiseur, ce qui n’est pas toujours facile, généralement le franchiseur rachète le bien pour une bouché de pain, laissant le franchisé dans l’impasse. Exemple d’un témoignage paru sur LePoinnt.fr[1].

Le consommateur y trouve aussi son compte avec une marque aux produits et services standardisés et à la qualité contrôlée. En revanche, les salariés des franchisés sont les grands perdants de l’affaire : ils sont en effet coupés de tout lien juridique, tant avec les salariés des autres franchisés qu’avec le franchiseur. Ils ne disposent donc que de droits sociaux très limités puisqu’ils sont considérés comme appartenant à des unités indépendantes, en général de petite taille : un établissement franchisé emploie en effet en moyenne 4,9 salariés.

Pour quelles raisons les salariés des entreprises franchisées sont-ils pénalisés par cette pratique et comment éviter l’injustice face aux salariés des entreprises privées ou publiques ?

Tout d’abord, en termes d’évolution professionnelle, les salariés des franchisés ne bénéficient que de perspectives de promotion interne très limitées au sein de leur entreprise. Alors que l’intégration à un grand groupe ouvre beaucoup plus de perspectives d’évolution. De même, dans le cas où un magasin franchisé connait une perte de vitesse et in fine doit supprimer des postes, l’obligation de reclassement des salariés, qui est obligatoire à tout employeur, se révèle impossible dans un établissement ne comptant qu’une poignée de salariés. Alors que si elle s’étendait à l’ensemble du réseau franchisé, la situation pourrait être sensiblement différente. De plus, les gérants des franchises, ne se préoccupent peu du bien des salariés ; salaire versé en retard, condition de travail difficile, heures supplémentaire non payé … Une franchise « O’Tacos » à fait beaucoup parlé d’elle en février car dans un article du « Parisien », les salariés du restaurant dénonçaient leurs conditions de travail et les méthodes du manager.[2] 

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