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Etude linéaire: L'aveu de la princesse de Clèves au prince de Clèves

Fiche : Etude linéaire: L'aveu de la princesse de Clèves au prince de Clèves. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  22 Avril 2021  •  Fiche  •  877 Mots (4 Pages)  •  873 Vues

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Eléments d’introduction :

La princesse de Clèves est divisée par ses sentiments envers le duc de Nemours et la raison qui la pousse à rester avec son mari, le Prince de Clèves. De plus, la morale proférée par sa mère, madame de Chartres avant de mourir, n’a de cesse de retenir son amour pour monsieur de Nemours.

La princesse de Clèves se rend compte qu’elle ne peut plus contenir ses sentiments en public, elle se retire donc à la campagne, à Coulommiers. Dans cet extrait de l’aveu, madame de Clèves est forcée d’avouer à son mari les raisons qui la font rester si longtemps éloigner de la cour.

En quoi cette scène est une coupure entre les deux personnages ?

Plan d’étude linéaire : I. L'aveu de la princesse (l 1 à 14)

II. Description des personnages et réactions du prince (l 15 à 19)

III. La réponse de M. de Clèves (l 20 à 32)

I- L’aveu de la princesse

- Interjection « Eh bien » l.1, qui annonce une prise de parole longue

- Positionnement de madame de Clèves « se jetant à ses genoux » l.1, attitude donne une vulnérabilité à la princesse. Elle demande le pardon de son mari.

- Son aveu a un caractère exceptionnel, hyperbole : « un aveu que l’on n’a jamais fait à son mari » l.2

L’aveu est le résultat de son innocence « l’innocence de ma conduite et de mes intentions » l.2

« marque de faiblesse » l.6 s’oppose avec « intentions m’en donne la force » l.3

- Elle justifie son séjour à la campagne comme une prévention « je veux éviter les périls » l.4

Justification impersonnelle « Il faut avoir plus d'amitié et plus d'estime pour un mari que l'on n'en a jamais eu » l.12

- Rappel de l’éducation de sa mère « j’avais encore Madame de Chartres pour m’aider à me conduire » l.7

- Phrases affirmatives « je prends, je le prends » qui s’opposent aux phrases négatives « Je n'ai jamais donné nulle marque de faiblesse, et je ne craindrai pas d'en laisser paraître » l.5 qui marque la différence entre ce qu’elle fait et ce qu’elle n’a pas fait.

- Répétitions du verbe prendre « je prends, je le prends » l.9 qui appuie sur le nom « parti »

- Appelle au pardon : « milles pardons » l.10 ; opposition « des sentiments qui vous déplaisent » l.10 avec « je ne vous déplairai jamais » l.11

- Utilisation de l'impératif qui montre que monsieur de Clèves un rôle important à jouer dans ce pardon « Songez » l.11 + énumération « conduisez moi » « ayez pitié de moi » « aimez moi » l.13

II- Description des personnages et réactions du prince

- Position de Monsieur de Clèves : « tête appuyée sur ses mains » l.15

- Opposition entre ce que demande Madame de Clèves « songez » l.11 et ce que fait monsieur de Clèves « il n'avait

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