La participation sociale et la citoyenneté
Étude de cas : La participation sociale et la citoyenneté. Recherche parmi 302 000+ dissertationsPar lejim97110 • 29 Août 2025 • Étude de cas • 9 103 Mots (37 Pages) • 663 Vues
Dossier Thématique
« La participation sociale et la citoyenneté »
Table des matières
Introduction……………………………………………………………………………………… p1
I. Histoire de la citoyenneté……………………………………………………………………..p.3
I .I Ses fondements………………………………………………………………………………p. 3
I.II La citoyenneté et la participation sociale dans le secteur médico-social ……………..p 7
I .III La participation sociale, l’exercice d’une posture……………………………………......p.11
II. La vie en institution ; un appui à la vie citoyenne ?.........................................................p12
II .I L’apprentissage de la citoyenneté en Dispositif ITEP et ses médiations……………….p12
II.II Le conseil de vie sociale, l’espace citoyen………………………………………………...p13
II.III Le respect du matériel et des espaces comme participation sociale…………………..p14
III. Construction de mon identité professionnelle au travers le travail d’équipe…………….p15
III.I Choix des professionnels……………………………………………………………………..p15
III.II Participation et travail d’équipe : Interview des professionnels………………………….p16
Introduction
J’effectue mon stage au sein d’un Institut Thérapeutique Educatif et Pédagogique de l’Association Régionale de Sauvegarde de l’Enfant, l’Adolescent et de l’Adulte (Arseaa), association de la loi 1901 et reconnue d’utilité publique.
Elle se situe dans le secteur du médico-social et encadre l’institution et les professionnels selon un cadre législatif qui inclue : la loi du 2 Janvier 2002, le décret du 6 janvier 2005 qui crée les ITEP, ses conditions techniques d’organisation et de fonctionnement (mise en conformité des Institut de Rééducation en, création d’unité d’enseignement interne, la référence dans l’accompagnement éducatif). La loi du 11 février 2005 pour l’égalité des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées, le décret de Décembre 2005 portant sur les modalités de scolarisation des élèves en situation de handicap et création des unités d’enseignement. La loi du 21 Juillet 2009, et le décret du 2 avril 2009 précisant les modalités de création des UE dans les établissements médico-sociaux.
Le public accueilli sont des pré- adolescents, âgé de 6 à 14 ans révolus, avec des modalités d’accueil différentes : séquentiel, ambulatoire, Sessad, internat. Les problématiques de ce public sont multi factorielles, des difficultés psychologiques et autres troubles psycho-pathologiques qui se manifestent par des troubles du comportement, mettant à mal la socialisation aux pairs, la scolarité et l’apprentissage. Pour certains sujets, les potentialités intellectuelles et cognitives sont conservées. Au sein de mon stage, je suis sur un fonctionnement de dispositif Itep, cette dénomination n’est pas validée administrativement. En parlant de mon lieu de stage sur le dossier, j’utiliserai volontairement l’acronyme d’ ITEP .
Lors de la première année de stage, au sein de l’Ifrass, le dossier thématique sur lequel nous avons travaillé en groupe s’orientait sur le thème de la citoyenneté et participation sociale. Un sujet que je n’ai pas pu choisir et pour avec lequel je n’étais pas à l’aise. Cette thématique me renvoyait aux droits et devoirs donc un aspect que je ne voyais que républicain et politisé. Les définitions et valeurs de la société, dont la citoyenneté est une conception politique. Un terme usité dans notre langage qui retranscrit les valeurs de la république : « Liberté, égalité, fraternité ». Nous avons en groupe discuté de nos représentations et ainsi pu débattre sur ce sujet. Pour ma part, le terme de participation sociale me parlait plus, m’inscrivant plus dans une participation sociale qui est à portée de main de chacun d’entre nous. La citoyenneté me renvoyait à une image désuète de ce que l’on enseigner quand j’étais à l’école. Nous avons pu échanger en groupe au sein de ma formation sur ce thème et ainsi pu faire éclore des opinions différentes et de ce que cela faisait écho chez nous. Ce qui émergeait de ces débats a été parfois source de désaccords, nous en venions également à nous interroger de ce que l’actualité nous renvoie parfois, « Existe-t-il de bons ou mauvais citoyens ? ». En partant de cette problématique, nous avons parlé des mineurs non accompagnés, de la migration, des actes citoyens, la distinction entre civisme et civilité, statut, posture, vote, des manifestations sociales, du bénévolat.
Pour ma part, je me sentais citoyenne, d’une part, par (ma)la participation au débat et de par mes engagements individuels dans le milieu associatif et militant. Nous avions compris que la citoyenneté se jouait au pluriel et faisait état de diverses représentations, définitions au fi de notre expérience, notre culture et nos représentations au sein de notre groupe et à échelle mondiale. De quelle citoyenneté voulions-nous parler ? De notre propre conception de la citoyenneté ? Où celle à l’échelle mondiale ? Telle était les questions qui subsistaient.
A mesure du fil de discussion, nous avons pu expliquer nos divergences d’opinions et accepter l’évidence que ce thème restera différent pour chacun d’entre nous. Le but était d’y trouver un sens commun afin d’y exposer une source informative sur diverses apports théoriques : philosophiques, sociologiques, historiques.
Nous allions devoir étudier une thématique qui ne me plaisait guère de par mes préjugés mais qui de nos échanges en groupe m’a permis de prendre connaissance des diverses opinions. L’effervescence du groupe et la volonté d’y amener un travail collaboratif et réflexif m’ont amenée à me décentrer de mes valeurs personnelles. Pris dans les recherches sur ce qu’est la citoyenneté, mot-valise et aux notions différentes à l’échelle mondiale, européenne, nous avons pu chercher et trouver des apports théoriques, témoignages intéressants pour le partager au sein de la classe .La présentation de nos travaux de recherche fructueux et diversifiés se sont présentés à la classe sous forme de débat de vrai/faux. Ainsi nos questions étaient orientées de façon à ce que l’on expose notre version de ce qui était la bonne réponse au vu des recherches menées. A la fin du débat, nous avons demandé à l’ensemble des participants de la classe, s’ils avaient eu le sentiment d’avoir participer au débat .Nous nous étions appuyés sur la modalité de débat pour leur répondre par nos apports théoriques. L’échelle de Roger Hart glanée par nos recherches nous a inspiré pour clôturer le débat. Ainsi cette échelle expose les différents niveaux de participation sociale et la participation des élèves n’était que consultative donc ne représentait que très peu sur un pourcentage de participation sociale. Cet exposé sous forme de débat a été très intéressant et cela m’a permis de m’investir dans mes recherches. Notre problématique a pu se construire par la suite de nos rencontres de groupe de travail et nous avons choisi d’étudier la problématique suivante:
...