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Les facteurs antinutritionnels

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Par   •  12 Février 2024  •  Cours  •  1 237 Mots (5 Pages)  •  35 Vues

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Les facteurs antinutritionnels

Les FNA, également appelées substances biologiquement actives, sont essentiellement des développements évolutifs des plantes pour permettre un certain niveau de défense contre l'ingestion. évolution des plantes pour permettre un certain niveau de défense contre l'ingestion (Francis et al., 2001).et al., 2001). En ce sens, ces FNA sont essentiellement une variété de mécanismes de défense chimique employés par les plantes. de défense  différentes espèces de plantes, sans parler de leurs graines, varie assez largement, tant en ce qui concerne la diversité des types d'antinutriments que la concentration relative de ces derniers. type d'antinutriments et de leur concentration relative.

Les glucosinolates

Les glucosinolates en tant que tels ont une faible activité biologique. Les composants antinutritionnels réels sont les produits de dégradation des glucosinolates, tels que les isothyocyanates, les nitriles, les anions thiocyanates et les vinyloxazolidinethiones, et tous ont une certaine activité goitrogène. En effet, ces composés induisent une hypothyroïdie chez la plupart des animaux vertébrés et entraînent une réduction des taux des hormones thyroïdiennes triiodothyronine (T3) et de thyroxine (T4). La décomposition du glucosinolate en ces produits est réalisée par l'enzyme myrosinase qui clive le glucosinolate pour produire du glucose et divers composés bioactifs. une variété de composés bioactifs ultérieurs. Le mode d'action de ces composés bioactifs est étroitement lié à la synthèse de la T3 et de la T4, notamment les anions de thiocyanate. entrent en compétition avec le transport actif de l'iode vers la thyroïde tandis que les vinyloxazolidinethiones bloquent le couplage des sous-unités des précurseurs de la T4. La conséquence de la réponse hypothyroïdienne chez les poissons se manifeste généralement par une réduction du taux métabolique entraînant une léthargie, un manque d'appétit et, par la suite, une faible croissance.

Alcaloides

Les alcaloïdes sont généralement des dérivés bicycliques, tricycliques ou tétracycliques de la molécule quinolizidine (Petterson et al., 1999). Les données sur l'influence des alcaloïdes sur les poissons, montrent que les alcaloïdes sont généralement considérés comme un moyen de dissuasion alimentaire en raison de leur goût amer. Alors que les alcaloïdes se trouvent principalement dans la famille des légumineuses (pois et haricots), on en trouve des niveaux élevés dans certaines variétés de lupins (Glencross et al., 2006).

variétés de lupins (Glencross et al., 2006). Les niveaux actuels d'alcaloïdes dans les variétés commerciales de variétés de lupin commerciales, comme le Lupinus angustifolius, sont généralement inférieures à 200mg/kg.

Lécithines

Les lectines, également appelées hémagglutinines, sont des protéines qui possèdent une affinité spécifique pour les hydrates de carbone. Ces protéines provoquent l'agglutination des érythrocytes, d'où leur nom alternatif. Le mode principal de l'action antinutritionnelle des lectines est leur est leur capacité à réduire l'absorption des nutriments dans le tractus gastro-intestinal (Francis et al., 2001).

et al., 2001). Notamment, les lectines, en tant que protéines, sont thermolabiles et peuvent être inactivées par la précuisson des repas.

Oligosaccharides

Les oligosaccharides sont généralement des homologues α-galactosylés du saccharose. Les oligosaccharides contiennent également des quantités significatives des familles raffinose, stachyose, verbascose et saccharose. Parmi ces familles, le raffinose possède un seul fragment de galactose lié à une molécule de saccharose, tandis que le stachyose en possède deux et le verbascose trois (Petterson, 2000). Il a été signalé que des niveaux élevés d'oligosaccharides de raffinose présentaient certains effets nutritionnels négatifs, dont certains peuvent s'appliquer à l'alimentation.

négatifs, dont certains peuvent s'appliquer aux poissons (Glencross et al., 2003a,b). Il s'agit notamment de : (i) l'interférence avec la digestion d'autres nutriments, (ii) les effets osmotiques des oligosaccharides dans l'intestin, et (iii) la fermentation anaérobie des sucres entraînant une production accrue de gaz.

  D'autres études portant sur les glucides solubles dans l'éthanol (très probablement des oligosaccharides) provenant de tourteaux de soja sur le saumon de l'Atlantique, ont également montré des effets antagonistes

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