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Étude du chapitre 2 du roman Diable au corps de Raymond Radiguet

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Par   •  9 Juin 2015  •  495 Mots (2 Pages)  •  1 759 Vues

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Diable au corps

(Chapitre2)

I°) Biographie

Raymond Radiguet est né en juin 1913. A l’âge de quinze ans, il décide d’abandonner ses études pour faire du journalisme. Mais il va très rapidement entrer dans les milieux artistiques parisiens et faire la connaissance de Jean Cocteau..

Encouragé par Cocteau il écrit « Le Diable au corps » qui va paraitre en 1923. Le succès est direct.

Il attrape la fièvre typhoïde et décède en décembre 1923.

II°) Introduction

A la fin du deuxième chapitre qui montre la tentative de suicide de la bonne du couple maréchaux le soir du 14 juillet. Ce texte surprenant qui présente la mort de manière festive mais bouleversante tourne aussi les témoins de la scène en dérision , le rendant ainsi particulièrement intéressant à étudier.

III°) Le récit de la bonne prend la forme d’une fête spectaculaire

Tout d’abord, l’emploi d’une accumulation ligne 235 « les tirs , les manèges , les baraques » illustre la présence de nombreuses distractions et de ce fait d’une multitude de personnes comme l’exprime le terme « foule » (ligne 257). Ces gens qui étaient donc présent initialement pour célébrer le 14 juillet , se détournent de la fête pour assister au spectacle comme le souligne le verbe « se pressaient » (ligne 238)

Aussi on remarque la présence de nombreux bruit et de lumière faisant référence au domaine de la fête : « des feux Bengale , des pétards » (ligne 246) « de ce bruit et de ces lueurs » (ligne 248) . De plus , cette scène se déroule la nuit , le lecteur s’imagine ainsi le jeu d’ombre et de lumière provoqué par les torches et les feux d’artifices.

Enfin, le public est à la recherche de sensation évoquée à la ligne 242 « les plaisirs ». D’ailleurs le champ lexical du spectacle est omniprésent dans le texte comme à la ligne 241 « spectacle ». Ainsi par l’emploi d’un vocabulaire spécifique , l’auteur présente ce suicide comme un spectacle dont la malheureuse bonne est l’actrice.

IV°) Le suicide de la bonne est aussi un moment bouleversant

Tout d’abord , la description du personnage central , la bonne est péjorative . En effet l’auteur emploi le terme de « folle » (ligne 252) pour désigner la bonne. Celle-ci ne comprend pas que ce n’est pas elle qu’on acclame mais en réalité le conseiller municipal venu dénoncer la lâcheté des propriétaires. (ligne 252) « croyant que c’était elle qu’on applaudissait »

La bonne est aussi personnage violent , la bonne est désormais seul comme le montre la comparaison faite entre elle et un « capitaine corsaire , restant seule sur son bateau qui sombre » et demeure toujours incomprise.

Conclusion

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