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Stieg Larsson

Commentaires Composés : Stieg Larsson. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  16 Mai 2013  •  639 Mots (3 Pages)  •  609 Vues

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Élevé par ses grands-parents maternels jusqu'à l'âge de neuf ans, Stieg Larsson commence sa carrière par de nombreux petits boulots (pour la poste suédoise, par exemple). En 1983, il entre comme graphiste dans la très grande agence de presse suédoise, Tidningarnas telegrambyrå (TT). Peu à peu, il évolue vers le métier de journaliste, critique de littérature policière et de bandes dessinées. En 1995, il quitte l'agence pour fonder le trimestriel Expo, fer de lance contre les manifestations ordinaires du fascisme en Suède.

L'engagement de Stieg Larsson contre le racisme, le fascisme et l'extrême-droite en général n'est pas feint : en 1991, il coécrit un livre, Extremhögern (Extrémisme de droite), puis Sverigedemokraterna: den nationella rörelsen (Les Démocrates suédois: Le Mouvement national). Il donne des conférences partout dans le monde, y compris à Londres, invité par Scotland Yard. À plusieurs reprises, il est menacé de mort.

Sur un plan politique, Stieg Larsson est actif dans le Socialistiska Partiet (Parti socialiste, issu en 1971 de la Quatrième Internationale - Secrétariat unifié), mais le quitte en 1987, de son propre gré, car il ne veut plus soutenir les régimes socialistes de l'étranger dont la fibre démocratique est douteuse.

Sur un plan littéraire, ses influences sont à chercher dans la culture populaire. Fan de Fifi Brindacier, la célèbre fillette aux couettes créée en 1945 par Astrid Lindgren, il est également un grand connaisseur de la science-fiction. Pendant son adolescence, Stieg Larsson écrit avec Rune Forsgren deux fanzines, Sfären et Fijagh!. En 1978 et 1979, il fait partie de l'exécutif de la plus grande association nordique de science-fiction, la Skandinavisk förening för science fiction (SFSF) ; en 1980, il en est même le président.

Sa trilogie Millénium et sa mort prématurée dévoilent une facette différente de l'image de journaliste probe et intègre que l'on avait de lui jusqu'alors. L'événement littéraire fait instantanément de lui un héros littéraire. Quelques mois avant son décès, il contacte en effet le plus grand éditeur suédois, Norstedts, et lui livre une série de trois romans policiers, soit près de 3000 pages. Le premier s'intitule Les Hommes qui n'aimaient pas les femmes (Millénium 1, Män som hatar kvinnor, paru en suédois en juillet 2005) ; le deuxième, La Fille qui rêvait d'un bidon d'essence et d'une allumette (Millénium 2, Flickan som lekte med elden, paru en suédois en mai 2006) ; le troisième et dernier, La Reine dans le palais des courants d'air (Millénium 3, Luftslottet som sprängdes, paru en suédois en mai 2007). Le succès est au rendez-vous, malgré (ou en raison de) l'absence tragique de l'auteur pour promouvoir son œuvre. L'éditeur vend 2,3 millions d'exemplaires en suédois1.

Traduite dans 25 pays, la trilogie connaît un succès foudroyant en France. Aux Éditions Actes Sud, Marc de Gouvenain la fait publier dans une collection créée pour l'occasion (Actes noirs). Près d'un million d'exemplaires sont vendus en un peu moins de deux ans, poussé par le seul bouche-à-oreille. Aux États-Unis, les droits ont été achetés pour 210 000 $2. Une adaptation cinématographique a été réalisée (Yellow

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