Si C'est Un Homme

Le 13 décembre 1943, Primo Levi se fait arrêter et est envoyé dans un camp où il n'y restera que quelques jours. En effet, comme tous les juifs, il est déplacé dans un autre camp par un long voyage avec des conditions très difficiles en train. A l'arrivée à Auschwitz, une dure sélection se fait, les malades, personnes âgées et enfants sont envoyés dans un camp d'extermination et les hommes en forme dans un camp de concentration. Là-bas, ils vivent une vie très dure, ils sont rasés, désinfectés, doivent porter des chemises rayées. On leur donne ensuite un numéro, Primo Levi se nomme le 174 517. Le narrateur nous raconte la vie très difficile à cause du faible rationnement de pain et de soupe, des dures journées de travail à la Buna (l'usine de caoutchouc), l'autorité très sévère des SS et les nuits dans un lit qu'il partage avec une deuxième personne. Un jour, il se blesse car son coéquipier fait tomber une poutre sur lui. Le soir même, il se rend au KB (=infirmerie). Il est inquiet car les autres patients sont très pessimistes quant à son cas. En effet, régulièrement, des sélections ont lieues et les hommes sélectionnés (= les plus malades) sont envoyés dans des chambres à gaz. Finalement, après vingt jours de repos, il se retrouve dans un nouveau Kommando. Cela ne le dérange pas car il découvre qu'Alberto, son meilleur ami, s'y trouve aussi. Malheureusement, il ne parvient pas à partager son lit avec lui mais le partage avec un français Resnyk, qui l'aime beaucoup car il l'aide beaucoup à la Buna, où il est très dur de travailler. Quelques mois après ces évènements, le narrateur passe un examen de chimie pour rentre dans le nouveau Kommando 98, dit commando de chimie donc spécialiste, malheureusement, il est dirigé par un Kapo interné pour criminalité. Il passe l'examen avec le doktor Ingenieur Pannwitz qui l'intrigue beaucoup et qui l'aurait bien aimé revoir. Il le réussit et d'après lui, ce travail lui aura sauvé sa vie. En effet, dans ce Kommando, le travail est moins physique et les ouvriers de ce Kommando ont plus de privilèges. Le 11janvier 1944, il tomba malade de la scarlatine. Il en fût plutôt content car le 17janvier, le camp fût évacué car les Russes progressaient. Il put donc rester au camp puisqu'il était au KB. Pendant 10jours, les malades durent survivre avec la nourriture qu'il restait, et avec leurs maladies, parfois très graves pour certains. D'ailleurs, beaucoup d'entre eux moururent avant l'arrivée des Russes le 27 janvier. Certains d'entre eux moururent aussi à l'infirmerie provisoire russe. Cependant, des amis de Primo survirent dont Charles avec qui il garda contacte.

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