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Les Loulous Font Du Ski

Mémoires Gratuits : Les Loulous Font Du Ski. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  28 Février 2012  •  606 Mots (3 Pages)  •  928 Vues

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eur, aigu, mortel, qui tuait les gens aux siècles derniers mieux qu'une balle ou qu'un coup d'épée. Qui donc rirait ? Tout le monde est grotesque ! Nos surprenants députés ont l'air de jouer sur un théâtre de guignols. Et comme le chœur antique des vieillards, le bon Sénat hoche la tête, sans rien faire ni rien empêcher.

On ne rit plus. C'est que le vrai rire, le grand rire, celui d'Aristophane, de Montaigne, de Rabelais ou de Voltaire ne peut éclore que dans un monde essentiellement aristocratique. Par « aristocratie » je n'entends nullement parler de la NOBLESSE, mais des plus intelligents, des plus instruits, des plus spirituels, de ce groupement de supériorités qui constitue une société. Une république peut fort bien être aristocratique, du moment que la tête intelligente du pays est aussi la tête du gouvernement.

Ce n'est point le cas parmi nous. Mais le plus grave, c'est qu'une telle débandade existe, que les salons parisiens eux-mêmes ne sont plus que des halles à propos médiocres, si désespérément plats, incolores, assommants, odieux, qu'une envie de hurler vous prend quand on écoute cinq minutes les conversations mondaines.

Tout est farce, et personne ne rit. Voici, par exemple, la Ligue pour la revendication des droits de la femme ! Les braves citoyennes qui partent en guerre ne nous ouvrent-elles pas là une Californie de comique ?

Malgré ma profonde admiration pour Schopenhauer, j'avais jugé jusqu'ici ses opinions sur les femmes sinon exagérées, du moins peu concluantes. En voici le résumé.

- Le seul aspect extérieur de la femme révèle qu'elle n'est destinée ni aux grands travaux de l'intelligence, ni aux grands travaux matériels.

- Ce qui rend les femmes particulièrement aptes à soigner notre première enfance, c'est qu'elles restent elles-mêmes puériles, futiles et bornées : elles demeurent toute leur vie de grands enfants, une sorte d'intermédiaire entre l'enfant et l'homme.

- La raison et l'intelligence de l'homme n'atteignent guère tout leur développement que vers la vingt-huitième année. Chez la femme, au contraire, la maturité de l'esprit arrive à la dix-huitième année. Aussi n'a-t-elle qu'une raison de dix-huit ans strictement mesurée. Elles ne voient que ce qui est sous leurs yeux, s'attachent au présent, prennent l'apparence pour la réalité et préfèrent les niaiseries aux choses les plus importantes. Par suite de la faiblesse de leur raison tout ce qui est présent, visible et immédiat, exerce sur elles un empire contre lequel ne sauraient prévaloir ni les abstractions, ni les maximes établies, ni les résolutions énergiques, ni aucune considération du passé ou de l'avenir, de ce qui est éloigné ou absent... Aussi l'injustice est-elle le défaut capital des natures féminines. Cela vient du peu de bon sens et de réflexion que nous avons signalé, et, ce qui aggrave encore ce défaut, c'est que la nature, en leur refusant la force, leur a donné la ruse en partage ; de là leur fourberie instinctive et leur invincible penchant au mensonge.

- Grâce à notre organisation sociale, absurde au suprême degré, qui leur fait partager le titre et la situation de l'homme, elles excitent

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