Ismael beah

Ismaël Beah

Après avoir été enfant soldat en Sierra Leone parmi environ 10 000 autres parfois âgés de moins de 10 ans, Ismaël Beah est devenu un ambassadeur de la paix.  

Après avoir vu sa famille brulée vive devant ses yeux, il est enrôlé dans l’armée nationale à l’âge de 13 ans.

Ils sont nourris au Brown-Brown (mélange de cocaïne et de poudre a fusil, leur loi semble être « tué ou être tué »). Il devient une véritable machine et voit ses compagnons mourir l’un après l’autre de balles dans la tète… Plus tard son chef de guerre s’engage, auprès d’une agence humanitaire, l’UNICEF, à libérer une vingtaine d’enfants afin qu’ils puissent bénéficier d’un programme de réinsertion. Ismaël est désigné par le chef de sa milice car il a été "un bon soldat"... (À 16 ans).

Il rejoint alors la capitale du Sierra-Leone, Freetown, et il est placé dans un centre de réhabilitation. Là-bas, le retour à la vie normale est laborieux mais Ismaël a la chance de rencontrer l’infirmière du centre qui le prend rapidement sous son aile. Une fois par semaine, il va la voir et, peu à peu, commence à se confier à elle.

Les dirigeants de l’association retrouvent miraculeusement un grand oncle d’Ishmael vivant à une heure de route de Freetown. Celui-ci ayant déjà adopté cinq de ses neveux et nièces, Ishmael devient son sixième enfant adoptif. Les mois qui suivent sont heureux ; la guerre est loin, Ishmael, élève enthousiaste, retourne à l’école, il s’intègre parfaitement dans sa nouvelle famille… et termine ses études secondaires à la United Nations International School à New York avant d’entamer de brillantes études universitaires. 

Un jour, on lui propose de partir à New York pour effectuer une réflexion commune sur les situations d’urgence des enfants dans certains pays du monde. Il vit ce séjour comme un songe et rencontre une conteuse américaine à laquelle il s’attache. Revenu chez lui, une mauvaise nouvelle l’attend… La guerre a atteint Freetown et la ville est contrôlée par les rebelles. Son oncle et sa tente meurent. Ishmael a comme un goût de déjà vu et écrit à son amie américaine, laura simms. Dans sa réponse, celle-ci lui propose de la rejoindre à New York et de vivre avec elle.  Clandestinement, il fuit le pays et arrive finalement à rejoindre la Guinée. Il obtient le droit d’asile américain et rejoint sa protectrice…

 Aujourd’hui ambassadeur de l’UNICEF, il défend la cause des enfants soldats à travers le monde et semble sur la voie de la guérison …                                                                                                                Véritable phénomène aux États-Unis, son livre « le chemin parcouru » lui a permis d’intervenir dans le monde entier pour défendre la cause des enfants soldats.

Ishmael Beah continue de militer pour aider à changer le destin des milliers d’enfants encore pris au piège de la guerre. Il est membre du Comité consultatif de la Division des droits de l’enfant de l’organisation  « Human Rights Watch » et a témoigné devant le Congrès des États-Unis. En 2008, il a été l’un des fondateurs du » Network of Young People Affected by War » (Réseau des jeunes affectés par la guerre) qui demande la cessation des hostilités et donne des modèles à suivre aux enfants qui ont actuellement des difficultés à retrouver une vie normale après une guerre.

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