Gretta thunberg

Le combat d’une adolescente, un exemple pour tous

De plus en plus tôt nous comprenons les enjeux de notre société. Autrefois, les adolescents laissaient le monde aux mains des adultes. Aujourd’hui, ils marchent unis dans les rues pour se faire entendre. Aux Etats-Unis contre l’utilisation des armes à feu, en France contre la réforme du lycée ou encore en Espagne contre le sexisme à l’école. Des lycéennes et des lycéens,  des collégiennes et des collégiens manifestent à travers le monde, usent de leurs droits pour faire entendre leurs revendications, aux dirigeants de leur pays.

Le changement climatique a été pendant des décennies,  renié par la société qui se trouvait à l’aise lorsqu’elle surconsommait. En effet, il a longtemps était éloigné des débats politiques, afin de ne pas troubler les grandes organisations polluantes. Donald Trump, président des Etats-Unis, disait que le dérèglement climatique était une invention des chinois pour mieux s’imposer sur le marché. Pourtant, le réchauffement est une fatalité dont nous sommes les responsables.

Ce vendredi 15 mars, des centaines de milliers de lycéens et de collégiens, dans plus de 100 pays, ont séché les cours pour marcher ensemble en faveur d’une action plus rapide et plus franche contre le réchauffement climatique. Une première dans l’histoire.

Quel est l’origine de la grève pour le climat ?

Le mouvement est né en Suède, pendant l’été 2018. Alors que le pays a connu de grosses vagues de chaleur et des feux de forêts. Greta Thunberg est une suédoise de 16 ans qui décide de s’engager et de ne plus aller en cours jusqu’aux élections législative. Son objectif est que le gouvernement suédois s’investisse  plus contre le réchauffement climatique, notamment en réduisant les émissions de gaz à effet de serre. Une fois les élections passées, elle continue à se mobilisé tous les vendredis, et crée le mouvement « Fridays for future ».[pic 1]

En décembre, lors du sommet de la COP24, Greta Thunberg se fait remarquer par un discours très relayé par les médias : « En 2078, je célèbrerai mon 75ème anniversaire, et si j’ai des enfants, ils fêteront peut-être ce jour avec moi. Peut-être qu’ils me parleront de vous, qu’ils me demanderont pourquoi vous n’avez rien fait quand il était encore possible d’agir », interpelle la jeune fille devant les centaines de représentants présents.  « Nous sommes venus ici pour vous informer que le changement s’annonce, que cela vous plaise ou non. Le vrai pouvoir appartient au peuple », a-t-elle dit justement.[pic 2]

Ces paroles ont fait écho à travers le monde. Par ailleurs, la jeune adolescente est atteinte du syndrome d’asperger (difficultés de communication et d'interactions sociales, comportements répétitifs et intérêts restreints). Pourtant, défiant tous préjugés, elle devient le model  de la lutte contre le réchauffement climatique. De plus, par son jeune âge et son dévouement, elle est l’exemple même d’une jeunesse engagée.

Depuis son discours à la cop 24, le mouvement « Fridays for the future » a pris beaucoup d’ampleur. Il s’est propagé dans des centaines de pays comme : le Royaume-Uni,  la Chine, le Pakistan, la Belgique, le Japon, le Kenya, l’Afrique du Sud, les Etats-Unis, ainsi qu’en l’Australie et au Canada.

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