Fiche Lecture: Propagandes Silencieuses d'Ignacio Ramonet

Propagande silencieuse est un livre écrit par Ignacio Ramonet en 2000. A l'intérieur, l'auteur y dénonce le contrôle mental qu'exerce les médias dans notre quotidien. Il va illustrer ses propos en prenant exemple sur la télévision et le cinéma. Il nous explique quels sont les mécanismes et les procédés de l’endoctrinement contemporain. Il parle de culture de masse ainsi que de ses effets. Le livre est divisé en plusieurs catégories, qui vont « des spots publicitaires » au « films-catastrophes ». Il montre les manières dont se fabrique l'idéologie, dont se construit cette silencieuse propagande qui vise à domestiquer les esprits, à violer les cerveaux et à intoxiquer les cœurs. Toutes ces images véhiculées par les médias laissent des traces subliminales dont l'influence, à la longue, finit par fortement déterminer nos comportements. Et par réduire notre liberté.

Le livre parle d’une culture de masse véhiculée par des médias de plus en plus présents dans nos vies. On constate à la lecture une récurrence de l’utilisation des médias de masse (films, publicités, séries télévisées) par la politique qui en tire profit pour capter l’attention des populations de façon efficace et détournée. On remarque aussi que cette technique de propagande qui correspond à celle de la publicité s’insinue dans tous les genres. Les films sont formatés en publicités et perdent au fur et à mesure leur spécificité au profit d’ambitions commerciales. Les spots finissent par tenir un discours identique sur des valeurs communes, ils créent et entretiennent des stéréotypes. Malgré cela la publicité séduit (comme en témoignent la Nuit des publivores, le Festival de la publicité à Cannes ou tout simplement le fait que l’on retienne des slogans accrocheurs).

Le livre fait aussi remarquer qu’au cours de l’Histoire, la société à eu un impact sur le cinéma (westerns, films-catastrophes, comédies de guerre) et inversement, celui-ci avait aussi un impact sur la société en lui renvoyant une certaine image d’elle même. 

L’influence de l’Amérique sur le reste du monde est non-négligeable. Elle revient très fréquemment dans les propos de l’auteur et semble présente sur tous les fronts. Il est fait mention de sa superpuissance, de son hégémonie, de son emprise sur le cinéma depuis son invention.

L’analyse de la publicité et de ses actions est intéressante ainsi que celle de la société moderne des premiers chapitres. L’ouvrage fourmille d’exemples très parlants. Il permet de mieux cerner l’emprise qu’ont les médias sur la société. On peut s’interroger sur la possibilité de résister encore à une telle oppression ? Sur ce qu’est l’individualisme de nos jours ? Il ne semble plus facile d’avoir son opinion, une pensée qui ne soit pas dictée par un autre que nous.

La TV et le cinéma de masse ont élaboré des images spécifiques, ajustées à un dessein idéologique, et destinées à accompagner la sensibilité collective. 

Les médias audiovisuels de masse sont contrôlés par les mégagroupes industriels au sein desquels se concentrent les grandes firmes planétaires.

Ces groupes titanesques produisent non seulement des films et des programmes télévisés, mais

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