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Biographie d'Alain Robert

Dissertation : Biographie d'Alain Robert. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  6 Avril 2013  •  Dissertation  •  3 817 Mots (16 Pages)  •  740 Vues

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ALAIN (Robert) [1680,Paris - 1720]. Cet auteur était de Paris, et fils d'un sellier logé au coin des rues Dauphine et Christine. Il avait fait de bonnes études, et se destinait à l'état ecclésiastique, mais il changea d'idée, se fit recevoir sellier après la mort de son père, et prit sa boutique. Il ne discontinua pas cependant la culture des Belles-lettres ; une complexion délicate avec un peu trop de penchant pour les plaisirs furent cause qu'il mourut le 22 décembre 1720, âgé seulement de quarante ans. On a de lui en société avec Le Grand, la comédie l'Epreuve réciproque.

ALAIS (Jean), qui, comme l'on sait, voulut avoir sa sépulture dans le ruisseau de la rue Montmartre, près une des portes de l'église Saint-Eustache, en expiation d'un denier d'octroi qu'il avait obtenu sur chaque panier de poisson, était maître et chef des joueurs de Moralités et farces. Il en avait même composé plusieurs, qui furent récitées publiquement sur l'échafaud, et dont quelques-unes ont été imprimées.

ALARIUS (le Sieur), joueur de viole, qui a fait la musique instrumentale du Ballet des Tuilleries, en 1718.

ALBORGHETI. Voyez Pantalon.

ALEXANDRE (M), connu pour le violoncelle, a fait la musique de George et Georgette.

ALIOT (M). Cet auteur n'a encore donné au théâtre que le Muet par amour, et cette pièce ne fut même représentée qu'une fois en 1751.

ALISON. Nom de théâtre d'un acteur de l'Hôtel de Bourgogne, qui sous ce personnage remplissait ordinairement les rôles de servantes dans les pièces de bas comique, et ceux de nourrices dans certaines tragédies.

ALLARD (Marcellin) a donné en 1605, le Ballet en langage forézien.

ALLARD (Mademoiselle), une des bonnes danseuses de l'opéra où elle est depuis quelques années, pour les danses hautes, de caractères et de force.

ALLEAU a fait imprimer en 1718, dans ses oeuvres mêlées, une pastorale intitulée la Fête de l'Amour et de l'Hymem.

AMBLAINVILLE. Voyez BASIRE.

ANCHERES (Daniel), gentilhomme, né à Verdun, et vivant au commencement du dix-septième siècle : il paraît par une épître dédicatoire qu'il était attaché à Jacques I, roi d'Angleterre. Il n'a fait que la tragédie de Tyr et Sidon [BnF RESERVE 8-BL-14075], en 1608.

ANDRÉ (Charles) [1722,Langres - ], né à Langres en 1722, et perruquier à Paris, a fait imprimer en 1756 une pièce intitulée le Tremblement de terre, dans la préface de laquelle on apprendra quels sont ses talents pour le poésie et le genre dramatique.

ANEAU (Barthelemi). Nous ne savons rien de cet auteur, si ce n'est qu'i a fait en 1541 une pièce intitulée, Lyon marchand.

ANSEAUME (Louis) [1721-1784], de Paris, autrefois maître de pension ensuite sous-directeur, répétiteur et souffleur de l'opéra-comique, et à présent [en 1763] souffleur de la comédie italienne, a travaillé pour ces théâtres, où on prétend qu'il a donné seul ou en société, depuis 1754, Bertholde à la ville ; le Chinois poli en France ; le Monde renversé ; les Amants trompés ; la Fausse aventurière ; le Peintre amoureux de son modèle ; Le Docteur Sagrado ; le Médecin de l'amour ; Cendrillon ; l'Ivrogne corrigé ; les Epreuves de l'amour, opéras comiques : la Nouvelle Troupe ; l'Ile des fous ; le Dépit généreux ; Mazet ; le Milicien, comédies.

ANTIER (Marie) (???, Lyon - 1747, Paris). Cette célèbre actrice de l'opéra était née à Lyon ; elle vint débuter à Lyon en 1711, et charma d'abord tout le monde par la beauté et l'étendue de sa voix : s'étant formée ensuite sous Delle Rochois, elle parvint à un degré de perfection qui la fit admirer pendant près de trente ans dans les rôles majestueux de princesse, de divinité, de magicienne, etc. Elle quitta le théâtre en 1741, avec une pension de 1500 livres et comblée de présents de la Reine, du comte et de la comtesse de Toulouse, etc et mourut à Paris le 3 décembre 1747.

ARAIGNON (M) a donné en 1756, conjointement ave M. Clément, le Prix de l'amour.

ARLEQUIN, Voyez Carlin et Thomassin.

ARMAND (François Huguet). Cet excellent acteur de la Comédie française, dans les rôles de valets et autres comiques, débuta le 2 mars 1723, par le rôle de Pasquin dans l'Homme à bonne fortune, et fut reçu dans la troupe (dont il trouve actuellement le doyen), le 27 octobre de l'année suivante. Son fils aîné débuta au même théâtre le 11 octobre 1753, par le rôle de Bernardille dans les Vendanges de Suresnes, et n'ayant pas été reçu, il retourna jouer en province, et est actuellement à Vienne en Autriche.

ARNOUD (Melle), excellente actrice de l'opéra, où elle joue les premiers rôles tendres depuis quelques années, et avec beaucoup de succès.

AROUET DE VOLTAIRE (François-Marie) [1694,Paris - 1778-Paris], né à Paris le 20 novembre 1695, commença en 1718 sa carrière dramatique, par la tragédie OEdipe ; sa Henriade, ou poème de la Ligue, le fit connaître ensuite avec éclat. La vie de Charles XII, roi de Suède, son Essai sur l'Histoire universelle, nous ont fait voir en lui un excellent historien, enfin le plus grand nombre de ses ouvrages lui a fait un nom immortel. Il a eu le brevet de Gentilhomme ordinaire du Roi, d'historiographe de France, et de la Société Royale de Londres, de l'Académie Royale des sciences et belles-lettres de Prusse, et l'un des quarante de l'Académie française où il fut reçu en 1746. Ses pièces de théâtre sont, dans l'ordre chronologique, OEdipe ; Artémire; Hérode et Marianne ; L'Indiscret ; Brutus ; Eryphile ; Zaïre ; Adélaïde ; La mort de César ; Alzire ; L'Enfant prodigue ; Zulime ; Mahomet ; Mérope; La Princesse de Navarre ; Le Temple de Gloire ; Semiramis ; Nanine ; Oreste ; Samson ; Rome sauvée ; Pandore ; La Prude ; Le Duc de Foix ; L'Orphelin de la Chine ; L'Ecossaise ; Tancrède ; La Femme qui a raison ; Socrate ; L'Ecueil du Sage. Elles se trouvent toutes rassemblées, à l'exception d'Artmire, d'Eryphile, d'Adélaïde, de Zulime, et de La Princesse de Navarre, dans la dernière édition de ses oeuvres en vingt vol. in 8°. 1756 et années suivantes, qui contiennent encore le reste de ses ouvrages.

ARTHUS (le P.), jésuite, auteur de la tragédie de Benjamin, imprimée

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