Biographie : Otto Dix

Biographie : Otto Dix est né en 1891 à Untermhaus en Allemagne. Il grandit dans un milieu ouvrier mais reçoit une éducation artistique de sa mère. Plus tard, il est envoyé au front en France, en Flandre et en Russie. En 1927 il est nommé professeur à l’académie des Beaux-arts. Ces œuvres les plus marquantes sont Les Joueurs de skat (1920), La Guerre (1929 à 1932), Pragerstrasse (1920). En 1938, il est arrêté et enfermé pendant 2 semaines par la Gestapo et participe par obligation à la seconde guerre mondiale ou il est fait prisonnier. Otto Dix est mort le 25 juillet 1969 à cause d’un infarctus à Singer.

Mouvement Artistique : Otto Dix appartient au mouvement expressionniste. C’est un mouvement artistique qui est né en Europe du Nord et plus particulièrement en Allemagne au début du XX ème siècle. Le but du peintre expressionniste est de déformer la réalité pour provoquer une réaction émotionnelle chez le spectateur. Les représentations expressionnistes sont basées sur des visions angoissantes. Les expressionnistes ont une vision pessimiste de leur époque, de l’avenir car ils sont hantés par la Première Guerre Mondiale. Les couleurs utilisées par les expressionnistes sont souvent froides et sombres.

Présentation de l’œuvre : L’œuvre d’Otto Dix a été peinte à l’huile avec des collages. L’auteur est Otto Dix, il peint cette toile en juillet 1920. Ces dimensions sont 101x81cm. Le thème de cette œuvre est des invalides dans une grande rue commerçante de Dresde. Le contexte historique est la fin de la première guerre mondiale, l’absence de solidarité, l’indifférence.

Analyse du tableau : La technique utilisée pour ce tableau est la peinture a l’huile et les collages. Les couleurs sont vives pour le premier plan et des couleurs froides pour les personnages du deuxième et arrière plan. Il y a du contraste et de la lumière pour bien distinguer les objets. Le personnage du premier plan est vétu d’une veste bleue avec une petite croix de fer. Il est sur une planche à roulettes et roule sur un tract antisémite ou on voit une main gantée qui dépose un timbre dans une prothèse (main) d’un mendiant qui n’a plus de membre. Ces jambes et sa main gauche sont en bois. Il y a deux chiens qui traversent la rue. Au dernier plan il y a une vitrine qui contient des prothèses (jambes, bras, pieds, corsets, perruques).

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