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Arrivée à Vitré à 19 ans

Commentaire d'oeuvre : Arrivée à Vitré à 19 ans. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  3 Mai 2015  •  Commentaire d'oeuvre  •  607 Mots (3 Pages)  •  601 Vues

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Arrivé à Vitré à 19 ans

Finalement, à 15 ans, le Franco-congolais part quand même faire un essai dans un club pro. Au Stade Lavallois. Mais l’entraîneur de l’époque, Victor Zvunka, le juge trop frêle. Il reste alors à Bréquigny, avec qui, un jour, il affronte l’AS Vitré en Coupe Gambardella. Et Joël Cloarec lui propose de rejoindre le club Sang et Or. « Je suis arrivé en 18 ans 2e année, mais je m’entraînais avec l’équipe de DSR, entraînée par Franck Portier. Et dès la saison suivante, j’ai intégré le groupe de CFA. »

Alrick découvre ce niveau. Et les exigences qui vont avec. Pour avoir trop prolongé ses vacances, il rate la reprise de l’entraînement. « Joël m’a alors infligé six mois de purgatoire en équipe C ! », se souvient-il en riant.

Une blessure fatale

Il s’arme de patience et réintègre l’équipe B, puis l’équipe première. Lors de la saison 2006-2007, Alrick a 22 ans. Titulaire en CFA d’octobre à janvier, il côtoie les Stéphane Viseux, Yannick Courteille, Jean-Christophe Brard, Jean-Marie David, ou encore Jean-Charles Bertin, qu’il surnommait « Monsieur Propre ». Mais il se blesse gravement aux adducteurs. Verdict : 6 à 9 mois d’arrêt. « Ce qui a gâché ma fin de saison et le début de la suivante. » Lors de son retour dans le groupe, son adducteur déchire à nouveau. « Et là, je me suis dit que le foot, ce n’était plus pour moi ! »

Alrick quitte l’AS Vitré à 24 ans. Mais le sport occupe toujours une grande place dans sa vie, puisqu’il suit des études pour devenir professeur d’EPS. Titulaire d’un Master STAPS, il fait aujourd’hui des remplacements dans des établissements scolaires de la région. Ce qui lui permet de développer son activité parallèle : la musique.

« Makassy, ça veut dire “fort” »

Alrick devient Makassy. Un surnom congolais qui lui colle à la peau depuis son enfance. « Ça veut dire “fort”. Gamin, j’étais un peu turbulent. J’aimais bien me battre. »

Sa naissance musicale intervient grâce à son père, lui aussi mélomane. « Il faisait de la musique, et un jour, il manquait des choristes. J’y suis allé. J’ai découvert que je chantais juste. »

A partir de cet instant, il s’empare de la scène, qu’il partage avec son frère et sa sœur, avant de poursuivre en solo. « Mon premier morceau, “Je ne sais pas dire je t’aime”, a fait le buzz. Ça ma surpris. D’ailleurs, je n’avais pas prévu d’écrire d’autres chansons… »

Son style est un mélange de hip-hop, zouk, soul et RnB. Ses influences vont de Bob Marley à Ray Charles en passant par la musique traditionnelle congolaise. Sa popularité grandissante sur la toile le conduit à collaborer avec d’autres artistes. Il tourne ses premiers clips sous le label “We made it”. Sort un DVD. Et crée la sensation sur Internet. Ses chansons “Zouké Mwen Doudou” ou “Masse-moi les jambes” sont visionnées par des dizaines de milliers d’internautes.

70 000 vues en deux semaines

Le 11 juin dernier, trois jours après le début de l’Euro de foot, il publie sur le Web sa nouvelle chanson : “Allez les Bleus”, écrite la veille en 30 minutes. Malgré le semi-échec de l’équipe

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