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Qu'est-ce qui rends l’objectivité difficile dans les sciences humaines ?

Synthèse : Qu'est-ce qui rends l’objectivité difficile dans les sciences humaines ?. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  13 Mai 2023  •  Synthèse  •  3 535 Mots (15 Pages)  •  295 Vues

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Quest ce qui rends l’objectivite difficile dans les sciences humaines ?

Dans l'introduction de la Psychanalyse du Feu, Bachelard affirme que “par notre premier choix, l'objet nous désigne plus que nous le désignons”. L'objectum latin est justement ce qui est placé devant le sujet, c'est-à-dire ce qui oblige le sujet à se situer, à prendre position. Or le problème de l'objectivité est bien un problème de position, de posture, d'attitude.

L’objectivite est ce qui correspond effectivement à la réalité et constitue le fondement même de l’accord des esprit par opposition à ce qui chez tel ou tel n’est que représentation contingente ou passagere. Au sens de platon pourrait être objectif le monde des idées en opposition au monde sensible plus subjectif.Est subjectif ce qui est  propre à un sujet déterminé, qui ne vaut que pour lui seul; ou  encore ce qui ne correspond pas à une réalité, à un objet extérieur mais à une disposition  particulière du sujet qui perçoit. 

Il est possible de definir l’objectivité́ comme le postulat fondamental de la rationalité, forcant les science à l’etre si elles veuletnparaitre légitime. l’objectivité́ permet ainsi d’assurer du caractère « justifiable » ou « prouvable » du  savoir, ce qui fait de cette posture une condition de possibilité́ de la connaissance  scientifique.

La science est ainsi contrainte à respecter cette limite, comme une frontière qui simposerait à elle même au-delà̀de laquelle nous entrerions dans le  champ des connaissances subjectives ne relevant pas de la possibilité́de preuve ou de  justification.   L’objectivité est donc un caractère de la demarche scientifique en tant qu’elle tend à s’affranchir de la sensibilite subjective en construisant methodiquement son objet à partir de l’observation et de l’experimentation et dans le même temps elle vise l’adhesion de tout les savants, pui en droit au moins l’assentissement de tout les hommes. Elle est ce qui fonde et rend possile un accr universel des esprit que l’on ne peut que postuler et non realiser : représentation correcte de la réalité.

Ainsi il convient desormais de s’entendre sur la définition de science, le sens commun en fait un synonyme de savoir en general .Pour les anciens c’était une connaissance eminente(savoir superieur) à la fois universel ( oppose aux opinion particulière) et thehorique ( differe des savoir faire pratique)

Les modernesentendent par science la connaissance positive reposant sur des critère precis de verification permettant une objectivation des resultats.

Est sc un ensemble structure d’ennonce à partir d’un objet bien delimite et uiversellement vlable car fonde au moyen d’un methode rigoureus eet fiable

Ainsi on retrouve dans la définition des science le critère d’objectivé . Cette objectivite peut elle être applique de la meem manière dans toute les sciences.

Le statut des science humaines est controversé (eco, socio, histoire, psycho) On considère généralement que ce sont des sciences << compréhensives », qui relèvent plus du sentiment que de la mesure objective. Wilhelm Dilthey considère qu'il faut distinguer entre « sciences de la nature » et « sciences de l'esprit » (ou « sciences de l'homme »). Ces dernières, traitant de cet objet particulier qu'est l'homme, devraient adopter un autre type de démarche, fondée non sur la vérification expérimentale mais sur l'interprétation des intentions humaines (on parle alors d'« herméneutique »). Le positivisme, par contre, ne distingue pas les sciences de la nature des sciences de l'homme. Pour le positiviste, ces dernières méritent le nom de sciences car elles utilisent les méthodes et le langage des sciences expérimentales. Elles ne constitueraient alors qu'un cas particulier de celles-ci, ainsi qu'il en est des sciences de la nature.

Les sciences humaines sont nées du projet d'appliquer à l'homme les modèles qui ont réussi dans les sciences de la nature. Mais elles se heurtent alors à cette spécificité qui est la leur : l'homme y est à la fois objet et sujet de sa recherche.

Les sciences sociale entant que science se doivent de respecter le critère d’objectivté, toutefois il convient de s’interroger si cet objet si singulier qu'est l'homme peut être soumis aux exigences de l'objectivité scientifique ? La connaissance de l'homme par l'homme n'est-elle pas nécessairement entachée de subjectivité ? Les methodes des sciences sociales ne sont elle pas enachés de sujectivité ?

I. Les science humaine en temps qu’etude d’un sujet pensant comme objet sont soumise a des biais subjectif

a.L’objet d’étude est rempli de signification et d’intention

Les choses sur lesquelles portent les sciences de la nature semblent pouvoir se réduire à leur dimension matérielle immédiate. Les enchainements de phénomènes naturels ne sont pas supposés, au-delà de leur simple réalité matérielle concrète, renvoyer à des intentions, obéir à des motifs, être orientés par des valeurs morales, ou être le siège d'une activité symbolique quelconque. A l'inverse, on s'accorde généralement à penser que ce qui fait la spécificité de l'humain, c'est le fait que le vécu humain mette en jeu des significations, des intentions, des anticipations, des symboles et des valeurs. L'homme donne un sens à ses propres actes comme à ceux des autres. Il prête des intentions à ses semblables. Il se laisse guider par certains idéaux. En résumé, l'homme dispose d'une capacité à symboliser. Ainsi, dans le domaine des sciences humaines, on n'a pas affaire à des choses inertes, mais à des semblables, ce qui pousse l'observateur à voir en eux les signes d'autre chose, des aspects non matériels tels que des sentiments, des croyances, des intentions, des désirs, des attentes, des projets, des buts, des calculs, des valeurs, etc. Il y a alors un processus d'identification à l'objet d'étude. Une des difficultés propres aux sciences humaines repose donc en cela que l'objet étudié dans ces sciences est beaucoup plus complexe que dans les autres sciences. Cela oblige le savant à extrapoler pour vraiment saisir son Sujet, car si le scientifique s'en tenait aux données factuelles, il raterait l'essentiel de son sujet d'étude. Comme le montre Dilthey, si les faits naturels ont juste à être expliqués, au sens où il faut les rapporter à des causes naturelles inertes, les faits humains et sociaux, de leur côté, exigent de nous qu'on les comprenne, c'est-à-dire qu'on les rapporte à des facteurs signifiants. Dilthey écrit ainsi qu'il s'agit de « retrouver le je dans le tu, [...] dans chaque sujet d'une communauté, dans chaque système culturel »

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