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Compte rendus d'oeuvres marquantes

Commentaire d'oeuvre : Compte rendus d'oeuvres marquantes. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  23 Mai 2023  •  Commentaire d'oeuvre  •  2 563 Mots (11 Pages)  •  254 Vues

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        Depuis mon plus jeune âge, je m’intéresse à l’art sous toute ses formes, j’ai pratiqué sept années de cirque ainsi de trois années de théâtre. J’ai donc participé à de nombreux spectacles. Mais j’ai également pu assisté à beaucoup de représentations, je suis passionné de théâtre je suis donc régulièrement aller en voir, les concerts sont également des spectacles qui me marquent énormément. L’art est un monde qui me passionne, un monde dans lequel je me sens moi-même, un monde sans limite. En plus de mes activités extérieures, je suis très intéressé par la lecture, la cinématographie, l’écriture et le dessins. J’ai donc lu de nombreux livre et regardé de nombreux films, certains m’ont marqué plus que d’autres, et ce sont ceux que je vais aborder avec vous. Dans le monde d’aujourd’hui beaucoup de sujet problématique sont soulevés, l’homophobie, le racisme, l’écologie, le viol, les féminicides… J’y ai moi aussi porté beaucoup d’attention, regarder des films, lu des livres qui m’ont permis d’agrandir ma façon de voir les choses a travers les différents points de vue.

        Tout  d’abord je vais parler d’un recueil de poèmes que j’ai lu l’année dernière nommé « la poursuite du bonheur » de Michel Houellebecq, j’ai trouvé ce recueil particulièrement intéressant, car juste à travers un recueil il aborde des sujets sensible, des sujets dont peu de gens parle, des sujets personnels et des sujets banales, tout ça avec une écriture réaliste, souvent pessimiste et sans tact. En lisant son recueil on lui trouve une écriture brute, sans retouche, seulement ses pensées sans se soucier de la violence des mots ou des sujets abordés. C’est ce qui m’a particulièrement plu dans son écriture, car même si parfois c’est brute, c’est ce qui rend ses textes vrais et impactant.

Dans son poème « non réconcilié » il parle de sa relation avec son père, une relation mauvaise, un père qui ne voulait pas de lui. Ce poème m’a marqué car il aborde un sujet commun à tous, un père.  Mais sa manière d’en parler est brutale, il ne montre que de la haine, de la colère envers lui et seulement à travers ces quelques lignes il nous fais ressentir cette colère et nous la partage. Il nous donne également la vison de son père comme une personne repoussante et inconsciemment cela m’a donné de l’empathie pour lui, un enfant qui a passé son enfance à subir un père qui ne voulait pas de lui, une enfance dans la solitude. Ses poème son personnel, comme un journal intime qu’il nous partage, il nous partage ses pensées parfois très intime. Dans beaucoup de ses poèmes il fait référence à la mort, à son envie de mourir, la vie ne lui plaît pas et à travers tout le recueil il nous le fait ressentir. Ce qui est intéressant c’est qu’il justifie ses propos. En effet il critique la société et son fonctionnement, il n’aime pas les riches, il n’aime pas l’urbanisation. Mais il n’est pas seulement dans la critique, il soulève des problèmes actuels de la société tout en donnant son avis ce qui nous amène à réfléchir. Ce poète m’a donc beaucoup marqué, d’une part car il parle de sujet auquel on peut s’identifier, comme la relation avec son père, l’amour, la mort et je trouve sa façon d’en parler très impactante. Mais d’autre part car il soulève des problèmes communs à tous: la société, l’injustice et le futur de notre planète.

        J’aimerai ensuite parler d’un roman qui m’a beaucoup touché nommé « le consentement » de Vanessa springora. Dans ce livre, elle décrit l’emprise que l’écrivain Gabriel Matzneff a eu sur elle durant son adolescence et bien après. Cet écrivain n’a jamais caché son penchant pour les jeunes filles, elle avait 13 ans et lui en avait 49. Elle le rencontre dans un dîner ou sa mère l’a amené sans connaître la réputation de cet écrivain. Il l’a recontacte, vient la chercher au collège. Elle tombe petit a petit dans son emprise et se donne entièrement a lui, elle ne va plus au collège pour aller a l’hôtel avec lui. Cependant elle se rend compte qu’il ne couche pas seulement avec elle, qu’il collectionne les amours et les relations sexuel avec des adolescentes. Elle essaye alors de se détacher et se rend compte qu’« à quatorze ans on est pas censée être attendue par un homme de 50 ans à la sortie de son collège, on n’est pas supposée vivre à l’hôtel avec lui, ni se retrouver dans son lit, la verge dans sa bouche à l’heure du goûter ». Elle finit par être placé en hôpital des enfants malade ou elle réalise réellement l’horreur de ce qu’elle a vécu et à laquelle elle a consentit. Mais malgré tout, l’horreur continue, il la harcèle. Elle finit alors par écrire son histoire car oui elle était  consentante et c’est ce qui l’a empêché d’aller en justice alors que lui, sa popularité l’aurait protégé. Mais elle était sous emprise, elle était jeune, influençable et il s’en est servi. Ce livre a fait polémique, Vanessa dénonce un milieu qui est aveuglé par la célébrité. Il m’a énormément touché car les agressions sont nombreuses. Beaucoup de célébrités jouent de leurs popularité, et même si cela n’est pas considéré comme un « viol », cela devrait être puni par la loi. Certes elle était consentante mais elle était jeune et n’avait pas réellement conscience de tout ça et il le savait, une fille de 14 ans ne connaît pas forcément la réelle définition du consentement, et n’avait pas conscience qu’il l’a manipulait, alors oui aux yeux de la loi ce n’est pas considéré comme un viol mais aux yeux de la morale, à mes yeux ça l’est. Un adulte de 50 ans ne peut pas faire croire à une jeune fille qu’il l’aime et qu’il sera la pour elle, pour réussir à coucher avec elle. C’était malsain mais ça ne lui posait pas problème, il est populaire, il a le pouvoir. Le viol, les agressions de tout genre, ne devrait pas être aussi présente, aussi banalisé et utiliser sa popularité pour arriver à ses fins n’est pas non plus acceptable. J’ai donc trouvé ce livre très impactant car elle n’hésite pas à le dire, à montrer l’horreur de ce qu’elle a vécu et que pleins d’autres adolescentes on vécu, elle dénonce ce qui aujourd’hui est beaucoup plus présent que ce qu’on ne le pense et qui la plupart du temps n’est même pas puni par la loi.

        Il y a également trois musiques qui m’ont touché d’une artiste nommé Suzanne. La première musique s’appelle « p’tit gars », elle parle d’un garçon homosexuel, aux yeux de sa famille il est vu comme le fils prodige « imaginez le fils prodige est un homo », et ils n’acceptent pas du tout son homosexualité « qu’elle se demande ce qu’elle a pu louper pour faire un fils pédé ». Dans cette musique Suzanne exprime le malheur du garçon de ne pas être accepté par sa famille. Je trouve cette musique forte car au refrain elle dit que rien ne cloche  chez lui, qu’il est homosexuel, ce n’est pas grave, c’est normal et ça devrait être accepté, il n’a rien de « moins bien » que les autres. Et les couplets sont plus violents, elle reprend les paroles qu’une personne dites « différentes » aux yeux de la société reçoit au quotidien, des paroles qui ne devraient pas être dites. Je trouve la musique vrai mais je trouve ça également triste que des musiques ou des films doivent être  fait pour essayer de faire ouvrir les yeux au monde, car personne ne devrait recevoir des paroles aussi blessantes, méchantes simplement parce que la société décide ce qui est bon ou non. La deuxième musique s’appelle « pas beaux », elle parle des codes de la société sur le corps, notamment celui des femmes. En effet il y a beaucoup de discriminations sur le corps il ne faut pas être trop grosse, trop fine, trop grande, trop petite. Il faut être comme les influenceuses sur les réseaux, mais ce n’est pas la réalité. La réalité est que chaque corps est différents, uniques et c’est ça qui fait toute la beauté d’un corps. Une personne n’existe pas seulement avec son corps, le physique de quelqu’un ne représente pas qui il est. Un humain vaut bien plus que ça et c’est ce dont elle parle dans sa musique, c’est ce qui me plaît, ce qui me marque. Pour finir, la deuxième musique s’appelle « SLT », elle parle des femmes et de la pression masculine qu’elle ressente au quotidien, elle parle d’un homme qui aborde une femme brutalement dans la rue et qui force, beaucoup de femmes subissent des altercations comme celle ci. Il ne faut pas non plus dire que tout les hommes ne savant pas se comporter, qu’ils ne respectent pas les femmes, que ce sont des « chiens ». Mettre tout les hommes dans la même case n’est pas une solutions au problème. Seulement il faut quand même se rendre compte que beaucoup de femmes vivent ça, que le harcèlement de rue est une réalité et cette musique l’exprime parfaitement. Je la trouve très vrai, sans exagération et elle exprime beaucoup. C’est très intéressant car on voit que des artistes utilise leurs popularité comme vu précédemment pour arriver a leurs fins même si elles sont malsaine tandis que d’autres artistes comme Suzanne utilise leurs popularité pour seulement les musiques qui m’ont marqué, c’est l’artiste en elle même. À travers des musiques elle casse les codes de la société et essaye de changer ces codes pour avoir un monde meilleures, ce sont des musiques impactante et touchante à mes yeux.

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