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BRONZAGE ET MAKEUP

Compte rendu : BRONZAGE ET MAKEUP. Recherche parmi 297 000+ dissertations

Par   •  11 Janvier 2023  •  Compte rendu  •  3 774 Mots (16 Pages)  •  212 Vues

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Introduction :

La cosmétique est un domaine difficile a dater puisqu'ils sont presque aussi ancien que l'homme. Tout au long de l'histoire, les cosmétiques employé dépendaient des périodes , des modes et des matière première disponibles. Vous utilisez vos produits de maquillage tous les jours. Ces derniers vous sauvent la mise, quand vous avez mal dormi ou bien parce qu’un vilain bouton a décidé de se pointer en plein milieu de votre front ! Bref, le maquillage c’est bien utile, avouons le. C’est aussi un excellent moyen de s’exprimer artistiquement. Mais, connaissez-vous véritablement son histoire ?

Bronzage :

I DEFINITION

Le terme bronzage se définit comme l’action de faire bronzer, brunir le corps humain.

II CULTE DE LA PALEUR

Dès l’ère de la Grèce Antique soit 1500 avant JC, la couleur de peau devient le premier élément permettant de différencier l’homme de la femme, le chrétien du profane, l’élite de la masse, le travailleur des villes, du travailleur des champs, cette différenciation inaugure la montée du racisme. En effet, autrefois, la peau blanche était synonyme de luxure, noblesse et haute lignée. À la cour, le blanc du visage est de même nature que le blanc du vêtement : il témoigne de la distinction de l'aristocrate. A l’inverse de la peau sombre que l’élite considère comme l’enfant du diable et mère du péché. Des moyens sont alors mis en œuvre afin de blanchir la peau, l’humain crée alors l’ancêtre du maquillage.

Au temps de la Grèce dominante, certaines Athéniennes s’enduisent déjà la peau du visage avec du blanc de céruse mais il est réellement utilisé sous le règne de Catherine de Médicis. Le fard blanc dont la composition laisse sérieusement à désirer, permet de lustrer la peau, ôter le hâle, faire disparaître les taches, les rougeurs, les aspérités de la peau mais également d’effacer les rides. De nombreux commerces deviennent adepte des préparations blanchissantes, se vendant à un prix des plus onéreux, elles sont convoitées par les femmes comme les hommes. Bien que la céruse, principale composante de la poudre blanchissante fut déclarée toxique, la blancheur du teint reste une exigence, l’ensemble des classes sociales cherchent à l’acquérir, quitte à en dépenser l’entièreté de leurs économies.

La concurrence sexuelle entre hommes se fait en direction des femmes les plus claires, malgré leurs manques de droit, les femmes aux teint pâles sont perçues comme signe de richesse car l’homme se trouvant plus exposé au soleil ne témoigne pas d’une pâleur exemplaire. Ainsi, pendant des siècles, un culte autour des femmes blanches s’observe en Occident, comme le démontrent les arts et la culture. On peut notamment le remarquer à travers des peintures telles que La Joconde de De Vinci, La Jeune Fille à la perle de Vermeer ou à travers de célèbres contes tels que Blanche-neige ou La reine des Neiges.

Si la blancheur a été de rigueur pendant plus de 2000 ans, elle reflète les influences qui l’ont bordées telles que la médecine et la religion. Concernant la religion, la blancheur a très longtemps été convoitée par son lien à la pureté, la virginité (la vierge Marie) et l’innocence au mépris des teintes noires, signe d’obscurité et d’enfer, « races inférieures » qui font références aux colonisations et à la classe ouvrière. Enfin, la médecine a marqué le culte du teint pâle à travers des études qui assurait que la blancheur était synonyme de fraîcheur et de bonne santé alors que le soleil et la chaleur altérait la peau et apportaient des maladies. Bien qu’aujourd’hui, des études le confirme, l’influence de la médecine n’était pas forcément fiable à cette époque étant donné qu’elle conseillait de se couvrir de fards blancs pourtant déclarés toxiques.

Au début du XIXeme siècle, le culte de la peau blanche s’étale également à travers la presse qui blâme les femmes qui se brûlent au soleil et accablent les journaux de publicités pour blanchir ou conserver leur peau d’albâtre, à base de poudre de riz mais aussi de produits chimiques mêlant camphre, ammoniaque, eau oxygénée et autre oxyde de zinc. On retrouve notamment une publicité pour une crème à l’arsenic française publiée dans la presse américaine au début du XXe siècle, qui promet d’obtenir une peau « d’une blancheur nacrée ». On constate également que même à la plage, les femmes font le nécessaire pour couvrir leur peau afin d’éviter de s’exposer au soleil. En effet, ce sont de longues robes, des gants, et des ombrelles que les femmes s’infligeaient à porter en dépit de la chaleur. Les 30’s marquent la fin du culte de la pâleur pour laisser place au culte du teint halé.

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III CULTE DE LA PEAU BRONZEE

Les années 30 marque la fin du culte de la pâleur pour laisser place à une nouvelle ère : le bronzage.

Son apparition s’explique par l'arrivée des congés payés avec le Front Populaire en 1936, le développement des routes et des chemins de fer, la pratique sportive ainsi que les colonies de vacances. Cet ensemble de phénomène contribue à l’exode estival qui, comme nous le savons, est à l’origine des sorties à la plage et de la peau qui brule et se colore. Ce culte se justifie également par les influences qui l’ont bordé : dans les années 20, la médecine souhaite propager l’idée que le naturisme, le plein-air, l’héliothérapie serait des remèdes contre la tuberculose, l’acné et la cellulite. Une autre influence berce notamment ce culte, c’est celui de la guerre qui instaure que l’homme bronzé serait perçu comme l’homme inattaquable, imputrescible au dépend de l’homme pâle qu’elle qualifie de faible et d’amolli. Les populations facilement crédules vont alors associer la peau blanche à la morbidité, la vieillesse, la passivité et les travailleurs qui passent leurs journées sans voir le soleil. La peau bronzée, quant à elle, va être assimilé à l’homme et la femme énergiques, séduisants, en bonne santé et riche.

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