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Le maloya

Commentaire de texte : Le maloya. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  2 Décembre 2014  •  Commentaire de texte  •  312 Mots (2 Pages)  •  625 Vues

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-Le maloya est, avec le séga, l'un des deux genres musicaux majeurs de La Réunion.

Il est l'héritier des chants des esclaves. Si des instruments y sont rajoutés, le roulèr est prépondérant pour le maloya. Des instruments traditionnels comme le kayamb, le pikèr, le sati ou le bobre sont aussi courants et restent la base du maloya traditionnel.

Le maloya est classé au Patrimoine culturel immatériel de l'humanité de l'UNESCO depuis le 1er octobre 20091.Le terme « maloya » a plusieurs significations suivant les dialectes de l'Afrique de l'Est. Au Mozambique, maloya signifie : incantation, sorcellerie ; au Zimbabwe : grand sorcier ; en Bambara : honte, et à Madagascar "Maloy Aho" veut dire : "parler, dégoiser, dire ce que l'on a à dire". Dans de nombreux dialectes africains, il signifierait "peine, douleur, mal être".

Cette musique est, en plus de mots malgaches et africains, accompagnée d’onomatopées destinées à appeler les esprits. Musique en hommage aux ancêtres, le maolya est aussi le moyen de se moquer des maîtres, avec quelques paroles en français. Les colons craignent ces services kabaré jusqu’à les proscrire dans leurs propriétés. Ces chants, danses et complaintes se pratiquent en cachette des maîtres après le labeur, le plus souvent le soir dans les camps ou à l’extérieur des cours d’usine. Ces chants et danses marquent aussi la fin des campagnes sucrières. C’étaient des complaintes chantées par un choriste et repris par un chœur dans lesquelles paraissent des mots de leurs anciens dialectes. Ils chantaient et pleuraient leurs peines et leurs maux, en se languissant ou en accélérant le rythme.

Le maloya descendrait des chants chantés par les esclaves extirpés de Madagascar, et d'Afrique de l'Est, pour résister et exister, puis par la suite il fut pratiqué aussi par les Malbars, c'est-à-dire des Malabars (engagés indiens de la côte de Malabar), ainsi que par les "ti blan" ou petits blancs (créole de petite condition).

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