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L'ailleur Dans L'art : Orientalisme

Note de Recherches : L'ailleur Dans L'art : Orientalisme. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  5 Novembre 2014  •  1 940 Mots (8 Pages)  •  1 406 Vues

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L'Ailleurs dans l'art : l'orientalisme

I- l'orientalisme et ces peintres :

L’orientalisme était un sujet de fantasme et de curiosité pour les peintres du XVII s et du XVIII s, l’orient deviendra une préoccupation générale au XIX s. Dès la fin du Moyen-âge jusqu'à la Renaissance, un orientalisme humaniste et classique apparaît notamment avec le début des Grandes Découvertes. Notamment avec Marco Polo qui atteint son apogée avec l’exotisme et le goût orientale du XVII s baroque puis rococo. Cette orientalisme et aussi l’héritage du aux croisades avec le monde islamique. Ce mouvement marque l’intérêt, pour l’époque, sur l’Afrique du Nord, le turque et l’arabe.

A titre personnel ou dans le cadre de missions scientifiques, les peintres Guillaumet, Belly et Fromentin ont parcouru l’Orient, animés d’un même désir de découvrir la vie orientale.

Si tous ont été frappés au cours de leurs voyages par l’immensité et la violence naturelle du désert, c’est Guillaumet qui en a proposé la vision la plus originale. Dans Le Sahara, seuls une carcasse de chameau et le mirage d’une caravane qui se profile au loin contre un soleil éblouissant brisent la vacuité de cette impressionnante étendue de sable où terre et ciel se répondent en couches horizontales de couleurs.

Passionné par l’Algérie, Guillaumet s’est surtout attaché à décrire la vie quotidienne de ses habitants. Dans Tisseuses à Bou-Saada, il représente trois jeunes filles en train de tisser de la laine dans la pénombre d’une pièce au sous-sol d’une habitation saharienne. Bien que l’on ne distingue pas l’expression des visages, la toile suggère le caractère pénible de ce travail traditionnel.

II - Gustave Guillaumet : un marginal de l'orientalisme :

- Gustave Achille Guillaumet (1840 – 1887), il a étudié a l’académie des beaux arts et acquière le second prix de Rome en 1861, et par pour l’Algérien e n 1862. Il va y habiter plusieurs fois et va même jusqu'à pousser le vice a y adapter la façons de vivre des habitants, il va alors y contracter la malaria. Il va comme Fromentin obtenir une double renommé de peintre et écrivain. Il retranscrit ses voyages dans des écrits, publié en 1888, ou dans ses peintures en représentent des scènes du Sahara ou il va mettre en avant le respect profond qu’il a pour la population dont il partage son l’existence. Vers la fin de sa vie la lumière va devenir sa préoccupation principale dans ses toiles.

1) Le Sahara :

Cette œuvre fut très remarquée lors du salon de 1868, en effet elle tranche avec les différentes productions de l’orientalisme à cette époque. Ici Guillaumet nous donne une représentation poignante en se basant sur l’essentiel, contrairement au autres peintres qui donne alors une impression idéalisée et anecdotique. La continuité du paysage, le sentiment de solitude et la désolation sont soulignée a l’aide de large bande horizontale sur le tableau, se qui confère un sentiment d’ennui. Une monotonie indiscutable qui n’est rompu que par la présence au loin, fond du tableau, d’hommes et de bêtes. Le squelette au premier plan comme figées dans des teintes froides rend plus improbable le passage de la caravane surgissant à l’arrière plan.

Avec peu de moyen et un dégradé subtil qui mêle le ciel embrumé a la vaste étendu de sable, ne provoquant ainsi aucune délimitation, si ce n’est le passage des hommes en fond, Guillaumet parvient à traduire la quintessence du désert. Malgré son détachement il parvient tout de même a garder le coter intemporel tan apprécier par le public de l’époque.

2) Tisseuses à Bou-Saâda :

Dans la pénombre d’une salle en sous-sol, des jeunes filles sont en train de tisser. Le puits de lumière que procure la trappe ouverte brise la pénombre dans laquelle baigne la toile. Une technique de petites touches isolées de pâte pauvre de couleur blanche et rouge attire l’œil en illuminant toute la toile. Bien que l’on ne distingue pas d’expression sur les visages des personnages, la toile suggère les conditions pénibles de travail des tisseuses. Guillaumet connaissait bien la vie quotidienne de la population algérienne pour avoir vécu avec eux. L’œuvre témoigne de la présence d’un courant relevant du réalisme social parmi les peintres orientalistes.

III - Jean auguste Dominique Ingre :

Jean-Auguste Dominique Ingres (1780 – 1867), son père peintre lui-même, favorisera son inclination pour les arts. Il entre a l’Académie de Toulouse a l'age de 11 ans ou il sera formé par Jean Suau, puis il va a Paris étudier sous la direction de David en 1796. Il va s’éloigner de son style classique a cause de sa recherche pour son idéal de beauté qu'il fondera sur des difficultés d'harmonies de lignes et de couleurs. Si Ingres n'a pas cédé à la tentation du voyage d'Orient, il a pendant toute sa vie d'artiste été hanté par le thème des femmes turques au bain, dans la continuité de celle du XVIII ème .

Etant un représentant de la peinture néo-classique française, Ingres explorera assez tôt le thème de la femme au bain. Il se démarquera alors du modèle académique en favorisant des motifs orientaux et particulièrement Ottomane.

La grande Baigneuse, réalisée en 1808, est un portrait d'une femme au turban, présentée nue et de dos dans une ambiance de harem ou hammam. Il s'agira là d'une première représentation de cette femme, elle sera ensuite réutilisé dans d'autre comme La baigneuse au bain Turc en 1828 ou encore Le bain Turc en 1862.

Ingres gagna le grand prix de Rome en 1801 mais a cause de l'eta des finance de l'état il ne pourra se rendre a Rome que 6 ans plus tard. Il faut savoir que chaque pensionnaire de l'Académie de France doit chaque années envoyer une œuvre régulièrement une œuvre a Paris a l'Académie pour qu'elle juge des progrès que se soit technique ou thématique sur les œuvre de l'Antiquité et de la renaissance en évitant soigneusement celle du moyen-Age. Il enverra donc a la fin de la première année de son séjour romain La Grande Baigneuse, dite La Baigneuse de Valpincon. C'est a ce moment que Ingres se démarquera des thème majestueux issue de la mythologie pour un simple

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