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Introduction aux Arts Visuels Et Contemporains

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Par   •  19 Avril 2014  •  7 258 Mots (30 Pages)  •  1 288 Vues

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Intro aux arts visuels et contemporains

Avant gardes historiques : première moitié du XXe siècle. Rupture au début du XXe car volonté de rupture. Une avant-garde : un groupe qui souhaite se mettre en avant, de rompre avec le passé, de révolutionner l’histoire de l’art.

/ !\ pas de linéarité.

Plan du semestre presque chronologique.

Eval : dissertation qui va à l’essentiel (pas sur un mouvement ou un artiste mais sur l’ensemble du cours). Aussi noté sur la méthodo de la disserte. (TD)

Le fauvisme

Première des avant-gardes. Marque la fin du XIXe et l’ouverture à toutes les avant-gardes et l’art contemporain.

L’œuvre libérée de sa fonction représentative et surtout narrative. On a affaire à une rupture très franche. On est pas non plus dans l’abstraction.

On va donner à la couleur et à la peinture son autonomie. La couleur n’est plus représentative (ex : l’herbe n’est pas verte, l’eau pas bleue).

I- Les nabis

Pour formuler cette autonomie de la couleur, il faut remonter dans le temps : les nabis.

Les nabis : à la charnière entre XIXe et XXe. Aux origines de l’art moderne. Au cours de l’été 1888 des artistes se retrouvent à l’académie Julian et forment un groupe. Ils sont inspirés par des mouvements ésotériques et symboliques. Nabis signifie « prophète » en Grec.

Ils viennent après le mouvement symboliste.

- GAUGUIN

- BONNARD

- SERUSIER

- VUILLARD

- VALLOTON

Eléments marquants :

Le synthétisme

Le cerne

Planéité de la surface : il n’y a plus de plan illusionniste (pas de perspective). Ca commence avec eux et ça va se poursuivre jusqu’aux toiles abstraites.

Intensité de la couleur : va être poussée par les fauves.

Orientation vers l’art sacré

Le sentiment : les fauves s’en libèrent car ils trouvent que c’est encore de la représentation que de représenter les sentiments.

• Tâches de soleil sur la terrasse, 1890, Maurice DENIS. Il y a un cerne blanc. La couleur est posée en aplat (pas d’ombre, pas de nuance). Intensité de la couleur.

• Paysage aux arbres verts, 1893, Maurice DENIS. Recherche de la planéité : encore un peu de plan illusionniste avec les arbres. La couleur est traitée pour elle même : les logiques internes de la couleur sont traitées. Pour relier à l’art sacré : ce sont les personnages qui se déplacent, des ombres blanches.

• Arearea, 1892, Paul GAUGUIN. Il ramène ce tableau de Tahiti. Il s’inspire de croyances locales, païennes. Il cherche un nouveau regard, une fraîcheur. D’un point de vue plastique, composition par plans successifs. Tout d’un coup il fait sauter des verrous en composant son tableau avec de la couleur et plus avec du graphisme (alors que c’était le cas depuis des siècles). La couleur prend son autonomie et se suffit à elle même. GAUGUIN la montre à Paris et l’ouvre finit par être achetée. Il repart en 1895 à Tahiti et y restera jusqu’à la fin de sa vie, et a racheté cette toile avant de partir.

• Intimité, Pierre BONNARD, 1891. Art profane. Il se libère de la question du sujet. L’homme représenté est le compagnon de BONNARD, la femme sa sœur. La main tenant la pipe au premier plan est celle de BONNARD. Cadrage à la japonaise. Le motif est un élément visuel, ici il est sur le papier peint ; il rappelle celui de la fumée du premier plan : il y a communication entre les motifs des différents plans alors cela aide à rendre l’œuvre plate. Ici il y a des sentiments : bien être, intimité.

• Le Talisman, l’Aven au Bois d’Amour, Paul SERUSIER, 1888. Gauguin est en discussion avec Sérusier quand il peint ce tableau, il lui dit : « Comment voyez-vous cet arbre ? il est bien vert ? Mettez donc du vert, le plus beau vert de votre palette… et cette ombre, plutôt bleue, ne craignez pas de la peindre aussi bleue que possible ». Il lui dit d’assumer son regard sur les choses. C’est le passage au fauvisme. L’ombre : dans la peinture académique du XIXe est créée avec le noir, le gris, la terre d’ombre, elle fonce la couleur. Ici l’ombre est colorée. Maurice DENIS voit le tableau et dit : « se rappeler qu’un tableau, avant que d’être un cheval de bataille, une femme nue ou quelconque anecdote, est essentiellement une surface plane recouverte de couleurs en un certain ordre assemblées ». Il permet de se libérer de leurs entraves les peintres.

II- Les fauves

1905, Salon d’Automne (on présente les créations des artistes les plus contemporains). Un critique, Louis Vauxcelles, voit une petite sculpture en bronze classique entouré de couleurs criardes et dit « donatello chez les fauves ». Le nom est resté. Les artistes ont des démarches assez proches, il n’y a pas de chef de file.

Au Salon d’automne, en 1905 :

- MATISSE,

- VLAMINCK

- DERAIN

- FRIEZ

- MARQUET

1906 : idem + Dufy, Van Dongen et Braque.

1- une proximité mais pas une école : quelques regroupements

- les élèves de l’atelier de Gustave MOREAU (« en art, plus les moyens sont élémentaires, plus la sensibilité apparaît ») : MATISSE, ROUAULT, MARQUET

- les coloristes qui s’épanouissent dans le midi de la France et traduisent leur sérénité par la joie de la couleur : MANGUIN, PUY, LEBASQUE

- L’école de Chatou (région parisienne) : DERAIN et VLAMINCK

• Le pont de Blackfriars, DERAIN, 1906 : couleurs complémentaires juxtaposées. Touche divisée (divisionnisme).

• Pont de Charing Cross, 1906 : commande faite par VOLLARD. Contraste entre

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