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Le BDSM, une nouvelle liberté ?

TD : Le BDSM, une nouvelle liberté ?. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  19 Février 2022  •  TD  •  399 Mots (2 Pages)  •  258 Vues

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« Le BDSM, une nouvelle liberté »

La mode, tout un art. Sommes-nous dans la capacité de comprendre, en tant que simple mortel, toute la subtilité du fashion ? Nous avons pu voir ces dernières semaines, toute l’étendue de ces esprits créatifs, qui nous ont transportés directement…Dans leur chambre rouge. Gucci, Heliot Emil, Alyx presque un nombre incalculable de maisons, ayant incorporé dans leurs défilés haute couture des harnais, un outil indispensable ancré dans la culture BDSM. Nous aurions pu compter sur d’autres marques de luxe, plus conventionnelles, seulement les unes après les autres, elles ont été emportées par ce nouveau phénomène de mode. Louis-Vuitton, ainsi que Miu Miu se sont aplatis pour rentrer dans cette nouvelle norme, désormais omniprésente dans le prêt-à-porter.

Si les Français changent si souvent de garde-robe, c’est évidemment pour suivre aveuglément les diktats de la reine du scandale, provenant du pays de l’Oncle Sam. Kim Kardashian fait souvent sensation avec ses tenues, et c’est au tour du latex de refaire surface, mais aussi des indémodables cuissardes en cuir. Encore une fois des accessoires tout droit sortis des lupanars, allégorie d’un désir pervers et d’une volonté d’humiliation, réappropriés par des warehouses parisiennes. Toutefois, c’est indubitablement sa tenue au Met Gala, qui a bouleversée la toile de nouveau, laissant grands nombres de spectateurs dubitatifs et stoïques. Balenciaga, et plus précisément Demna Gvasaglia a vu sa création se faire revêtir de bons nombres de surnom, par les internautes tel que : le détracteur, une référence à Harry Potter ou bien au niqab. Pourquoi exposer à la lumière ces éléments tout droit sorti des tréfonds de ses fantaisies provocantes ? Des codes outrageux qui n’ont pas fini de faire parler d’eux.

À la place de ces défilés pénibles et sans goût, peut-être, verrons-nous apparaître d’ici quelques années, des mannequins marchant dans l’iconic tenue d’Eve, avec certainement un bout de scotch cachant le pis de ces jeunes femmes, pour ne pas choquer les boomers. Nous érigeant par la même occasion, en esclave de leur génie indescriptible.

Est-ce un nouveau caprice de la mode ? Certains affirment que c’est un moyen d’objectiver le corps de la femme, en choquant pour contrebalancer avec le puritanisme de la mode. Nous atteignons donc le paroxysme décadent du mouvement #MeToo, censé encourager les femmes à prendre la parole ouvertement. Vous avez bien compris, mieux vaut manifester en cagoule cloutée et martinet à proximité pour arrêter d’être sexualisé.

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