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La Maison De La Maison

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Par   •  2 Juin 2013  •  459 Mots (2 Pages)  •  849 Vues

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Au travers des définitions et exemples ci-après, n’oubliez jamais que le narrateur peut varier au cours d’un récit, impliquant un changement de sujet. C’est particulièrement vrai dans les récits faisant usage de dialogues où le point de vue passe alternativement d’un acteur à l’autre. D’un récit en « il », on passe alors successivement de « je » en « je », identifiant tour à tour différents acteurs. Les passages descriptifs, ou de monologues, la lecture d’une lettre écrite par un acteur à destination d’autres personnages, sont des exemples typiques de changements de point de vue au cours du récit.

« Je sortis du néant… un narrateur »

"JE" est utilisé lorsque le narrateur parle de lui.

« JE » parle de moi

JE : Première personne du singulier, c’est moi…

(enfin, c’est vous quand vous écrivez sur vous).

L’utilisation du « je » s’impose tout naturellement lorsque le narrateur est un acteur de l’histoire, « impliqué », puisqu’il participe à l’action, « présent » au coeur de l’action, et « subjectif » en raison de sa « vision personnelle » qui exprimera sans difficulté son point de vue, ses sentiments, ses pensées. En revanche, il ne sera pas capable de percevoir quoi que ce soit au-delà son champ de perception

Ce point de vue est naturellement égocentrique (donc centré sur sa propre personne) ce qui est injustement décrié par les intégristes du point de vue objectif. Attention cependant, mal utilisé, le « je » peut effectivement devenir un mode narratif pesant, larmoyant et impudique si l’auteur épanche ses états d’âme sans aucune retenue. Le lecteur peut alors se sentir très mal à l’aise.

L’auteur d’une autobiographie fera sans doute systématiquement ce choix, puisqu’il parle de lui, de sa vie, ses espoirs, ses réussites et ses échecs. Quoi de plus naturel ? Et pourtant, on se souviendra de Jules César qui parlait de lui à la troisième personne et qui, nul doute, aurait fait de même s’il avait écrit son autobiographie.

Si parler de soi à la première personne du singulier semble aller de soi, qu’en est-il de la fiction ? Lorsqu’on invente une histoire de toutes pièces, doit-on vraiment utiliser un narrateur distant ? Non, bien entendu et nous voici donc de plain-pied dans l’auto-fiction. Rien n’empêche de se glisser dans la peau du personnage fictif lorsqu’on invente une histoire afin de rendre la narration plus intime. Ce n’est rien d’autre que l’équivalent littéraire du « jeu de composition » d’un acteur s’identifiant à un personnage qu’il n’est pas.

Au lieu d’écrire sa vie, on peut alors écrire la vie qu’on aurait pu avoir, ou qu’on rêvait d’avoir, ou encore que l’on a cru vivre… ou voir de l’intérieur la vie que les autres nous attribuent.

C’est un privilège de l’écrivain de pouvoir inventer un univers, une aventure

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