| Principes de l’écriture communicationnelle : La manière dont on écrit en dit beaucoup sur nous, cela révèle des choses sur la personne qui écrit. 
 Ecrire, don de soi -> intimeEcriture interpersonnelle -> courrierEcriture scientifique -> rapport de stage, mémoireEcriture communicationnelleL’expression écrite est un marqueur social car cela donne du sens à ce que nous disons. 
 Par exemple : « La mort de cet homme que j’ai tant désiré » ≠ « La mort de cet homme que j’ai tant désirée »| Ressources pour le cours :Bled tout-en-un, utile pour les tests de langue française1000 exercices : l’orthographe (Profil pratique), utile pour les tests de langue française1000 mots pour réussir Vocabulaire, optionnelCCDMD, site canadien de tests et d’exercices de langue françaiseProjet Voltaire, utile pour améliorer son orthographe et son expression
 Les 4 axes de l’écriture communicationnelle :La structure : entonnoir inversé/pyramide (= technique de rédaction) :
 « Pyramide/entonnoir inversé » = organisation hiérarchique des informations                                                           = enchaînement fluide et logique « Entonnoir » = en haut, l’essentiel                          = pointe étroite, en bas, le particulier et l’accessoire ON NE GARDE PAS LE MEILLEUR POUR LA FIN ! [pic 7] Un lecteur qui s’arrête après la lecture du chapeau doit avoir toutes les informations importantes, celles dont il a besoin et qui l’intéressent.  Les contes sont tout le contraire de l’écriture communicationnelle car l’information importante se trouve à la fin de l’histoire. Afin de rendre un conte communicationnel, il faudrait le commencer par « Ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants ». Cela permettrait d’avoir l’élément le plus important au début de l’histoire.   
 AVANT de rédiger, il est important de lister et de classer les informations en 3 temps selon les techniques de la rhétorique latine : INVENTIO : répertorier toutes les informations disponibles ou nécessairesDISPOSITIO : mettre de l’ordre, organiser/hiérarchiser
 « S’il n’y avait qu’une seule chose à retenir, ce serait ... » -> info clé au début ! Le point d’attention sont les lecteurs, les personnes à qui on s’adresse 
 Pour identifier l’information clé, il faut faire preuve d’empathie pour le lecteur, se demander de quoi a-t-il besoin, peur, envie. Se demander ce qu’il vient chercher et quel bénéfice peut-il tirer du contenu proposé.  
 Exercice : classer les informations de « RollerMe » : L’information la plus importante est la numéro 4 car on prend en compte les lecteurs et leurs besoins On met en avant l’information qui aura le plus grand impact sur le public.
 
 
 Le principe journalistique : « la loi de proximité » : les contenus sont proches de l’utilisateur au niveau : Du temps (les dernières infos)De l’espace (les infos proches de chez nous, l’actualité locale)De l’affect (les infos qui nous touchent personnellement)
 Cela amène un plus grand intérêt du public.
 
 Le contenu : 5 questions (5W) : 
 On donne la priorité au chapeau, cela doit être un résumé concret et pas une introduction !  
 5 questions : 5W :  Quoi – Qui – Quand – Où – Comment/pourquoi : 
 What ? de quoi s’agit-il ?Who ? de qui s’agit-il ?When ? quand l’évènement est-il arrivé/va-t-il commencer ?Where ? où l’évènement est-il arrivé/va-t-il se produire ? How? Why ? informations plus complexes et plus longues
 
 On termine un contenu avec une CHUTE : = on ne livre pas d’information capitale = le lecteur peut se passer de cette information = cela amène des sources complémentaires, quelque chose qui vient renforcer les autres informations 
 La syntaxe :
 La pyramide est aussi présente au niveau micro-structurel : on commence chaque phrase par le plus important. Les compléments sont en fin de phrases car ce ne sont pas les informations les plus importantes.  
 Exemples : Remplacer « A l’aube de son centenaire, Sœur Emmanuelle est morte » Par « Sœur Emmanuelle est morte, à l’aube de son centenaire » 
 
 Remplacer « Ce mobile à tout pour plaire : wifi, 3G, appareil photo, 3 mégapixels » Par « Wifi, 3G, appareil photo, 3 mégapixels : ce mobile a tout pour plaire. » 
 Autres conseils : Utiliser la voix active plutôt que la voix passiveUtiliser des formules personnalisées plutôt qu’impersonnellesNe pas tourner autour du pot -> Straight to the point ! 
 
 Le vocabulaire :
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 Exercice : synonymes : 
 Laudatif = élogieux Pugnace = tenace, combattifImputées = attribuées à Admonesta = réprimanda Rodomontades = fanfaronnades Haranguait = sermonner (faire un sermon) Grandiloquent = pompeux Du marivaudage = des propos galants Dithyrambique = élogieux Incommensurable = immense Condescendant = hautain 
 
 Autres conseils :  Remplacer les trois verbes les plus courants de la langue : être, avoir et faireVerbes d’action plutôt que verbes d’étatEviter les périphrases typiques du langage administratif :
 Procéder à une rectification -> rectifierLes organismes bancaires -> les banques
 
 
 Exercices aides pour le devoir 1 :  Exercices : Structure :  L’information importante est à la fin Contenu : Non communicationnel car on raconte une histoire Syntaxe : « La femme lui donnait la même réponse, chaque fois » et non ... « Il revenait à la grotte pour évaluer tous ses progrès tous les matins » et non ... même si l’accent est mis sur « tous les matins » et donc mérite d’être au début de la phrase.  Vocabulaire : Dans l’ensemble, le vocabulaire est adapté aux lecteurs concernés.  Le texte n’est pas communicationnel  
 
 Exercice « Personnel » : Structure : L’information essentielle est à la fin  Contenu : Les réponses aux 5 questions sont présentes Syntaxe : Les infos importantes ne sont pas forcément au début des phrases Vocabulaire : Répétitions de certaines structures de phrases Le texte n’est pas communicationnel
 
 Exercice « 8,5 milliards » Structure : L’info importante est au début Le début (1ère phrase) comporte les infos nécessaires du texte Contenu : Les réponses aux 5 questions sont présentes Syntaxe : Il = impersonnel  Il faudra attendre = tourner autour du pot Transformer cette phrase en « La démographie planétaire se stabilisera autour de 10 milliards à la fin du siècle » La dernière phrase n’est pas importante par rapport aux infos de l’article, c’est une chute 
 
 Exercice « Dior » : Structure : L’info importante est au milieu du texte  Contenu : Les réponses aux questions sont présentes  Syntaxe : Phrases longues, excessives 
 Lisibilité : LISIBILITE = aptitude à être lu, compris et retenu. C’est faire en sorte d’écrire quelque chose qui sera compris par le lecteur. [pic 8] 
 Les règles d’écriture pour une meilleure lisibilité : Le récepteur est très important car on écrit d’abord pour être lu.  
 Règle générale pour la lisibilité : règle KISS :
 KEEP IT SIMPLE AND SHORT Il faut être clair, concis et précis : « To the point ». Il faut dire clairement et directement les choses. ATTENTION : ces règles sont des idéaux, des tendances. Il faut voit en fonction des circonstances mais toujours « tendre vers » ces principes. 
 Quand on parle de lisibilité, le 1er élément important est la longueur des phrases. C’est une question de mémoire et de vision globale.  
 Règle 1 : Faire des phrases courtes :
 1 idée par phrase, une phrase par idéeL’idéal est d’avoir entre 15 et 20 mots par phrases. Les phrases plus longues sont acceptées de temps en temps pour éviter un style « haché ». 
 
 Règle 2 : La phrase la plus lisible = la structure la plus simple :
 Sujet – verbe – complément = OKComplément – sujet – verbe = BOFSujet – complément – verbe = NEVER ! 
 Mais il faut varier les styles
 Règle 3 : Les mots les mieux retenus se mettent en début de phrase
 Aller directement à l’essentiel 
 Les mots simples (au niveau de la forme et du fond) sont les mots les plus facilement lus et retenus :
 Mots courtsMots concretsMots courants
 Règle 4 : Bien peser et soupeser chacun des mots :
 Les signes et abréviations handicapent la lecture. Ils sont donc à éviter ou à expliquer (idem pour les néologismes et les mots étrangers)
 Règle 5 : Être attentif aux formes verbales :
 Un même verbe peut être + ou – compréhensible selon le mode et le temps
 Mode : éviter la voix passive
 SAUF les cas particuliers pour adoucir : Eviter trop d’agressivitéÉviter de critiquerQuand on ne sait pas qui est responsableQuand ça sonne mieux
 Usage du présent, de l’imparfait ou du passé composé et du futur. On raconte au présent puis on fait les accords logiques
 Temps de l’indicatifTemps que l’on utilise naturellement à l’oral (PAS le passé simple !!)
 ATTENTION au positionnement temporel : le moment où vous écrivez n’est pas le moment où le lecteur vous lit (hier/demain) 
 Règle 6 : NON aux imprécisions dans les choix des mots, des temps et dans la construction des phrases :
 Eviter les « on », « un certain nombre », « quelques », ... Ils sont pratiques mais montrent le signe d’un manque de travail de rechercheUtiliser le bon mot, juste et précisEviter ce qui est inutilement compliqué :
 Vous n’êtes pas sans savoir que ...Les doubles négationsSAUF cas particuliers pour adoucir
 
 Règle 7 : Varier les constructions et le vocabulaire :
 Le but est de donner du rythme à l’écriture et d’éviter la monotonie. Il est donc important d’utiliser des synonymes. MAIS ATTENTION, ils doivent avoir exactement la même signification que le mot de base !!
 Règle 8 : Faire des textes humains, pas théoriques, administratifs ou législatifs :
 On se met à la place du lecteurOn met les personnages en avant (mettre de l’humain), en ajoutant des citations de leurs proposeOn ajoute des références aux 5 sens
 Focus sur la typographie et la ponctuation :  Les règles de l’écriture « classique » ; celles apprises à l’école ne sont pas celles de l’écriture communicationnelle. Cela concerne également la mise en forme des textes. La charte typographique dépend du support : Quelle police utiliser ?Quels guillemets ?Faut-il, ou non, un espace avant les ? et !
 MAIS les règles de ponctuation sont valables pour tous !!
 
 Les types de caractères :
 Romain (droit)Italique (penché)Gras (épais)MAJUSCULES
 
 L’usage de l’italique est réservé pour :
 Les mots issus d’une langue étrangère (a priori, buzz, ...)Selon les supports : les citations, les titres d’œuvres, ...
 L’usage de la grasse et des mots en majuscules
 Le plus souvent, on n’utilise pas de grasse dans le corps du texte. C’est réservé aux éléments liés à la vitrine du texte (titraille).
 Le point :
 A la fin d’une phraseJAMAIS dans un titre ou un intertitre
 Les points d’expression :
 Terminent une phrase : pas de point « normal » en plusNe pas en abuserJAMAIS multiplier les points d’expression (????, !!!!)
 Les points de suspension :
 Terminent une phrase ou une énumérationPas de point « normal » en plusJAMAIS plus de 3 pointsJAMAIS après « etc »
 Le point-virgule :
 Très rare, déconseillé dans l’écriture communicationnelle pour une question de longueur des phrasesIl a une valeur séparative dans la phrase, plus forte que la virgule mais moins que le pointUtilisation : 
 Lors d’énumérationLors du passage à l’alinéa
 La virgule :
 Un repos dans la phraseElle sépare les éléments de valeur identiqueElle a une fonction de parenthèses « légères »Une virgule peut modifier le sens d’une phrase !
 Sous le pont Mirabeau, coule la SeineSous le pont, Mirabeau coule la Seine
 OU C’est l’heure de manger les enfantsC’est l’heure de manger, les enfants
 
 L’espacement :
 Un et un seul espace après chaque mot et après chaque signe de ponctuationPas d’espace avant :
 Le pointLa virguleLes points de suspension
 
 Genres journalistiques et titraille : A chaque propos son genre journalistique : Le compte-rendu
 Rapport réalisé par le journaliste sur base d’une conférence de presse, d’un dossier de presse, d’un conseil communal...Sélection des éléments :
 Les plus neufsLes plus intéressantsLes plus inattendusLes plus utiles
 En fonction de son public
 Liberté de choix parmi les informations, il ne faut pas trahir le sens du message d’origine
 Pas d’ajout d’informationsPas de commentaire personnel
 
 L’enquête :
 Emissions, web-documentaires, articlesEnquêtes rigoureusesSujets modestes ou retentissantsDans ou hors de l’actualitéSur le terrain ou à partir du bureauEnquête : répondre à un maximum de questions pertinentes répertoriées par le journaliste sur un sujet donnéEx : Médor, Wilfried
 
 L’interview :
 A chaud ou planifiéQuestions : le journaliste note, enregistre ou filmeJournalistes pieuvres : équipes réduites : le journaliste interviewe et filme en même tempsJRI = Journalistes reporters d’imagesRetranscription :
 Pas littéraleOn sélectionne les meilleurs passagesOn reformule sans trahir On choisit l’ordre des idées
 Le reportage :
 Essence même du métier. Le reportage est l’objectif de nombreux étudiants en journalismeKermesse VS guerreLe témoin direct a vu, entendu et comprisSensibilité, expérience, capacité de raisonnementSens de l’observation, contacts, débrouillardise
 Expérience : richesse du reportageLes images et les sons font ressentir le terrain au public
 Envoyés spéciauxFixeurs = locaux qui aident les journalistes
 L’ambiance :
 Coulisses, à-côtés, réactions, atmosphères. Permet de comprendre l’atmosphère dans laquelle se déroulent les choses
 Ex : élections : à côté des analyses politiques et des résultats, ambiance des QG, micros-trottoirs aux urnes, ...
 Audiovisuel : les images et les sons parlent d’eux-mêmes 
 Ex : arrière-plan d’une interview
 Presse écrite : encadré en marge d’un article d’analyse, partie de reportage, chapeau d’une interview
 L’éclairage :
 Au-delà des faitsAnalyse et explications : cause/ contexte/ conséquenceExplications, papier pédagogique, didactiquePas d’avis, subjectivité à travers d’aspects choisis pour éclairer, interlocuteurs, angle d’analyseEx : En Marche, Wilfried, Courrier International, Tchack
 L’éditorial :
 Prend position, exprime une opinion. Il fait souvent l’objet d’un débat importantIl est écrit par le rédacteur en chef ou un journaliste spécialisteIl amène de l’information, de la réflexion et de l’argumentationOn traite le sujet sous un angle précis, on ne fait pas le tour complet de la question
 L’humeur :
 Exprime une opinion, un coup de gueule ou un coup de cœur menant à une réflexionCela aborde des sujets moins graves, plus anecdotiques, voire futilesC’est court, souvent humoristique, voire sarcastiqueOn peut jouer sur l’exagération et la mauvaise foi MAIS toujours dans le respect de la déontologie et des personnes
 Le portrait :
 Il permet de faire connaissance avec une personnalité (célèbre ou non)On y trouve le CV, le caractère, l’état d’esprit, les qualités et défauts, l’entourages ou encore les passions de la personne concernéeC’est un mélange de rencontre et de documentation
 Dessin de presse et photojournalisme :
 Ce sont deux autres façons de faire du journalismeCe sont des illustrations de l’actualitéOn a donc le point de vue du photographe/dessinateur
 La brève :
 Comporte une information traitée de manière très courte, en une colonneRépond aux questions élémentaires : les 5W (Qui ? Quoi ? Quand ? Où ? Pourquoi ? + Comment et avec quelles conséquences ?)
 La titraille : Les titres et intertitres représentent une vitrine : il faut informer ET accrocher Pour faire un bon titre : Informer : il faut savoir sélectionner l’information pertinente, le message essentiel (dire de quoi il s’agit, définir le contenu)Accrocher : il faut capter le lecteur et le garder, lui donner envie de lire
 
 Mais comment faire le 2 à la fois ? Pour l’information : D’abord écrire l’information et ensuite, tenter l’accroche :
 Sélection de l’info grâce aux 5WFaire preuve de clarté : éviter les sigles, les ambiguïtés. Il faut comprendre ce que l’on écritFaire preuve de précision : éviter les titres CREUX (ex : C’est la rentrée des classes -> on peut réutiliser ce titre chaque année)
 Pour l’accroche : Faire image (métaphores)Faire sonore (exclamation, interrogation, rimes, allitérations, assonances, ...)Amuser (jeux de mots)Toucher (exclamation, interrogation)
 ATTENTION aux pièges : Les titres génériques : « Terrible fait-divers »La formule trop de fois détournée : « Le XXX nouveau est arrivé »Le titre conclusif qui est incompréhensible pour celui qui n’a pas lu le texte
 
 Comment agencer les titres, intertitres, sous-titres, pré-titres ? Il y a indépendance et interdépendance des éléments de la titraille : Titre + sous-titre/pré-titre peuvent se compléterTitre, chapeau et texte sont autonomes : le message essentiel doit chaque fois s’y trouver
 On peut également jouer sur la mise en page avec des citations, des encadrés, des « 3 questions à.… » 
 Le chapeau : Après le titre, c’est l’accroche vers le lecteur : il contient les éléments principaux de l’article (5W) 
 Encadré/exergue/citation : (très importants !) Ils donnent le rythme à l’article, c’est une des portes d’entréeIls complètent l’information :
 PortraitAnalyse ou explication techniqueChiffresBiographieChronologie des faitsMise en évidence d’une idée
 
 Illustrations et légendes : La mise en page et l’illustration doivent SERVIR l’information, et non la brouiller. Servir = mettre les informations en valeur, les rendre accessibles au lecteur. D’où l’importance de travailler la mise en page et le contenu en bonne intelligence
 Photos (de préférence humaine)Dessins (croquis d’audience, caricatures, dessins figuratifs)Infographies (cartes, schémas, histogrammes, camemberts)
 
 FONCTIONS : informer + accrocher Accroche = mise en page aéréeInformation : de préférence non redondante. Une information n’est là que si elle est indispensable et non surajoutéeQuelle info ? Alléger le texte principal, donner à voir, donner une meilleure compréhension des donnéesPas de sujets tabous : tout peut être illustré MAIS il y a une différence entre un croquis d’audience et un histogrammeLa légende est INDISPENSABLE : un texte doit toujours accompagner l’imageLes photos : de préférence vivantes, riches d’informations, esthétiques, techniquement irréprochables, exclusives, ...Les graphiques : Il y a deux types de représentation :
 Mise en forme de données scientifiques (statistiques, sondages, ...Mise en forme de données abstraites (réifier des choses qui n’existent pas comme, par exemple, le schéma de la communication)
 Le rapport texte/image : attention de ne pas compliquer, doublonner ou tronquer
 
 La légende/le titre/le crédit photo : Le titre : dit de quoi on parleLa légende : donne les éléments qui permettent de comprendre l’informationLe crédit : dit qui est l’auteur de la photo (agence, photographe)
 
 Ecrire l’essentiel efficacement : Les nouvelles = ce que l’on apprend par la rumeur publique, par la presse, les médias. Une information : raconte ce qu’il se passe quelque part, à un moment donné : Un faitUn proposUne décisionUn projet
 L’information bouleverse la marche normale des choses Place important laissée dans les médias pour les :
 Récits d’accidentsCrimesFaillites d’entreprisesÉvasion de prisonniersCatastrophes naturellesGains record au LottoGrandes découvertes scientifiques
 
 Pour écrire efficacement : Trier les données : AVANT D’ECRIRE : trier + choisir l’information que l’on souhaite communiquer Deux grilles à combiner :
 
 Trier (5W + H)
 [pic 9] [pic 10] 
 Choisir
 [pic 11] 
 Focus sur la brève : Le plus concis des genres journalistiques : Information traitée de manière très courte et concisePeut tenir en une phrasePrésentée généralement sur une colonneSupposée répondre aux questions élémentaires : 5W + HDélivre le message en 3 ou 4 phrasesPas de titre ou très bref, peu de paragraphes distinctsJoue sur l’accroche
 Réservée à l’actualité, elle traite de l’information à chaud. Elle peut être utilisée pour compléter un article plus long. La brève journalistique délivre une information stricto sensu, toute dimension d’analyse ou de commentaire est proscrite.  
 Avantages :  Rapide à lireLivre une information en très peu de temps
 « Les brèves se développent de plus en plus. Elles présentent notamment unavantage certain sur smartphone, puisqu’il est plus facile de les lire qu’un article.
 Une brève impactante génère des réactions et attire les lecteurs, qui chercheront
 éventuellement plus d’informations plus tard, lorsqu’ils auront le temps. »
 
 Exemple à propos des Panama Papers :1ère info : « Scandale financier : un lanceur d’alerte diffuse des documents
 impliquant des centaines de personnalités ».
 Ensuite : des articles plus détaillés sur les Panama Papers ont listé des chiffres, émis
 des suppositions, proposé des analyses en profondeur...
 
 Rédiger une brève : 1ère partie : l’accroche qui contient l’essentiel de l’information :
 Il faut se poser les questions suivantes : Quelle est la nouvelle information ?Quelle est la valeur ajoutée de cette information ?
 Le 1er paragraphe doit répondre à ces questions en 1 à 2 phrases.
 
 2ème partie : les informations complémentaires :
 Eléments indispensables à la compréhension de l’information. 
 Exercices en séance : Qui ? la police du Costa Rica / Bart De Wever Quoi ? la saisie de 2,5 tonnes de cocaïne / crise de l’énergie de la Belgique, l’Europe est responsable Où ? au port de Moin, la plaque tournante du trafic de drogues provenant d’Amérique du Sud / sur le plateau du « zevende dag » Quand ? la semaine dernière / dimanche dernier Pourquoi ? ? / tirer la sonnette d’alarme, se faire voir, exister Comment ? / à travers une émission télé 1er § : nouveauté ? Valeur ajoutée ? Nouveauté car cela n’arrive pas tous les jours / Bart vient provoquer, il reprend la parole 
 « Au cœur du pain » : Qui ? la filière « Au cœur du pain » Quoi ? relocaliser l’alimentation de qualité, tendre vers une meilleure qualité nutritive   Où ? sur le territoire « Cœur de Condroz » Quand ?  Pourquoi ? pour obtenir une juste rémunération et que le pain soit à un prix abordable pour les consommateurs Comment ? en développant une filière de production de pain de la plantation à la vente 
 La filière « Au cœur du pain » souhaite relocaliser l’alimentation de qualité au cœur du Condroz. Elle compte développer un système de production du pain, de la plantation des céréales à la vente. Dans le but de le vendre à un prix adéquat et d’obtenir un salaire juste.
 
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| Sources de l’information : sélection et hiérarchisation :De sources sûres... Qu’est-ce qu’une source ? La source est l’origine de l’information. Primaire : élément de première main
 Exemple : témoin d’un événement, participant à une réunion, enregistrement vidéo, photo, document écrit, rapport, ... Secondaire : avec un ou plusieurs intermédiaires
 Exemple : récit d’un média ou d’un livre d’histoire, témoignage de quelqu’un qui connaît un témoin d’un événement, ... 
 Elles arrivent toutes seules...
 InstitutionsAssociationsIndics personnels (discrets, voire secrets)
 Les 3 forment le réseau d’informateurs du journaliste
 + sources occasionnelles (au hasard des circonstances) 
 Via communiqué de presse / dossiers de presse / invitations et annonces / rencontres / appels téléphoniques
 De plus en plus de sources : Tout le monde communique aujourd’hui !Vérification scrupuleuse s’impose (info pas désintéressée)Choix indispensables
 
 Elles circulent déjà ailleurs...
 Autres médias, proches ou lointains Danger d’uniformiser l’information : mêmes sujets, même hiérarchisation de l’information, mêmes intervenants
 Ex : attaque de la caserne de Flawinne Particuliers -> producteurs d’information Smartphone et réseaux sociauxReporters et lanceurs d’alertes à tous les coins de rue...
 Ex : image d’attentats/ images de poursuites ! 
 On va les dénicher...
 = plus-value du journaliste Recherche du scoop, de la primeur
 
 Scoop = information exclusive et sensationnelle décrochée par un journaliste Primeur = information obtenue avant les autres médias 
 Recherche de témoignages, d’un éclairage particulier, enquête, ... Interview d’intervenants intéressantsSources écrites et audiovisuellesRecherche sur le terrain
 
 Importance du réseau constitué au fil du temps, de la débrouillardise ! Curiosité, méfiance et déontologie ! 
 Qu’en fait-on ? Offre largement supérieure à la capacité d’information Démarche en plusieurs étapes
 Sélectionner : nouveauté, proximité, utilité, capacité à faire de l’audience, taille, place, illustration, ...Vérifier : fiabilité, confirmation, recouper l’informationCompléter : chercher d’autres avis, complémentaires et/ou contradictoiresFormuler : clarté, rythme, accroche, structure -> attrayant et compréhensibleAnalyser : contexte, rétroactes, conséquences probables/évolution possibleCommenter : en fonction de la ligne éditoriale du média
 
 Hiérarchiser l’information : Commencer par le message essentiel Structure en entonnoir inversé : le message essentiel est délivré dès le premier paragraphe ; les détails sont développés ensuite
 
 
 Les 5 lois naturelles de la hiérarchisation de l’information : Proximité géographie : près de chez soi -> presse localeProximité temporelle : aujourd’hui -> presse quotidienneProximité affective : passion -> presse magazineProximité pratique : simple -> presse gratuiteProximité utilitaire : concret -> presse de service 
 
 L’info la plus importante est celle qui cumule toutes les proximités !Le choix de la hiérarchisation dépend de l’angle et de la ligne éditoriale
 
 Les cinq commandements du journalisme de l’immédiateté : Des titres racoleurs tu trouveras, comme ça de nombreux clics sur ton article tu ferasPrécipitation et superficialité valent mieux que rigueur et enquêtes fouilléesLe conditionnel jamais tu n’emploieras ; le journaliste du futur parle toujours au présent de l’indicatif, tant pis si c’est imparfaitMieux vaut être le premier à annoncer une fausse nouvelle que le dernier à publier une information scrupuleusement vérifiéeAu nom du buzz, du clic et de l’immédiateté, tu sacrifieras l’éthique de ton métier sur l’autel de la rapidité
 (a prendre à l’envers !) 
 Construire un plan, la moitié du chemin...1er § :
 Accroche courte (citation, interpellation du lecteur, une proposition intrigante...)Message essentiel
 2ème § : Développement : plan à définir en fonction de l’objectif, de l’angle, du public-cible, de la ligne éditorialeRelance : usage de la titraille
 Dernier § : Chute : réflexion personnelle, note d’humour, ouverture vers le futur, mini-morale...
 ATTENTION : Importance du fil rougeAttention à la pensée unique (il faut instruire à charge et à décharge)
 
 Articles longs et dossiers : répartir l’info : Eclatement ne signifie pas fourre-tout -> principe identique à celui du texte Papier de tête : le message essentielSous-papiers : éclairages anglésEncadrés : détails/infos pratiquesIllustrations légendées : concrétiser, aider à comprendre
 
 Le communiqué de presse : Cas particulier du communiqué de presse : Communiqué de presse  = article de presse rédigé par une entreprise / institution / organisation / association= à destination des journalistes (donc PAS PAR un journaliste)
 Pourquoi ? Objectif ?
 Attirer l’attention du journaliste = lui donner envie :
 -> d’en savoir plus
 -> de reprendre tel quel votre communiqué
 
 Dans quel contexte ? CP : contenu à « valeur d’actualité » : retenir l’attention, d’une manière ou d’une autre [pic 12] [pic 13] Si possible, rebondir sur l’actualité Se poser la question : pourquoi/en quoi mon info est intéressante pour le canal/média ? Données chiffrées = bonne façon de capter l’attention 
 Les journalistes sont allergiques aux textes promotionnels : Votre communiqué : rédigé comme un article= de la manière la plus neutre possible
 = PAS vendre produit/service !
 = écrire COMME un journaliste le ferait
 = caractéristiques d’un article de presse
 
 Pas de « je/nous » : écrire à la 3ème personne (mais éviter le « on »)Pas d’interpellation du journaliste ≠ invitation de presse !Pas d’interpellation du lecteur/client/citoyen/consommateur
 ≠ pub -> pas de superlatifs Ecrire au présent chaque fois que possible (forme active)« To the point » + KISS1 CP = 1 seul sujet 
 Invitation de presse ≠ communiqué de presse [pic 14] 
 Modèle : Structure normalisée selon des règles : Titre : informatif (d’abord) + accrocheur (! utilisé 1 seule fois)1500-2000 signes maximum (1 A4 recto, police 11)Clarté + concision + précisionStructure pyramide inversée de l’écriture communicationnelle
 
 [pic 15] Paragraphe 1 : qui, quoi ? Paragraphe 2 : quand, où ? Paragraphe 3 : pourquoi, comment ? 
 [pic 16] 
 Précisions : illustration ? citation ? « Une image vaut mieux qu’un long discours » Photos, vidéos, infographies
 Attention à ce que ce ne soit pas trop lourd : idéal = lien de téléchargementIndiquer les sourcesLégender les photos
 ! Introduire un lien internet montrant le produit/servie en action Citation : pourquoi pas ! Dynamique
 
 
 « 10 incontournables » [pic 17] Logo de l’entreprise (en haut)« Communiqué de presse »Titre du communiquéLe lieu et la date d’émission du CP Chapeau (comprendre de quoi il est question)Paragraphe 1Paragraphe 2Paragraphe 3Boilerplate : description de l’entreprise de manière générale (2-3-4 lignes), qui est l’entreprise ?Notes pour la rédaction : message spécifique au journaliste en leur disant « vous voulez plus d’infos ? contactez … » 
          Ne pas confondre CP (et CP (conférence de presse)!) et DP... Communiqué de presse : Informe les journalistes sur un fait ponctuelSpécifique et court, 1 pageJalonne la vie de l’entreprise : lancement de produit, participation à un colloque, changement de direction, fusion/ acquisition, innovation...Ton objectifArgumentaire basé sur des faits
 
 ≠ 
 Dossier de presse : Présentation générale de l’entreprise Clair, objectif et concret, +/- 15p maxPrésentation originale et représentative de l’entrepriseDocument de travail pour le journalisteMise en page aérée et agréable à lire
 
 
 Dossier de presse : quel contenu ? Page de garde : nom de l’émetteur (personne, association, entreprise, ...), le thème du dossier (1p)Sommaire (1p)Présentation succincte mais complète de l’émetteur : fiche de présentation de l’organisation, CV, biographie si artiste (1 à 2p)Information sur le sujet principal du dossier (3 à 5p)Eléments visuels : photos sur support numérique (lien vers téléchargement, clé USB), film explicatif, graphiques de données... ! Les légender !Contacts de l’attaché de presse ou du service de communication : idéal = 1 seul point de contactAnnexes (1 à 2p)
 
 Le compte-rendu : Compte-rendu : critique : Porte sur différentes productions culturelles ou scientifiques : spectacle, exposition, œuvre de fiction, pièce de théâtre, film, ouvrage, ...Les dispositifs produisent des effets divers sur les destinataires finaux (visiteurs, lecteurs, ...) -> parcours subjectif parmi ce qui est proposé
 Point de vue = le rédacteur = journaliste ≠ publicitaire -> pas de texte promotionnel ≠ psychologue -> pas prêter des intentions cachées à l’artiste 
 Priorités : Servir le lecteurPuis l’auteur de l’œuvreEt enfin l’auteur du texte
 
 Objectif du compte-rendu : Situer l’objet recensé dans son contexte socioculturelLe résumer sans tout révéler :
 ! PAS de synthèse complète et exhaustive Principe de départ = le lecteur ne connaît pas, il a la possibilité de se faire une idée de l’événement/œuvre  Le commenter c’est-à-dire en donner une appréciation « critique »
 
 Que doit contenir le compte-rendu ? Des informations situant l’objet dans son cadre culturel et social :
 Œuvre d’art dans le parcours de l’artisteCourant artistiqueContexte politique, historique, social...
 Description suffisante pour que le lecteur s’en fasse une idée
 « Suffisamment » : le lecteur comprend + il a envie de se déplacer « Pas trop » : spoiler
 Sélection et organisation des infos + contexte : donner envie 
 Commentaire appréciatif -> ci-aprèsCitation(s) : entre guillemets/italiqueRéférences (bibliographiques, artistiques, ...)Illustration : valeur ajoutée – complémentaire au texte ! LEGENDE !!Eléments pratico-pratiques : lieu, date, accès, coordonnées, liens web...
 
 Quel style ? Cela dépend du public Si grand public : cas envisagé
 Mettre l’accent sur la présentation générale, le contexte car le public n’est peut-être pas familiarisé avec l’objet : « impression générale », incluant détails de nature anecdotiquePropos scientifiqueEnvironnement textuel (catalogue, publications, ...)
 Si publication scientifique ≠Si PV administratif ≠Paragraphes de maximum 300 mots
 
 Le challenge : La description (film, livre, pièce, expo) + commentaires appréciatifs  Traduire votre point de vue sur l’œuvre/événement
 
 ! Que votre point de vue soit positif/négatif/mitigé/pas de point de vue Votre défi = susciter l’adhésion des lecteurs  Choisir en fonction de ce que l’on aime ? NON ! Imposé par la rédactionQuestions générées par l’artistes/les œuvres 
 
 Défi : Eveiller leur intérêt -> Comment ? Description claire et évocatrice (pas exhaustive)Impliquer les lecteurs dans le propos (sans les interpeller directement !)
 
 Soignez le titre : Phrase (ou groupe de mots) qui évoque le contenuAnnonce du point de vue avec terme(s) appréciatif(s)Figure de style : comparaison, calembour, détournement d’expression...
 
 Au-delà de tous les conseils relatifs à l’écriture communicationnelle : Se laisser imprégner par la production = entrer en lien avec elle = en tirer consciemment et inconsciemment les principaux élémentsAppui théorique pour aborder l’objet de façon pertinente = s’appuyer sur des sources théoriques nombreuses avec des citations appropriées (emprunt à la littérature, aux sciences, à tout autre domaine du savoir qui pourrait ajouter des éléments pertinents à la compréhension de l’œuvre Conclure par une idée forte et synthétique = propulse le lecteur ailleurs -> call to action : par exemple une question : lecteur = se positionne dans l’appréciation de l’objet
 
 Poser-vous toutes ces questions -> sélection : dimensions pertinentes De quoi parle l’œuvre ? l’event ? l’expo ?Quel en est le contenu ?Quelle est l’intention de l’artiste que l’on perçoit dans l’œuvre ?Est-ce une œuvre engagée ? Abstraite ? Féministe ? 
 
 Quelle forme est utilisée pour transmettre le contenu ?Quels supports ? Quels formats ?Comment les œuvres sont-elles présentées ou mises en place dans l’espace ?Quel chois d’éclairage ?
 
 Eléments descriptifs (2,6), appréciatifs (1,3,5), contextuels (4) [pic 18] Comment formuler une appréciation nuancée ? Pour convaincre le lecteur = pas d’excès ! Termes appréciatifs utilisés avec discernement
 Pièce intéressanteTrop de fioritures Quelques maladressesExercice de style savamment mené
  ! dérapages : splendide, atrocement, désastre, adorerPondérer votre appréciation
 C’est sans doute la pièce maîtresseUn environnement un peu austèreL’œuvre semble issue d’une autre époque
 Questions rhétoriques : affirmer quelque chose sous forme interrogative
  = donner au lecteur l’impression qu’il contribue au raisonnement Ne pas s’adresser directement son lecteur, ne pas l’interpeller 
  (Pas de « vous découvrez/découvrirez » mais plutôt « le visiteur découvre » ...) Etablir une forme de complicité indirecte avec le destinataire
 [pic 19] 
 L’interview : Qu’est-ce qu’une interview ? L’interview consiste à recueillir, au cours d’un entretien, les propos d’une personne.Le journaliste s’efface devant cette personne. Son rôle ? Lui faciliter la parole.
 Une démarche de journaliste.... Dans un but rédactionnel pour apporter quelque chose aux lecteurs
 Qui interroge... Rôle actif >< instrument d’enregistrement/faire-valoir
 Une personne... C’est le journaliste qui la choisit
 Sur un sujet donné à un moment donné... Le thème et l’actualité => choix de l’interviewé
 Pour obtenir des informations, des explications ou des opinions... Utiliser ses compétences professionnelles, choix du type d’interview
 
 Qui sont suffisamment intéressantes ou éclairantes... = valeur ajoutée de l’interview/sa raison d’être/sa justification
 Pour être publiées... Donc pour des lecteurs, pas pour un cercle d’initiés
 Sous la responsabilité de l’interviewé... Base de l’article = citations propres de la personne interviewée
 
 Différents types d’interview : Explication/expertisePortraitTémoignageInformationOpinionRéaction/express/minute/déclaration/micro trottoir
 3 techniques d’interview : L’interview non directive : questions très ouvertes (« Que pensez-vous de ceci ? »)L’interview directive : on reste dans les questions préparées, très cadré, plus facile à transcrire, moins riche, on se coupe de la découverteL’interview semi-directive : cadrer mais laisser des moments d’ouverture
 
 [pic 20] Préparer une interview : Choisir l’interviewé et prendre contactSe documenterChoisir le lieuPréparer son questionnaire
 Qui j’interroge ?Pour quel usage ?Pour quel public ?
 
 Pendant l’interview : [pic 21] Ayez conscience de votre attitude physique, elle conditionne la relation et le déroulement de l’interview, même par écran interposé !Pensez en termes de stratégie de questionnement :
 OrdreAlternanceHiérarchisationReformulation 
 Pièges les plus fréquents : langue de bois et habitude de noyer le poisson
 
 Après l’interview : la retranscription : [pic 22] Il n’est pas nécessaire de suivre le fil de l’entretienL’interviewé doit y retrouver l’expression de sa penséeL’intervieweur peut commencer par la retranscription de la question qui lui convient le mieux pour suivre une logique qui lui plaitOn peut même ajouter des questions...
 3 types de retranscription :
 Classique : questions/réponses en alternanceConversation : plus travaillé que le Q/R, les questions peuvent être plus longues et apporter des élémentsRécit : on ne relate pas les paroles de l’interviewé, on les raconte en en insérant quelques-unes (citations)
 
 [pic 23] Toujours, lorsque l’on rapporte les propos d’une personne en mode récit ou en citationsNon, en mode classique et conversation
 Objectif : distinguer les propos de l’interviewé de l’interprétation faire par le journaliste [pic 24] Choquant ? « Heu.... Heu... non... j’sais pas... ben... » Elle permet de « faire connaître une page de l’Histoire », selon Bruno Colson. « Je voulais faire connaître une page de l’Histoire », nous explique Bruno Colson.Bruno Colson nous explique : « Je voulais faire connaître une page de l’Histoire ».
 
 L’interview audiovisuelle : Reportages de grande actualité : L’interview intervient comme séquence clé pour éclairer le sujet, l’illustrer, le commenter
 Actualité immédiate : L’interview intervient comme séquence clé pour éclairer le sujet, l’illustrer, le commenter
 En plateau : L’interview aborde une actualité, celle de l’invité mais aussi en général, ou en particulier celle de son secteur d’activité
 Entretien en différé : Un personnage raconte, explique, commente, décrypte sa vie, son œuvre, son passé, ses souvenirs, son actualité
 Micro-trottoir : Pour des émissions de divertissement, le JT, les reportages
 
 Le point de vue de l’interviewé : Gérer la demande : urgence ?Mécanismes de communication : ce que je dis/ce qu’il répercuteConditions de réussite : objectif clair et bonne préparationComment répondre : clair – précis – concis Revenir en permanence aux messages-clésEn radio et télévision : maîtriser sa voix/faire parler son corpsRègles du jeu et précautionsEn situation de criseFaire face à l’agressivité et au trac
 Fausse interview et plagiat : Inventer une interview est contraire à la déontologie journalistique
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 Une relation de confiance entre deux personnes… |