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Étude d'un slam de Grand Corps Malade

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Par   •  9 Avril 2015  •  513 Mots (3 Pages)  •  1 934 Vues

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Ce slam de GCM se présente sous la forme d’un texte poétique de 4 strophes de 8 vers, séparées par un refrain. Les vers riment entre eux 2 par 2 de façon suivie, ce qui crée un rythme régulier.

Le refrain comme première approche du message du poète

Le refrain est un passage à étudier tout particulièrement dans une chanson, car il en résume habituellement les idées principales. Ici, Grand Corps Malade expose la raison de son attachement à la ville, qu'il définit comme un lieu de foule, loin de l'idée habituelle de solitude qui se rattache à la ville moderne. Il en donne une image caractérisée par la multitude (on notera la présence importante des champs lexicaux du nombre et du désordre).

La ville est ainsi définie par la quantité de ses habitants plutôt que par son architecture.

La ville dans les mots du poète

Grand Corps Malade veut, par son texte, donner vie à l'atmosphère urbaine qu'il aime pour que son auditoire la (re)découvre et partage, dans sa lecture et dans sa vie, cette fascination. Pour cela, il use de tous ses sens pour donner à voir ce qu'il aime dans sa ville.

Les indications sensorielles (c’est-à-dire faisant référence à un sens) sont :

- le toucher : "je ressens le cœur de la ville qui cogne dans ma poitrine", "je ressens ça à chaque heure et jusqu'au bout de mes phalanges" ;

- l'ouïe : "J'entends les sirènes qui résonnent", "le murmure de la rue", "bruit", "les rires et les cris", "je veux que ça claque et que ça sonne" ;

- l'odorat : "l'odeur de l'essence" ;

- la vue : "croiser du mouvement et des visages", "voir un brin de poésie", "quand on le regarde dans les yeux".

Le rôle du poète

Le poète veut être un guide, un passeur entre deux univers : celui du lecteur et le sien. Ainsi, le tutoiement utilisé à de nombreuses reprises par Grand Corps Malade peut être compris comme une marque de sympathie : le poète se présente comme l’égal du lecteur, son alter ego : ils peuvent se comprendre.

Le poète se présente comme un témoin, il rapporte des expériences personnelles : "je suis un produit du côté pile", "J'suis allé à New York", "y'a toute ma vie dans ce bordel"...

C'est un observateur attentif et sensible : cf les indications sensorielles.

Il se tient à l'écart de la foule : "je ris quand les gens se ruent" (le "je" est bien distinct des "gens"), "je promène ma nonchalance", "je me balade".

Il se présente comme une personne heureuse et enthousiaste : le champ lexical de l'amour et du rire (ou du sourire).

Conclusion

La ville cosmopolite et moderne est la muse du poète, parce que c'est elle qui lui inspire sa poésie. C'est pourquoi il dit qu'il « trempe sa plume

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