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Les mathématiques dans l'art

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Par   •  27 Janvier 2016  •  Dissertation  •  1 684 Mots (7 Pages)  •  709 Vues

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La cène : les mathematiques dans l’art

Introduction

La Cène (terme issu du latin cena : repas du soir) est le nom donné par les chrétiens au dernier repas que Jésus-Christ prit avec les douze apôtres le soir du Jeudi saint, avant la Pâque juive, peu de temps avant son arrestation, la veille de sa crucifixion (appelée encore Passion par les chrétiens), et trois jours avant sa résurrection. Cet événement fondateur du christianisme a souvent été représenté en peinture notamment par Léonard de Vinci en 1495. La Dernière Cène ou Le Sacrement de la, dernière cène est une huile sur toile peinte par Salvador Dalí en 1955. C'est une interprétation moderne de la célèbre cène de Léonard de Vinci dont Dali reprit l'iconographie. C'est une œuvre notable de la période de mysticisme nucléaire de l'artiste à l'instar de Galatée aux sphères et elle est exposée à la galerie nationale d'art de Washington.

Toutes ces oeuvres sont basées sur des rapports mathématiques rigoureux et thèmes rappelant le sacré. Dali fait la synthèse entre mystique nucléaire et classicisme et en énonce les grands principes dans le « Manifeste mystique » publié en 1951. Il veut peindre notre époque avec les recettes des grands maîtres du passé.

Problématique : en quoi la Cène de Dali illustre elle sa connaissance des mathématiques ?

1. Dali : peintre catalan surréaliste fasciné par les mathématiques

1.1- biographie

Salvador Dali est né le 11 mai 1904 à Figueras et mort le 23 janvier 1989 dans la même ville. Il était à la fois peintre, sculpteur , graveur, scénariste et écrivain. Influencé très jeune par l'impressionnisme, il quitta Figueras pour recevoir une éducation artistique académique à Madrid puis il rejoignit Paris à l’issue de ses études et intégra le groupe des surréalistes où il rencontra sa femme Gala. Il trouva son propre style à partir de 1929, année où il devint surréaliste à part entière et inventa la méthode « paranoïaque-critique ». A partir des années 40, il déclara vouloir se rapprocher de la réalité et revient vers une expression picturale plus classique, sans négliger toutefois d’imprimer à ses œuvres sa fantaisie personnelle. À son retour en Catalogne en 1949, il opéra un virage vers le catholicisme, se rapprocha de la peinture de la Renaissance. Boulimique de connaissances et de science, il sublime chaque discipline scientifique au travers d'incroyables sculptures et tableaux. Parmi ses amis, il comptait Jim Watson, physicien ou encore René Thorn, mathématicien de renom. A sa mort, on a retrouvé comme livres de chevet ceux de Stephen Hawking, astrophysicien et de Matila Ghyka, mathématicienne. Jamais la science n'aura bénéficié d'un porte-parole aussi illustre.

Les mathématiques deviennent son principal sujet d'inspiration dès les années 50. En l'occurrence, les spirales logarithmiques le fascinent. Merci Fibonacci et le nombre d'or. "Figure rhinocérontique de l'Illisos de Phidias" en 1954 montre son obsession pour la corne de rhinocéros construite selon une spirale logarithmique.

2. La cène : œuvre mathématique.

2.1- analyse de la cène

a) Dénotation

Au premier plan nous pouvons voir 13 hommes assis autour d’une table sur laquelle sont posés un verre de vin et du pain. Ils ont tous la tête baissée sauf un qui est au centre du tableau. A l'arrière-plan on peut voir un lac entouré de montagnes, sur le côté gauche du lac il y a une barque.

b) Composition

Dali organise la composition du sujet autour de plusieurs lignes droites rayonnant à partir de la tête du Christ vers les côtés et les coins du tableau : les lignes de fuite convergent vers le point de fuite qui est la tête du Christ. La tête du Christ occupe une position centrale dans le tableau, à l’intersection des diagonales de ce rectangle. La composition se devait alors de mettre en valeur le sujet tout en produisant une circulation du regard afin de créer, au cœur de la toile, une harmonie absolue.

c) Espace

La tête du christ est le point de fuite. Le point de vue est frontale. C’est un plan d’ensemble.

d) Couleurs

Il ya un contraste entre les couleurs froides : le bleu et le blanc et les couleurs chaudes : le marron un peu orangé.

e) Facture

Dali a peint ce tableau en aplat (plat/lise)

f) Connotation

Le Christ

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