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Le féminisme artistique Catherine Marie-Agnes Fal de Saint-Fall

Commentaire de texte : Le féminisme artistique Catherine Marie-Agnes Fal de Saint-Fall. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  28 Mars 2015  •  Commentaire de texte  •  946 Mots (4 Pages)  •  779 Vues

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Catherine Marie-Agnès Fal de Saint Phalle naît le 29 octobre à Neuilly-sur-Seine sous le signe du scorpion ascendant scorpion. Son père, propriétaire, avec ses sept frères, de la banque familiale, était devenu en 1927 directeur de la filiale new-yorkaise. Mais suite au crash boursier il avait perdu toute sa fortune en 1930. Marie-Agnès et son frère John sont envoyés chez les grands-parents paternels en France où ils passeront les trois années suivantes.

En 1933 Marie-Agnès rejoint ses parents à Greenwich, dans le Connecticut. Elle passe régulièrement les mois d'été en France au château de Filerval, propriété de son grand-père maternel.

En 1937 sa famille s'installe dans un appartement à New York, et Marie-Agnès est envoyée à l'école religieuse du Sacré-Coeur, d'où elle sera renvoyée en 1941. On l'envoie dans le New Jersey chez ses grands parents qui ont quitté la France à cause de la guerre. Un an plus tard Niki revient vivre chez ses parents, qui l'inscrivent à la Brearly School à New York. Elle lit Edgar Allan Poe, Shakespeare et les tragédies grecques. Elle participe aux représentations théâtrales de l'école et écrit ses premières pièces et poèmes.

En 1944 Niki peint en rouge vif les feuilles de vigne qui couvrent pudiquement les statues grecques de l'école. La directrice décide qu'elle ne sera gardée qu'à condition qu'elle soit suivie par un psychiatre. Ses parents l'envoient en pension à l'école religieuse de Suffren, dans l'Etat de New York. En 1947 Niki de Saint Phalle passe son baccalauréat à la Oldfield School dans le Maryland.

A 18 ans elle décide de quitter le carcan familial et épouse Harry Mathews, un jeune, riche et beau jeune homme. Ils auront deux enfants : Laura (1951) et Philip (1955). Elle se révolte contre le rôle de femme qui lui est destiné, mais elle ne parvient pas encore à s'en détacher. Niki rêve encore d'une vie d'actrice et travaille comme mannequin pour des revues de modes telles Vogue et Harper's Bazaar et une photo d'elle parait en couverture de Life Magazine.

La conscience douloureuse qu'elle a de la contradiction entre ses aspirations à l'indépendance et sa vie quotidienne est telle qu'on doit l'hospitaliser en 1953 pour une grave crise nerveuse. Elle continuera pendant ce séjour à peindre à l'huile et sa volonté de devenir artiste l'aidera à surmonter cette crise.

Elle apprend à assumer son agressivité. D'abord de façon passive en collectionnant les pistolets, les couteaux et les instruments de boucher pour les assembler en montages. Avec ces instruments meurtriers elle menace dans son imagination tous les hommes qui pourraient constituer pour elle un obstacle émotionnel ou réel. Puis elle envoie des fléchettes sur des figures symboliques de ces hommes et tire dessus avec une arme. L'acte de tirer revêt alors pour Niki une signification de plus en plus importante, de sorte que les attributs masculins passent bientôt au second plan. Elle tire sur tous les objets possibles et imaginables qu'elle a auparavant retravaillé avec du plâtre et des couleurs pour en faire des reliefs. C'est quand elle est admise au sein du groupe des "Nouveaux Réalistes" et que la presse internationale commence à s'intéresser à ses actions

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