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L 'art surréaliste

Fiche : L 'art surréaliste. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  2 Mars 2016  •  Fiche  •  1 939 Mots (8 Pages)  •  717 Vues

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Ines KOUYATE

 1STMG A

L 'art surréaliste

L'art surréaliste provient du surréalisme qui est un mouvement culturel qui connaît son succès dans les années 1920, celui-ci fait suite au mouvement dadaïque.

Ce mouvement est manifesté à la fois par des œuvres d'art et par des écrits. Ici, nous nous intéresserons aux œuvres d'art surréalistes.

Les caractéristiques des œuvres surréalistes sont principalement la surprise et la juxtaposition inattendue mais la plupart des artistes surréalistes expliquent leur travail comme étant une expression philosophique.

Ce mouvement est considéré comme « révolutionnaire » d'après André Breton (chef de file du mouvement surréaliste).

[pic 1]

Un peu d'histoire...

Le surréalisme qui a duré une grande partie du XXᵉ a connu notamment 5 grandes périodes représentées ci-dessous.

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Les débuts du surréalisme : Ce fut la première guerre mondiale qui donne naissance aux premières inspirations des premiers artistes surréalistes (auparavant dadaïstes pour la plupart) qui étaient à Paris. Ce mouvement s'est premièrement instauré avec l'écriture surréaliste, qui consistait à écrire spontanément tout ce que l'on pensait sans aucune censure, ils appelaient ceci « l'écriture spontanée ». De plus en plus d'auteurs décident de s'y mettre en utilisant celle-ci comme tactique pour l'évolution de la société. Ce n'est qu'en 1924 qu'ils déclarèrent leurs intentions avec la publication du premier Manifeste du surréalisme. Cette même année, ils créèrent le Bureau de la recherche surréaliste et commencèrent à publier la revue La Révolution surréaliste.

L'expansion du surréalisme : Initialement, Breton doutait que les arts visuels pourraient être utiles au mouvement surréaliste car ils semblaient être moins ouverts au hasard et à l'automatisme. Cette crainte fut surmontée par la découverte de techniques telles que le frottage et la décalque ainsi, de nombreux artistes en arts visuel vinrent donc se joindre à ce mouvement comme Salvador Dalí, Enrico Donati,...

En 1924, Miro et Masson appliquèrent les théories surréalistes à la peinture, conduisant à l'exposition « La Peinture Surréaliste » en 1925. Cette exposition fut la toute première exposition surréaliste à la galerie Pierre de Paris. L'année suivante, le 26 mars 1926, la Galerie surréaliste ouvrait ses portes avec une exposition de Man Ray.

Breton publia « Surréalisme et peinture », en 1928.

La grande période surréaliste : Durant les années 30, le surréalisme continua à devenir de plus en plus accessible au grand public. Les « Expositions internationales du surréalisme », à Londres en 1936, d’un groupe surréaliste de Grande-Bretagne, furent, selon Breton, une grande empreinte de la période.

Le surréalisme, comme mouvement artistique visuel, avait trouvé une méthode : exposer la vérité en éliminant l'importance des objets ordinaires afin de créer une image au-delà de l'ordinaire et de susciter l'empathie du spectateur.

1931 fut une année où plusieurs peintres surréalistes produisirent des œuvres marquantes dans l’évolution stylistique. « La voix des airs », de Magritte, est un exemple de ce processus où les trois boules représentent de grandes cloches accrochées au-dessus d'un paysage. Un autre paysage surréaliste de cette même année est « Le palais promontoire » d’Yves Tanguy, avec ses formes fondues et liquides. Les formes liquides devinrent la marque de commerce de Dali (qui rejoint ce mouvement en 1929) en particulier dans son œuvre « La persistance de la mémoire » (étudiée en classe) qui comprend l'image de montres qui s'affaissent comme si elles fusionnaient.

Ce programme était au-delà de la peinture, englobant aussi la photographie, comme on peut le voir à partir d'un autoportrait de Man Ray dont l'assemblage influença la boîte à collage de Robert Rauschenberg.

La période d'après guerre : De nombreux artistes fuirent vers l'Amérique du Nord, à la recherche de la sécurité étant donné le chaos présent dans toute l'Europe. La communauté artistique de la ville de New York était déjà plongée dans le surréalisme et plusieurs artistes comme Arshile Gorky, Jackson Pollock, et Roberto Matta, leurs idées concernant l'inconscient et le rêve furent rapidement adoptées. Après la Seconde Guerre mondiale, l'art américain bascula vers l'expressionnisme abstrait avec l'appui de nombreuses personnes influentes. Toutefois, il ne faut pas oublier que l'expressionnisme abstrait fut créé directement des réunions d'artistes surréalistes américains auto-exilés pendant cette guerre. Bien que la guerre eut été perturbatrice pour le surréalisme, les travaux continuèrent. De nombreux membres du mouvement surréaliste continuèrent à correspondre et à se rencontrer.

La « fin » du surréalisme : Certains historiens disent que c'est la 2nde Guerre Mondiale qui a rompu en quelques sortes le mouvement. Toutefois, l'historien de l'art Sarane Alexandrian croit que c’est la mort d'André Breton, en 1966 qui marqua la fin du surréalisme. Il y eut également le rapport entre la mort de Salvador Dalí en 1989 à la fin du mouvement. Cependant, dans les années 1960, un groupe d'artistes et d'écrivains fut étroitement associé au surréalisme. Pendant que Guy Debord critiquait et se distanciait lui-même du surréalisme, d'autres, comme Asger Jorn, utilisaient des techniques et des méthodes surréalistes. Certains événements, en 1968, en France, reprenaient un certain nombre d'idées surréalistes et les slogans peints sur les murs de la Sorbonne par des étudiants furent reliées au surréalisme.

Œuvres d'art surréalistes

  1. «  Le rêve », Salvador DALI

 

[pic 3]

  • Présentation : Cette œuvre est une peinture réalisée en 1931 par Salvador Dali, peintre d'origine espagnole (1904-1989). Elle s'intitule « Le rêve », est en huile sur toile et mesure 96x96cm. Elle est aujourd'hui conservée au Cleveland Museum of Art (Etats-Unis) .
  • Analyse : En premier plan, nous pouvons observer le buste d'une femme, dans les teintes de beiges, verdâtre, jaunâtre. Elle ferme les yeux et n'a pas de bouche, ce qui semble très étrange. A la place de sa bouche, pullulent des fourmis. Les fourmis étaient pour Dali une source de grande phobie, car elles signifiaient la mort. En effet, lorsqu'il était petit, il a vu le cadavre d'un lézard se faire dévorer par une horde de fourmis, et ce souvenir a profondément marqué Dali, car on peut constater qu'un grand nombre de ses œuvres comportent des fourmis. Celui-ci était obsédé par la mort, pour exorciser cette peur, il peignait l'objet de sa phobie, comme pour exorciser le mal.

Le buste est très particulier, puis qu'il est entouré de "vagues". Les formes sont molles et volatiles, comme si un vent soufflait sur la matière et déformait ses contours.
On peut remarquer la précision des traits. Le jeu des lumières met en valeur la partie sombre, ce qui est plutôt paradoxal des œuvres en général.
L'angle de vue du peintre est différent des représentations habituelles : On peut constater que le point de fuite de l'image se situe au milieu du tableau, mais sur le côté gauche. Et sur le côté gauche, nous pouvons voir un homme, assis sur l'accoudoir d'un fauteuil ou un pied de table d'un autre style, qui a la tête entre les mains. De sa tête s'écoule du sang. Derrière, trois formes humaines décharnées, à la limite des cadavres, se tiennent contre un grand mur rouge, en se lamentant.
Ce tableau est très étrange car chaque personnage présente un handicap : blessures physiques ou mentales (lamentations).

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