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Kurar, l'art urbain et engagement

Commentaire d'oeuvre : Kurar, l'art urbain et engagement. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  1 Mai 2017  •  Commentaire d'oeuvre  •  2 357 Mots (10 Pages)  •  1 612 Vues

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Pastre Clemmy

Culture générale

 Kurar est un street artiste français faisant partie de la nouvelle vague des années 2000. Animé par la conviction d’interroger le spectateur sur notre société il à commencé très tôt à s’exprimer (dès 17 ans) sur les murs de nos villes à travers des techniques tel que le pochoir, le collage ou bien le graff. Il  traite des sujets d’actualités et nous pousse à prendre du recul sur notre vision de la société, et sur les dérives de notre système. Kurar parle du  décalage des époques, en mélangeant univers ancien, et détails contemporains dans ses œuvres, pointant ainsi du doigt, les effets du monde moderne sur les hommes et sur leur environnement. Il nous interpelle sur des sujets sensibles comme la guerre, la religion, et la société de consommation. Dans la plupart de ses œuvres Kurar interroge le spectateur avec humour et poésie. Pour représenter les déboires du monde il passe  par un travail figuratif et explicite de la thématique qu’il veut traiter. Dans la plupart de ses œuvres il utilise l’enfance pour dénoncer les actes des adultes : cela mais en évidence le côté inconscient et juvénile de l’homme.

 Nous allons voir comment dans son travail et plus particulièrement son œuvre « somebody to save people » Kurar interroge le spectateur sur sa façon de vivre et de concevoir le monde. Comment dans son travail Kurar interpelle t-il les méfaits de la société ? De nos modes de vie et de consommation ? De notre rapport à l’écologie et au monde qui nous entoure ?[pic 1]

[pic 2]

A travers son travail d’artiste et surtout de graffeur figuratif kurar veut interpeller le spectateur sur les méfaits de notre société. En s’exprimant directement dans la rue il s’insurge déjà contre le système et impose sa vision des choses contre le gré de l’ordre établit. Comme l’on fait les muralistes mexicains au début du 20 eme siècle son travail est avant tout une œuvre politique faite pour le peuple et construite de façon que l’on puisse la comprendre facilement.

Nous pouvons constater que la peinture  « Somebody to save peopole » représente un jeune garçon arrosant un champignon atomique.  Cet acte innocent de l’enfant mais en évidence notre relation avec le monde qui nous avoisine. Souvent l’homme agit de façon instinctive sans spécialement ce rendre compte ou réfléchir a des possibles dangers. Malgré certain avertissement qu’il soit fait par autrui ou par la nature elle-même nous continuons sur notre lancer. Cette peinture en est une représentation assez évidente. Le passé nous à déjà démontré que l’utilisation atomique peut engendrer de nombreux désagréments, qu’elle soit utilisé dans le civile (Tchernobyl en 1986 et Fukushima en 2011) ou encore dans un but militaire ( Hiroshima et Nagasaki le 6 et 9 août 1945) . Malgré les problèmes survenus dans la passé nous gardons la même ligne de conduite voir accentuons les possibilités de dangers : Les Etats-Unis on augmentés l’espérance de vie de 81 de leur réacteur à 60 ans alors que normalement ils sont prévue pour tenir maximum 40ans (des pour parler sont en cour pour encore augmenter leur espérance de vie à 80 ans).  D’autre artiste se sont aussi penché sur la question du nucléaire et de l’écologie, Christophe Reutsch par exemple avec sa pièce radiophonique « atomic radio 137 » conçu au abord de Tchernobyl ou l’illustrateur satirique Pawel Kuczynski qui dénonce à travers ses deux dessins représentés si dessous la pollution de l’air et le gaspillage à grande échelle.[pic 3][pic 4]

Le lien entre c’est deux artistes et le travail de kurar est avant tout dans l’action et la prise de position dans la représentation des maux sociétaux due à nos besoins existentielle. Christophe Reutch par exemple avec sa pièce radiophonique parle de l’après atomique, de l’après engouement et joie que cela à desservit, crée pendant ses début à Tchernobyle (travail, énergie) puis de la misère, de la tristesse due à l’explosion, de la mort d’un espace, d’un habitat, de l’espérance de vie pendant plusieurs années.

L’œuvre de kurar ne parle pas que de l’homme et de sa relation à l’énergie atomique mais aussi de nos problèmes existentielle et de notre rapport avec notre mode de vie.  Notre société pour assouvir ses envies contemporaine à besoins d’énergie en grande quantité que ce soit pour manger, travailler, se déplacer… A quel prix ? Celui du réchauffement climatique, de la perte d’espèce animal et végétal, de notre relation avec la terre. Le rapport du giec (groupe d’expert intergouvernemental sur le climat) de l’année 2016 est alarmant pour les années à venir. De nombreux risque se préparent si l’on ne change pas notre mode de vie. La hausse des températures, va entrainer la hausse du niveau de la mer (les prévisions pour 2100 montrent que cette hausse pourrait atteindre près d’un mètre),  les principales cultures actuellement exploitées (blé, riz, maïs) devraient voir leur production baisser notamment dans les régions tropicales et tempérées. Les changements climatiques vont réduire les rendements agricoles mondiaux de 2% par décennie  au cours du 21ème siècle alors même que la demande mondiale va augmenter pendant cette même période de 14% par décennie jusqu’en 2050. Des risques futurs pour la santé : plus grand nombre de blessure, maladies et décès liés aux vagues de chaleur et aux incendies. Les risques liés au phénomène de sous-alimentation (liés à la baisse de la production alimentaire) vont également se multiplier. On risque enfin de voir une hausse des maladies provenant des aliments ou de l’eau (danger sur l’écosystème mais aussi des risques futurs sur l’accroissement de la pauvreté (les impacts des changements climatiques auront pour effet d’entraver la réduction de la pauvreté, d’aggraver l’insécurité alimentaire). Comme nous pouvons le constater à travers ces exemples, l’être humain doit changer rapidement son mode de vie et sa relation avec les choses élémentaires (l’eau, la nourriture et le respect envers son prochain), d’autant plus que de nombreuse alternative sont possible que ce soit dans la production énergétique avec l’apparition depuis plusieurs année d’outils (éolienne, panneau solaire…) permettant la récupération d’énergie renouvelable (solaire ,vent, courant marin, géothermie..) ou encore dans la production agricole avec une remise en question de nos système de production en privilégiant des principes tel que la polyculture (culture de plusieurs espèces végétales dans une même exploitation agricole) la permaculture ( faire en sorte que la production agricole soit durable (souvent de l’agriculture biologique) ou encore l’utilisation des circuits court ( aller directement chez le producteur au lieu de passer par des grandes surfaces). Nous avons les cartes entre nos mains pour décider du monde de demain. L’homme ne peut pas continuer de vivre dans le dénie de la répercutions de nos actes sur la nature. Surtout quand nous savons des risques que nous prenons. Comment est il possible qu’un pays comme les Etats unis (premières puissance mondiale) n’ai toujours pas ratifié le protocole de kyoto (Ce protocole visait à réduire, entre 2008 et 2012, d'au moins 5 % par rapport au niveau de 1990 les émissions de six gaz à effet de serre : dioxyde de carbone, méthane, protoxyde d'azote et trois substituts des chlorofluorocarbones.)

Nous devons agir comme le fait kurar dans son travail. Il dénonce un fonctionnement qui s’épuise non pas dans sa puissance et dans son influence mais par la perte d’élément indispensable(épuisement des matière première) pour la survie de l’homme celui du respect de la terre et de ce qui nous entour.

 D’autre artiste urbain de la même génération que Kurar s’intéresse et interpelle le spectateur sur ces questions existentielles. Le travail du graffeur Blu en est un très bon exemple.[pic 5]

[pic 6][pic 7]

A travers ses dessins caricaturaux représentés si dessus, lui aussi s’exprime directement dans la rue contre les problèmes de surconsommation, de production et d’extraction intensive. Il montre clairement que l’homme que ce soit dans un but lucratif ou d’accaparation ne se souci pas de la planète et des conséquences que cela peut engendrer. En l’occurrence à travers ces deux dessins, c’est la déforestation qui est visé et celle de l’Amazonie plus particulièrement pour celui de gauche (De 2014 à 2015 plus de 5.831 km2 de forêt on disparu rien qu’en Amazonie). On estime à 13 millions d’hectares de forêt qui disparait chaque année dans le monde. Que ce soit pour crée des usines, des champs, l’utilisation du bois et j’en passe l’homme ne s’intéresse plus aux choses essentielles à partir du moment où cela lui procure du plaisir. Et encore « ce plaisir » est en générale pour les pays développé dit du « Nord ». Le mots dit plaisir que je cite dans la phrase précédente n’est pas spécialement celui due à l’amour, au joie naturelle (passer du temps avec ses copain par exemple) mais celui issue des biens matériels, de l’industrie et de la production à grande échelle (téléphone portable ,voiture, fast food). Ceux que l’on pourrait pensé important mais qui en réalité nous éloigne de la réalité. Celle du vivre ensemble naturel et non celui via les systèmes de communication moderne et de la compréhension du monde (comment est produit tel aliment, tel énergie. Quel serait l’impact sur la planète….)

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