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Histoire et théorie des arts

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Par   •  25 Novembre 2018  •  Cours  •  3 384 Mots (14 Pages)  •  435 Vues

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Histoire et théorie des arts

Œuvres à présenter sous forme de synthèse + 4 notices à rendre au mois de mai

Diachronique = qui traverse le temps

Synchronique = centré sur une période

2 questions au concours

Pour analyser une œuvre, on peut se servir :

  • De sa première impression
  • Du titre (faire attention : les titres ne sont pas toujours choisis par les artistes)

Analyse d’une gravure d’Albrecht Durer : Melancolia

Qu’est-ce que la mélancolie ?

Sens contemporain => à lier avec la tristesse

Au sens ancien => à lier avec l’ancienne médecine (physiologie) (active jusqu’au XVIIIème siècle) : tempéraments différents dont la mélancolie (la bile noire : humeur nocive mais capacité à créer)

Cela est trouvé dans un article d’abord attribué à Aristote (on nommera ensuite l’auteur pseudo-Aristote)

On a deux groupes de sciences : un trivium (grammaire/rhétorique/dialectique) => parler à Dieu

Et un quadrivium (algèbre/géométrie/musique/astronomie) => comprendre

Dürer hérite de ses connaissances et que pour les chrétiens, il existe un médium (les arts libéraux) pour atteindre Dieu.

On remarque un polyèdre dans la gravure => symbole du savoir (et du savoir-faire)

Le chien représente la curiosité sans limite.

Le cercle/la boule est incalculable, il échappe à la géométrie classique et est figure de Dieu. Il est aussi comme un trou dans la gravure.

D’autres symboles sont aussi présents (sablier, carré magique, etc.)

Tous ces symboles entourent un personnage ailé => figure de l’ambigüité (ses cheveux sont longs mais il a un visage plutôt masculin)

La position de la main du personnage est aussi intéressante : la main sur la tempe, ce n’est pas seulement qu’on est triste aujourd’hui, mais on est dans un état second dont il ne peut pas se tirer (d’où son regard énervé)

La gravure aurait été commandée par Maximilien 1er, au début du XVIème siècle empereur du Saint Empire romain germanique

Analyse : Gustave Caillebotte, « Floor Scrapers »

Rattaché au mouvement des peintres impressionnistes

Impression cognitive : on a l’impression que les personnages vont se mettre à bouger

Le tableau présente-t-il des raboteurs à proprement parler, ou plutôt une représentation d’une activité mentale (serait-ce une métaphore de l’activité intellectuelle) ?

On a aussi une évocation de ce qu’est le fait de peindre (en tant qu’activité intellectuelle) : c’est la lumière qui produit la peinture, pas le dessin.

Analyse : titre-clip => Space oddity, David Bowie

1er  clip (1969) => dimension narrative

Est-ce sérieux ou comique ? => Paroles sérieuses mais clip « comique »

2ème clip (1972) => écart avec le 1er clip

Dramatisation => tonalité plus grave + tempo ralenti de moitié

  • Tout est fait pour que l’on puisse mieux entendre (et pour mettre en valeur la tessiture de la voix de Bowie)
  • Ecart au niveau de l’interprétation/ de la mise en scène/de l’image du chanteur
  • Le ralentissement du tempo ouvre à la fois à une interprétation cognitive et à une autre interprétation des paroles
  • Le tempo ralenti permet aussi de se concentrer plus sur le clip musical :

La lumière rouge et les tables de mixage racontent non plus l’histoire d’un astronaute, mais l’histoire de la pop

Dimension de la mutation :

  • Mutation pop avant tout poétique : une autre vision de la parole pour chanson, inspirée par la tradition poétique du spleen
  • Rupture parole/orchestration dès 69 (d’abord marquée par la parodie, puis en 72 par le fait qu’on ne voit plus que la star pop et son histoire, sa mélancolie)
  • Rupture au niveau du clip : disharmonie => succession de plans saccadés et alternance de plans rapprochés/éloignés.

C’est aussi un éloge de l’expérimentation, adapté à un milieu New-Yorkais.

L’Histoire des arts est l’étude contextuelle et problématique de la relation entre les Arts et la société depuis l’Antiquité.

On se concentre d’une part sur les arts du dessin, d’autre part sur les relations avec les traditions et actualités poétiques, musicales et audiovisuelles.

Quand on étudie une œuvre, on étudie toujours son contexte.

L’Histoire de l’art est une pratique qui se concentre sur les grands modes d’expression (architecture, peinture, sculpture…)

Petit point sur la tradition des arts du dessin :

  • Le terme est utilisé depuis 1700
  • A l’origine, dessin s’écrivait « dessein » => idée de l’intention, de l’aspiration

L’ancienne orthographe de dessein laisse voir sa relation avec l’intelligible (cf. Platon pour la subdivision du monde entre le sensible et l’intelligible)

  • Sans cette subdivision du monde selon Platon, il est difficile de concevoir une théorie de l’Art

L’Homme est inscrit dans la nature par le sensible, mais si on ne fait pas un effort de dialectique, il est impossible pour l’Homme de saisir le sens des idées.

Cette théorie sera reprise plus tard par d’autres philosophes (tels que Thomas d’Aquin).

Cependant, la création artistique constitue un moyen d’accéder aux idées, en mêlant le sensible à l’intelligible.

Ainsi, le dessin est l’Idée, ce qui permet de passer du sensible à l’intelligible.

Le passage aux Beaux-arts a en partie supprimé ces traditions, mais on en repère pourtant des restes.

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