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Art moderne le 18ème siècle

Chronologie : Art moderne le 18ème siècle. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  31 Mars 2019  •  Chronologie  •  3 089 Mots (13 Pages)  •  599 Vues

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Qu’est-ce qu’une œuvre d’art ?

(Un tableau avant d’être une femme un cheval une bataille c’est avant tout des couleurs assemblées sur une surface plane – Maurice Denis)

Rupture de 1905(moment où on a vraiment consommé…): un artiste à autre chose à faire que représenter fidèlement – il va donner son opinion sa vision des choses etc

Les artistes s’émancipes alors du « beau absolue » etc libération de l’art on sort aussi des techniques des matériaux des beaux-arts

Selon l’académie (qui jugeais ce que c’était vraiment une œuvre d’art) un OA était une somme de technique, de matériaux etc

I – La remise en question

A/ Marcel Duchamp (1887 – 1968)

(Est la remise en cause la plus violente) Peintre à l’origine et penseur libre qui vient de famille bourgeoise et qui ne vend donc pas pour vivre. Il est le seul qui va au bouts de ses idées. il Va gagner sa vie en étant champions d’échec, quelqu’un de très mathématiques ). Le principe du nu machin 1912 et le cubisme futurisé, un homme très robotisé avec des lignes très marqués, avec une tri dimension pour mimer une mobilité (OUTRE : la chronophotographie ce qui a permis de montrer tous les mouvements sur une photos) Le tableau de Duchamp va être refusé au salon car un nu descendant dans l’escalié c’est choquant et c’est potentiellement un nu qui passe d’un espace privé a un espace publique. M.Duchamp🡪 véxé donc va s’insurger contre les peintres qu’il appelle « les intoxiqués de la térébenthine » et contre « la bêtise rétinienne » liée à cet art. Il se réclame plus proche de l’expression de Léonard définissant la peinture comme une « chose mentale ». (s’intéresse au volume et cmt on conçoit celui-ci)  

Son Nu descendant un escalier, 1912, (fait scandale à New York et le rend célèbre. Au- delà du nu, il y recherche une méthode de démultiplication du mouvement dans l’espace. En 1913, il expose une « sculpture » appelée Roue de bicyclette. Deux objets quotidiens du quotidiens sont assemblés et collés l’un sur l’autre par l’artiste : une roue de bicyclette et un tabouret. (Il considère que l’œuvre a un côté hypnotisant) il créer cette œuvre pour se moquer des artistes qui cherche à peindre le mouvement car voilà il a créée sont mouvement. Ici rien ne sort de la main de l’artiste qui réalise un collage tridimensionnel.

En 1914, avec le fameux Porte-bouteilles, acheté au Bazar de l’Hôtel-de-ville, Duchamp élabore le concept de ready-made (déjà fait qui n’a pas été fabriqué par l’artiste) : « objet usuel promu à la dignité d’œuvre d’art par le simple choix de l’artiste » (définition du Dictionnaire abrégé du Surréalisme, André Breton, 1938). Il considère que l’artiste n’a pas forcèment à être fait par La main de l’artiste/ ready made c’est quand celle-ci  n’intervient plus dans l’œuvre, tout savoir-faire ainsi que tout plaisir esthétique lié à la perception de l’œuvre s‘annulent. La trace du créateur a disparu et se réduit au seul choix et à la nomination de l’objet.

En 1915 Duchamp s’installe aux États-Unis. Poursuivant ses ready-mades il y ajoute des inscriptions comme, sur une pelle à neige, En prévision du bras cassé. La logique verbale seule transforme, par l’humour et les jeux de mots, l’objet usuel en autre chose que lui : une précipitation du futur probable. Duchamp insistera de plus en plus sur cette dimension verbale impliquant par des sous-entendus l’esprit du spectateur dans la perception de l’œuvre. A la délectation de l’œil succède celle de l’esprit.
De 1917 date son ready-made le plus connu, le célèbre urinoir retourné et rebaptisé
Fontaine. Présenté au Salon des indépendants à New York sous un pseudonyme (R. Mutt), le jury dont il fait lui-même partie le refuse, scandale par lequel commencent l’épopée et le succès des ready-mades.
Les ready-mades originaux ont disparu, restent des répliques qui, comme le dit Duchamp, « transmettent le même message que l’original ». Pour lui, le seul critère esthétique ne suffit pas à définir ce qui est de l’art et ce qui ne l’est pas, et l’artiste est celui qui met en question, les poussant toujours de plus en plus loin, les limites de l’art. La disparition de la fonction d’usage de l’objet par son installation dans un milieu muséal, la nouvelle signification que lui confère son titre suffisent désormais à qualifier d’œuvre d’art ce qui a priori ne le serait pas.
Ce geste radical de Duchamp est à l’origine de la remise en cause du statut de l’art au XXe siècle.

L’artiste est celui qui va manier des idées un concept : par le seul choix de l’artiste l’objet peut être élevé au niveau d’œuvre d’art.

http://mediation.centrepompidou.fr/education/ressources/ENS-Duchamp/ENS-duchamp.htm

B/ Dada

Le mouvement Dada naît de la rencontre d’un contexte artistique - Duchamp, Man Ray, Picabia - d’un contexte historique la première guerre mondiale – et d’un contexte social la lutte contre la bourgeoisie conservatrice.

Le mot Dada, trouvé au hasard dans les pages d’un dictionnaire « ne signifie rien », il agit dans toutes les langues comme un défaiseur de sens, il est choisi pour son intérêt phonique qui le rend universel et absurde.

Dans son Manifeste Dada 1918, Tristan Tzara prône le principe de contradiction, le paradoxe, et le non sens, à l’enseigne du mouvement de la vie. Face à l’horreur de la guerre, on réagit par l’absurde. Lorsque l’on massacre les gens de la sorte, rien n’a plus de sens. 

Si Dada refuse la logique, ce n’est pas dans un simple cri de révolte qu’il s’exprime, mais par des œuvres d’art, même si elles se donnent comme anti-art :

« L’artiste nouveau proteste : il ne peint plus/ reproduction symbolique et illusionniste/ mais crée directement en pierre, bois, fer, étain, des rocs des organismes locomotives pouvant être tournés de tous les côtés par le vent limpide de la sensation momentanée », affirme Tzara dans son Manifeste qui, assumant la contradiction, se dit « contre les manifestes ».

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