Analyse "Voici le temps des assassins" Duvivier

« Voici le temps des assassins »

Le thème étudié est : Les mémoires du Patrimoine et la représentation du travail, à travers cette œuvre nous verrons comment la mémoire du travail est-elle représentée à travers le film de Duvivier « Voici le temps des assassins » ?

Julien Duvivier était un réalisateur français du XXème siècle. Entre 1930 et 1960, il marque le cinéma français  de par ses films noirs et pessimistes comme : « Voici le temps des assassins »

Comme dit précédemment, « Le temps des assassins » est un film réalisé par Julien Duvivier en 1956. C’est un long métrage de 113 minutes, en noir et blanc, appartenant aux genres dramatique et des films noirs.

        André Chatelin (Jean Gabin) est un restaurateur réputé aux Halles de Paris, il aide un étudiant en médecine : Gérard (Gérard Blain) qui est orphelin. Chatelin est lui-même célibataire et sans descendance. Catherine (Daniele Delorme), se présente à lui comme l’enfant de Gabrielle (Lucienne Bogaert) son ex-femme venant de décéder. Chatelin par pur pitié accueille cette jeune fille et lui propose un travail et un logement.

Le dimanche suivant, il emmène Catherine et Gérard chez Mme Chatelin mère (Germaine Kerjean) tenant une guinguette au bord de la Marne. Cette dernière voit d’un très mauvais œil l’arrivée brusque de la jeune femme dans la vie de son fils. Elle ne croit pas un mot aux paroles concernant la mort de la mère de Catherine

En effet, Gabrielle est vivante et est droguée. Elle est dans un petit hôtel à côté du restaurant  d’André. Sa fille et elle, ont confectionné un plan vicieux pour se mettre Chatelain à leur merci. Catherine va viser un double but : se débarrasser de Gérard et gagner toute la fortune de Chatelain en l’épousant. Malgré la  méfiance de la mère de ce dernier, elle parvient à réussir un de ses objectifs en devenant Mme Chatelain.

Par un coup du sort, M.Chatelain débarque dans l’hôtel où croupit Gabrielle et la reconnait. Catherine va alors tout mettre en en œuvre pour accélérer ses agissements. Chatelain énerve et perdu, amène sa femme chez  sa mère, qu’elle défit et qui la fouette avec le fouet dont elle se sert pour tuer ses poulets. Catherine appelle alors Gérard à l’aide.

Mais quand celui-ci arrive, il comprend le plan organisé par les deux femmes. Catherine arrive alorsà lui faire respirer le somnifère destiné à la base à André, puis elle précipite Gérard dans la Marne. C’est le chien de Gérard rescapé de « l’accident » rend justice à Gérard en égorgeant Catherine dans la chambre d’hôtel où git sa mère. Chatelin arrive ensuite et constate la fin des deux femmes.

        A travers ce film noir, Duvivier nous offre une vision très réaliste des Halles de Paris (reconstituées pour ce film dans les studios de Billancourt) et du fonctionnement d’un grand restaurant. Une vision très organisée du travail nous est présentée. La reconstitution des Halles est très bien mise en scène et réaliste. Rien que la première scène, ouvre une vie grouillante des vieilles Halles parisiennes à l’heure où les marchands et les clients s’activent pour faire tourner le ventre de Paris. Pour ce qui est du restaurant en détail, l’organisation est typique d’un grand restaurant réputé. Toujours les mêmes clients qui financièrement non pas l’air en manque. Le service et la gestion est exemplaire grâce au grand nombre d’employés.

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