Amphore attique du Dypilon

HDA ANTIQUE

EXPOSÉ

[pic 1]

Amphore funéraire attique, attribuée au Maître du Dipylon. Vers 760 av. J.-C. Athènes, musée national archéologique inv. n° 804

Introduction

Ce document est une photographie couleur, vue en pied, de l’Amphore funéraire attique, attribuée au Maître du Dipylon. Vers 760 av. J.-C. Athènes, musée national archéologique d’Athènes inv. N° 804. A travers la description et l’analyse de cette œuvre, nous allons nous demander en quoi cette amphore est-elle significative de la production céramique du géométrique récent (770-700 av JC), avec une étude en deux axes, l’analyse du style géométrique et ensuite celle de l’iconographie du vase.

Le style géométrique

Le maître du Dipylon, travailla entre 770 et 750 av JC, au céramique. On le nomme d’après la double porte à proximité. Premier grand peintre de vases du monde Grec. Une cinquantaine d’œuvres lui sont attribuées, dont plusieurs de grandes dimension comme des amphores, des cratères ou des oenochoés.

[pic 2]

Amphore en céramique, elle mesure 1,55m. L’amphore est intégralement décorée. Elle est dans un excellent etat de conservation même si l’on remarque quelques fissures.

Composition harmonieuse du vase, la hauteur de la panse est le double exacte de celle du col et son diamètre maximum est égale à la moitié de la hauteur totale du vase.

La base et la partie inférieure de la panse sont peintes en noir, on a ensuite deux bandes noires puis une succession de frises de motifs jusqu’à la partie inférieure des anses. On retrouve le motif du méandre, des losanges, des ellipses, des pointillés. Chaque frise est séparé par trois bandes noires.

Entre les anses, on observe une scène figurés au centre, avec différents personnages représentés de manière simplifiée. Cette scène est délimité encore une fois par la présence de trois bandes noires, accompagnés de frises, avec le motif du méandre ou des triangles, triangles renversés.

Au niveau de l’épaule reprise des frises alterné par des bandes noires, de même pour le col à l’exception de l’introduction de frises animalières avec des bouquetins, tête retournés pour la frise inférieur, ou qui semblent brouter sur la frise supérieur.

Pour le bord, élargi par rapport au col et peint dans son intégralité avec une petite frise décorative à son extrémité

Cette amphore est caractéristique du stylé géométrique récent soit entre 770-750 av JC, en effet on y retrouve des motifs abstraits décrits précédemment, mais avec l’introduction d’un décore figuré et d’une représentation de la figure humaine, continuité du géométrique moyen ou l’on retrouvait des éléments comme des animaux.

[pic 3]

L’iconographie

Les amphores servaient traditionnellement à transporter ou stocker des denrées, mais celle-ci en vue des ses dimensions et de sa qualité de production avait une fonction différente. En effet ces vases étaient utilisé pour marquer les tombes afin d’affirmer le statut, les valeurs et la richesse du défunt, mais aussi à prouver que les rituels funéraires ont bien été correctement accomplis. On utilisait généralement des amphores pour les femmes et des cratères pour les hommes.

Ces vases sont des sources intéressantes car ils témoignent des rites et pratiques funéraires des grecques à cette époque. Ce vase représente une scène nommée prothésis, c’est à dire l’exposition du corps. Des personnages, mains sur la tête se tiennent aux cotés du défunt, ils se lamentent.  D’autres scènes peuvent être représenté comme le cortège funèbre (ekphora) ou des défilés de chars, symbolisant le statut guerrier du défunt. Figure humaine caractéristique du géométrique récent.

 Défilé de cahr, bouclier en diabolo, hoplite

...