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L'impact de la mécanisation sur l'art traditionnelle

Commentaire de texte : L'impact de la mécanisation sur l'art traditionnelle. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  15 Septembre 2020  •  Commentaire de texte  •  834 Mots (4 Pages)  •  555 Vues

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Résumé et plan de l'ouvrage !

L'impact de la mécanisation sur l'art traditionelle

L'oeuvre d'art pour Walter Benjamin a toujours été reproductible. Pour différentes raisons.

Il distingue la « réplique », qui est pratiquée par les maîtres dans le but de diffusées leurs œuvres,

la « copie » fait par les élèves dans l'exercice de leur métier et le faux qui ne sert qu'aux tiers avides d'argents.

Mais les nouvelles techniques de reproductions industrielles vont changer la donne.

En commencant par la gravure sur bois qui fut la première façon de reproduire un dessin mécaniquement, suivie par la lithographie. Ces procédés ont permis d'inclure l'image de façon massive dans la vie quotidienne.

Puis vint la photographie, la main n'etait plus l'outil le plus important et l'oeil pris une place beaucoup plus importante grâce à la photo puis le film sonore. Ces machines de reproductions ont eu de grandes répercussions sur l'art dans sa forme traditionelle (pré-mécanisation).

Walter Benjamin utilise la notion « hic et nunc » (ici et maintenant) pour nommer le caractère authentique de l’œuvre d’art qui refuse toute reproductions. « L'authenticité d'une chose intègre tout ce qu'elle comporte de transmissible de par son origine, sa durée matérielle comme son témoignage historique »

Benjamin introduit le terme « aura » , ce qui fait l'authenticité d'une œuvre. Il le compare à l'émotion ressentie quand on contemple un paysage « On pourrait la définir comme l’unique apparition d’un lointain, si proche soit-il. Suivre du regard, un après-midi d’été, la ligne d’une chaîne de montagnes à l’horizon ou une branche qui jette son ombre sur lui, c’est, pour l’homme qui repose, respirer l’aura de ces montagnes ou de cette branche. »

La production mécanisée serait la source de la perte de « l'aura » la réception de l’œuvre d’art dans notre société désormais de masse serait alors bouleversée. Elle liquiderait la valeur traditionelle de l'héritage culturel, ce que l'auteur associe au terme aristotélicien « cathartique » Car la masse veut que le monde lui soit rendu plus accessible et délaisse l'unicité au profit de la reproduction multiple et ressens de plus en plus le besoin de posseder l'objet dans l'image.

Oeuvre d'art et tradition/

L'authenticité de l'oeuvre d'art ne fait qu'un avec la tradition. La forme originelle d'intégration de l'oeuvre d'art dans la tradition se réalisait dans le culte.

Avec la photographie nait l'art pur, la doctrine de l'art pour l'art qui refuse toute fonction sociale ou determination par n'importe quel sujet concret.

La reproduction mécanisée, pour la première fois dans l’histoire, émancipe l’oeuvre d’art de son existence parasitaire dans le rituel.

Valeur rituelle et la valeur d'exposition/

La

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