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Analyse d'un extrait d'Oliver Twist de Roman Polanski (3mins41 – 8mins 30)

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Par   •  18 Avril 2019  •  Analyse sectorielle  •  1 306 Mots (6 Pages)  •  1 992 Vues

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« Please Sir, I want some more » voici donc une des phrases les plus connues d'Oliver Twist, le deuxième roman de Charles Dickens paru en 1837. Oliver Twist c'est l'histoire d'un orphelin né à l'hospice et qui travaille dès l'âge de neuf ans, vivant dans une hospice paroissiale, il est ensuite envoyé comme apprenti auprès d'un croque-mort. Maltraité, le jeune garçon décide de s'enfuir, il va se retrouver à Londres où il est accueilli par Le Parfait Coquin qui l'emmène voir le vieux Fagin qui dirige une bande de jeune voleur, il va les rejoindre jusqu'à ce qu'il découvre de quoi il s'agit vraiment. Roman Polanski en a fait une adaptation en 2005. L'extrait du film nous montre la nouvelle vie d'Oliver Twist à l'hospice où il travaille, on le voit avec de nombreux autres orphelins dans leur quotidien : travail, repas et dortoir. Nous allons voir comment Roman Polanski, dans cet extrait, nous dépeint-il les hospices paroissiales, en nous intéressant d'abord aux enfants puis à l'environnement dans lequel ils vivent.

Dans cet extrait, Oliver arrive dans une hospice paroissiale pour y travailler. On y découvre de nombreux enfants, ils sont tous habillés pareil avec des vêtements miteux. Ils forment une masse. Les enfants sont, en fait, identiques, comme si on leur avait enlevé leur propre personne. On peut également remarquer qu'il y a très peu de dialogue entre les personnages durant l'extrait, notamment chez les enfants. En effet, on ne les entend pas parlé quand ils travailles, ils se contentent d'exécuter ce qu'on leur demande. L'homme qui les surveille dit même à Oliver de regarder sur son voisin pour savoir comment tirer l'étoupe et non de lui demander comment on fait. Plus tard, quand les enfants mangent, on remarque le même silence, il y a seulement le bruit de leur assiette et le « amen » qu'on leur oblige à dire avant de manger. On peut penser que l'hospice paroissiale les amène à se « fondre dans la masse de la société », faire tout ce qui est demander : travailler et prier dans le cas présent.

Malgré cette évidence d'insertion dans la société, on remarque que les enfants ne sont pas heureux. En effet, ils se contentent de survivre dans l'hospice. Leur journée est marquée uniquement par le travail et le repas, pendant celui-ci ils sont alignés à la queue leu leu pour être servi comme le serait des prisoniers. Cependant ils meurent de faim comme on peut le constater quand ils se précipitent sur leur bol après la prière. De plus, un des enfants se plaint d'avoir tellement faim qu'il pourrait manger son voisin de dortoir. On observe d'ailleurs que dans ce dortoir les enfants sont tous alignés dans des lits en bois de forme rectangulaire qui peut faire penser à des cercueils ce qui nous amène à penser que les enfants sont des sortes de « morts-vivants », qu'ils sont voués à mourir ou alors qu'ils sont déjà morts intérieurement à cause des conditions de l'hospice. Il y a une exception, au moment ou ils tirent les ficelles pour choisir qui ira demander plus de nourriture, on fait « vivre » l'enfant grâce à une caméra subjective qui nous met à la place de celui qui tient les cordes. Il regarde un part un chaque enfant, on distingue leur visage. A ce moment ils redeviennent des personnes parce qu'ils pensent que ce qu'ils font, vont leur apporter quelque chose de nouveau.

Oliver est le seul enfant à se détacher du lot malgré les ressemblances au niveau de l'habillement. Il est souvent accompagner de musique qui nous donne des indications sur son état d'esprit. Quand il arrive à l'hospice et qu'il doit travailler, la musique est assez entraînante, elle marque un désir d'apprendre chez Oliver, contrairement aux autres, il est vivant. La musique finit par devenir assez angoissante, elle amène le suspense par la suite quand il tire le morceau de ficelle et quand il va en redemander plus. Enfin c'est une musique assez

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