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Yayoi Kusama : La Folie Dans L'art La Folie Est-elle Créatrice ?

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Par   •  26 Janvier 2015  •  872 Mots (4 Pages)  •  1 298 Vues

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- Arts visuels -

Yayoi Kusama : La folie dans l’art

La folie est-elle créatrice ?

I. Une artiste vivant en asile psychiatrique

Portrait de la mère de Kusama,

Une des premières apparitions de points dans ses croquis

La plupart du parcours artistique de Kusama peut être retracé jusqu'au début de ses hallucinations. Elle dit avoir vécu sa première hallucination à l’âge de 10 ans. Dès l’hors, elle remplit ses croquis de points et filets. Ces visions obsessionnelles alimentent ses peintures, sculptures et performances.

Kusama étudie l’art traditionnel japonais. En 1954, elle est remarquée par ses deux expositions à Tokyo. Elle déménage à New York en 1958 et étudie l’art à New York (Art Students League of New York). Elle commence à travailler sur une série de peintures intitulées « Infinity Nets »

Kusama dans son atelier, 1958

A New York, elle influence à sa manière les mouvements du Pop Art et du Psychédélisme, proche d’artistes tels que Franck Stella ou Andy Warhol.

Elle se fait naturaliser américaine en 1966. Elle fait plusieurs expositions en Amérique, et un court-métrage, Kusama’s Self-Obliteration en 1968.

En 1973, se sentant mentalement faible, Kusama décide de rentrer au Japon. A partir de 1974, elle s’intéresse aux céramiques, à la peinture à l’eau, aux pastels et au collage et commence à écrire de la poésie.

En 1977, elle est résidente permanente d’un hôpital psychiatrique japonais (Seiwa Hospital). Elle publie la même année un recueil de poèmes et de peintures qu’elle nomme 7. Elle sera moins active artistiquement jusqu’en 1989, où elle recommence à faire parler d’elle en faisant exposer certaines de ces œuvres parmi les grands artistes japonais.

Une exposition a été ouverte à la Tate à Londres, en Février 2012. Elle comprenait multiples œuvres célèbres de Yayoi Kusama.

II. Des installations obsessionnelles et hallucinatoires

Pour Kusama, le pois a la forme du Soleil, " signifiant énergie masculine, la source de la vie ", tout en ressemblant à " la forme de la lune, symbolisant le principe féminin de la reproduction et de la croissance ".

Dans ses œuvres, le pois permet de plonger le spectateur dans un univers onirique. Le pois, lorsqu’il est seul, permet d’identifier un objet comme une cible, mais lorsqu’il y en a des millions, en fait disparaitre les contours, l’œil n’étant attiré que par ses séquences de points colorés. Yayoi Kusama dit même : « Ma vie est un pois perdu parmi d’autres pois », ou encore que les pois sont des « rideaux » séparant les gens de la réalité. La personne qui regarde perd ses repères et n’appréhende plus les limites de l’espace.

Dans Polka Dots Madness 3, le spectateur est plongé dans un monde infini

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