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L’art est-il utile ? Non...

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Par   •  9 Octobre 2016  •  Discours  •  1 632 Mots (7 Pages)  •  1 443 Vues

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L’art est-il utile ?

L’art est-il utile ? Non...

Prenons l’art abstrait, un art qui comme son nom l’indique ne représente pas la réalité,

Prenons par exemple l’un des tableaux de Malevitch  nommé avec une très grande recherche « Carré noir sur fond blanc ». Et bien, figurez-vous que ce titre ne saurait mieux le décrire… puisqu’il ne représente qu’un carré noir sur un fond blanc.

C’est vrai que les traits sont impeccables, pas une coulée, pas une hésitation,

mais bon ce n’est jamais qu’un carré noir sur un fond blanc.

Et j’ai beau cherché une signification au plus profond de moi, je n’y vois rien d’autre qu’un carré noir sur un fond blanc.

Je ne vous parle donc pas de ces œuvres abstraites dans lesquelles on ne peut même pas voir un carré ! Vous connaissez sûrement Jackson Pollock , un artiste américain, l’un des plus influents expressionnistes abstraits contemporains selon les critiques. Et bien, il badigeonne des toiles de grande dimension avec des brosses et des bâtons ! Des gribouillis tout le monde pourrait devoir en faire autant!

Si l’art, c’est se défouler, alors nous sommes tous des artistes !

Et lorsque l’art représente  la réalité, comme ce vase avec des tournesols de Van Gogh, dites-moi l’utilité de peindre des objets que nous pouvons voir en vrai  dans notre vie quotidienne ?

Plus fort encore, ce sont les prix qu’atteignent ces œuvres d’art! J’ai lu récemment que l’œuvre d’art la plus chère au monde vendue aux enchères est le triptyque « Trois études de Lucian Freud » de l’artiste britannique  Francis Bacon. Et savez-vous à quel prix cette oeuvre a été achetée ? Non ? Et bien moi je vais vous le dire : 142 millions d’euros !!!!!! 142 millions !! Et non, ce n’est pas une blague ! Avec cette somme énorme, imaginez de quelle manière  nous pourrions changer le monde, au hasard, en venant en aide aux plus démunis !

Il faut être complètement fou pour consacrer  autant d’argent à de l’art plutôt qu’à des choses utiles!

La conclusion? C’est que l’art ne sert à rien , à rien  du tout !

Allô, non mais allô quoi ? Vous êtes là et vous ne réagissez pas allô, allô vous me recevez ?

Mais enfin ce que je viens de vous dire  ne sont que  réflexions de comptoir !

L’art est utile, et même indispensable, je vais vous le démontrer !

Bon allez on recommence à zéro !  

Déjà saviez-vous que l’art ne se limite pas à la peinture ou à la sculpture ?

 Et non, les arts majeurs sont au nombre de neuf: architecture, sculpture, peinture, danse, musique, poésie, cinéma, télévision et bande dessinée.

Depuis la fin du 19e siècle, la science et le développement des technologies nous fascinent par leurs spectaculaires progrès tandis que les enjeux économiques de notre société capitaliste accaparent toute notre attention.  

Dans ce contexte,  quel importance a encore l’art ?

Le voilà devenu passe-temps futile.

Le voilà rétrogradé au rang de simple loisir.

Nous allons au musée avec autant de désinvolture que nous allons à la plage.

Il n’est que divertissement sans conséquences ni obligations, bien loin de ces activités sérieuses que sont l’informatique,  l’économie, la finance ou la politique qui elles permettent d’améliorer le sort des humains. Au contraire de l’art.

Vraiment ?

Mais, au fond, avons-nous  tous la même définition de l’art ?  Et l’art doit-il être beau ?  Mais qu’est-ce qui est beau ? Je vous rassure, tout n’est pas beau évidemment. Pour mériter ce terme, une personne, un objet, un paysage doivent répondre à certains critères ou caractéristiques.

Oui, mais lesquels ?

On pense souvent que seul ce qui est parfait, harmonieux ou infini peut être beau. Or, on trouvera beau celui qu’on aime même s’il ne possède aucune de ces qualités !

La beauté naît de l’émotion qu’elle suscite. Et nous trouvons de la beauté même dans ce qui nous attriste et nous fait souffrir.

Cela signifie-t-il que la beauté existe surtout  dans le regard que l’on porte sur les choses ? Qu’elle soit avant tout  une affaire de goût personnel et qu’elle n’existe pas vraiment dans la réalité ? Dès lors, l’art ne serait-il qu’émotion ?

Alors, comment définir la beauté ?

Le mot beau est un adjectif que nous utilisons souvent. Et nous avons l’impression d’être compris lorsque nous l’employons. Mais il suffit d’une discussion entre amis pour s’apercevoir que ce qui est beau pour les uns ne l’est pas toujours pour les autres.

Selon nos goûts, notre culture, notre éducation, le mot « beauté » peut prendre des sens tellement différents que nous nous demandons parfois s’il signifie vraiment quelque chose. Face à cette diversité, devons-nous croire certains spécialistes, plus capables que les autres de juger ce qui est beau ou ce qui est laid, ou devons-nous nous fier à notre simple perception personnelle ?

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