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La Joconde

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Par   •  9 Mars 2014  •  1 074 Mots (5 Pages)  •  627 Vues

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La Joconde, ou Portrait de Mona Lisa, est un tableau de Léonard de Vinci, réalisé entre 1503 et 1506, qui représente un portrait mi-corps, probablement celui de la florentine Lisa Gherardini, épouse de Francesco del Giocondo. Acquise par François Ier, cette peinture à l'huile sur panneau de bois de peuplier de 77 × 53 cm est exposée au musée du Louvre à Paris. La Joconde est l'un des rares tableaux attribués de façon certaine à Léonard de Vinci.

Description

La Joconde est le portrait d'une jeune femme, sur fond d'un paysage montagneux aux horizons lointains et brumeux.

La femme porte une robe sombre en soie et, sur la tête un voile noir transparent. On remarque que totalement épilée, conformément à la mode de l'époque, elle ne présente ni cils, ni sourcils. Elle est assise sur un fauteuil dont on aperçoit le dossier à droite du tableau. Ses mains sont croisées, posées sur un bras du fauteuil. Elle se trouve probablement dans une loggia : on peut voir un parapet juste derrière elle au premier tiers du tableau, ainsi que l'amorce de la base renflée d'une colonne sur la gauche. À l'arrière plan se trouve un paysage montagneux dans lequel se détachent un chemin sinueux et une rivière qu'enjambe un pont de pierre. On peut remarquer une cassure de la ligne d'horizon. La tête de La Joconde sépare le tableau en deux parties dans lesquelles l'horizon ne se trouve pas au même niveau.

La source de lumière provient essentiellement de la gauche du tableau.

L'œuvre jouissait déjà d'une grande considération à la Renaissance. Voici ce qu'en dit Giorgio Vasari dans son ouvrage de 1550 :

« Celui qui désiroit se convaincre jusqu'à quel point l'art peut imiter la nature, le pouvoit d'autant plus, que les moindres choses sont rendues dans cette tête avec la plus grande finesse. Les yeux avoient ce brillant, cette humidité qui existent sans cesse dans la nature, et étoient entourés de ces rouges pâles, et des paupières qui ne peuvent s'exécuter qu'avec une très-grande subtilité. On voyoit la manière dont naissent les sourcils dans la chair, qui tantôt plus épais, tantôt plus clairs, tournoient selon les pores qu'indique la nature. Le nez étroit n'étoit pas moins bien rendu, et toutes ces belles ouvertures rougeâtres et délicates. La bouche vermeille et ses extrémités se fondoient tellement avec la carnation du visage, que l'on croyoit plutôt y voir la chair que la couleur. Lorsque l'on regardait attentivement le creux de la gorge, on sembloit apercevoir le battement du pouls; et l'on peut dire avec verité que ce portrait étoit peint de manière à faire craindre et trembler les plus grands maîtres32. »

Technique

Le flou du tableau est caractéristique de la technique du sfumato. Le sfumato, qui signifie en Italien « enfumé », est un effet vaporeux, obtenu par la superposition de plusieurs couches de peinture extrêmement délicates qui donne au tableau des contours imprécis. Cette technique a été employée en particulier au niveau des yeux dans la mise en ombrage.

Le Conseil national de recherches du Canada a dévoilé, à Ottawa, le 26 septembre 2006, les résultats d'une étude réalisée grâce à un système de balayage laser sophistiqué, en couleurs et en trois dimensions. Celle-ci a permis de découvrir que Mona Lisa était enveloppée d'un « voile de gaze » fin et transparent normalement porté à l'époque par les femmes enceintes ou venant d'accoucher. Masqué par le vernis, ce détail n'avait jamais été observé auparavant.

Au printemps 2008, les physiciens M. Elias et P. Cotte 42 ont étudié le tableau grâce à un appareil-photo multi-spectral (lumière visible et infrarouge) conçu par la société Lumiere Technology. Cela a permis une

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