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Art Au 19ième

Mémoires Gratuits : Art Au 19ième. Recherche parmi 297 000+ dissertations

Par   •  24 Décembre 2013  •  364 Mots (2 Pages)  •  1 030 Vues

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Après la Révolution de 1789, le musée du Louvre est créé en 1793 pour apporter à la nation un instrument de son éducation. De plus, le règlement de l’Académie est modifié : le Salon organisé par celle-ci est désormais ouvert à tous les artistes français ou étrangers, sans distinction.

Honoré de Balzac émet une violente critique des critiques d'art dans son roman Pierre Grassou (1839) lorsque le salon s'ouvre plus largement à la Grande galerie du Louvre (1817): « Tout fut perdu dès que le Salon se continua dans la Galerie. (...) Par une étrange bizarrerie, depuis que la porte s'ouvre à tout le monde, on parle des génies méconnus. Quand douze années auparavant, la Courtisane de Ingres, la Méduse de Géricault, le Massacre de Scio d'Eugène Delacroix, apprenaient au monde, malgré les dénégations de la Critique, l'existence de palettes jeunes et ardentes (...)5. »

Par ailleurs, à partir de la deuxième moitié du xixe siècle, la liberté de la presse et les progrès techniques de l’imprimerie de textes et d’images permettent un important développement des journaux et revues illustrées. En outre, de nouveaux Salons apparaissent, faisant concurrence au Salon national de l’Académie, avec le « Salon des refusés » de 1863 en premier. Le développement de l’industrie et du commerce entraîne une augmentation de la richesse nationale qui bénéficie à un plus grand nombre de personnes, dont certaines souhaitent asseoir leur nouveau statut par l’acquisition d’œuvres d’art et recherchent de l’information pour se forger une opinion.

Au début de ce xixe siècle, ce sont surtout des écrivains qui se font de l’argent de poche en publiant leurs commentaires. N’oublions pas qu’il n’y a qu’un seul Salon par an, celui de l’Académie de peinture et il n’est pas évident d’y trouver de quoi entretenir le public pendant toute l’année. Ainsi la revue L’Artiste, fondée en 1831, republie des textes de Diderot, notamment ceux consacrés aux Salons de 1759 et 1763. Charles Baudelaire (1821-1867), sous le pseudonyme « Baudelaire Dufaÿs », au début de sa carrière littéraire, rédige une longue étude sur le Salon de 1845, ainsi que sur celui de 18596. On rencontre également Théophile Gautier, les frères Jules et Edmond de Goncourt, Champfleury et Eugène Fromentin.

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