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Poétique d'Andy Warhol

Analyse sectorielle : Poétique d'Andy Warhol. Recherche parmi 297 000+ dissertations

Par   •  15 Mars 2019  •  Analyse sectorielle  •  2 625 Mots (11 Pages)  •  477 Vues

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Nom et Prénom d’étudiant : BUI Thi Nga

Professeur : Richard Conte

Cours : Poïétique.

Licence 3 : Arts plastiques.

La poïétique d’Andy Warhol

       Dans le sujet de poïétique j’écris un artiste de pop art que c’est Andy Warhol, le pape de Pop art. Qu’est que c’est la raison que je choisies le chemin de poïétique dans son œuvre d’art ? Tout d’abord je commencerai un peu de la poïétique, selon Paul Valery, La poïétique est l’étude de la création dans tous les domaines ou l’auteur qui fait des œuvres. Tout l’œuvre d’art est la pensée et l’expérience de la créatrice. C’est que la raison je présente la poïétique d’Andy Warhol.

      Andrew Warhola est né en 1928 à Pittsburgh et mort en 1987 à New York aux États- Unis, connu sous le nom d'Andy Warhol, était un artiste américain et une figure centrale dans le mouvement artistique du Pop art. Il était surnommé le « pape du Pop ». Il est encore aujourd'hui considéré comme le père du pop art.

Après une carrière réussie en tant qu'illustrateur commercial, Warhol est devenu célèbre dans le monde entier pour son travail en tant que peintre, réalisateur de films avant-gardistes, producteur de musique et auteur.

      Andy Warhol c’est un artiste très poïétique, créateur de Pop art, le grand maitre de la force passive qui est un symbole de l’époque.

 

       Pour Gérard Genette, une œuvre d’art est un objet esthétique intentionnel, ou ce qui revient au même : une œuvre d’art est un artefact (ou produit humain) a fonction esthétique. Dans l’œuvres d’art d’Andy Warhol, il donne un produit nouveau esthétique de l’art d’affaires. Le technique du pop art chez Warhol : la création de la sérigraphie : la répétition ou l’être une machine dans le sujet d’art de commerciale ou art d’affaires. En Amérique comme en Angleterre, c’est vers 1962-1963 que s’affirme nettement la communauté de vues des artistes Pop et que déjà se dégage un consensus quant aux personnalités les plus marquantes. Parmi ceux qui travaillent à New York, réalise certaines des œuvres les plus influentes. L’emploi de la sérigraphie par Andy Warhol est l’imitation des « trames » de la photogravure de son modelé imprime. Avec la sérigraphie, qu’il commence à employer pour la série des Marilyn (1962)1, Warhol trouve un moyen « simple, rapide, efficace » de produire de la peinture comme « sur une chaine de montage ». Il lui devient possible de répéter le même motif indéfiniment, en variant les couleurs, tandis que l’imprégnation de l’écran de soie génère quantité d’irrégularités dans la netteté de l’image. Par ce choix technique, l’artiste épouse donc les méthodes de production de l’ère industrielle, ainsi que les circuits de diffusion de l’information qui y sont à l’œuvre. Par la répétition des Marilyn, l’image s’impose, tout en se vidant de sa substance et de son sens de même qu’elle s’efface de plus en plus vers la droite du tableau. La construction en diptyque révèle toute l’ambivalence de la figure : rayonnante à gauche et fantomatique à droite, celle-ci est éternellement vivante et morte, dans ce tableau aussi chatoyant que morbide. Comme ce méthodologie, je peux voir la poïétique dans son œuvre d’art. La création dans son technique de travail réfléchit sur ses œuvres d’art.

      Selon Pascal Dubus du portrait, il y a cinq problématiques qu’ont ainsi été retenues : portrait et invention des art visuels, portrait de figure, portrait et corps, réception du portrait, portrait et mort. Cette approche devrait permettre un « dé-définition » de la catégorie de portrait et par là même, une réflexion sur critères à mettre en œuvre dans l’élaboration des mises en série. Comme cette définition, les travaux d’Andy Warhol, il utilise près tout pour présenter son travail de portrait. Je parle son œuvre, c’est Ten Lizes (1963)2. De l’écran prépare à la main, Warhol n’avait qu’un petit pas à franchir pour passer, en aout 1962, à la copie photochimique sur l’écran, sa méthode préférée. Rétrospectivement, ce procédé nous semble rudimentaire et encore très manuel, mais, à l’époque, toute mécanisation de la production artistique paraissait relever de la haut technologie. A Warhol, la sérigraphie photochimique fournissait une méthode simple et direct d’appropriation de l’image : d’emploi facile, susceptible de reproductions à l’infini, elle avait d’autant plus d’attrait qu’elle était mécanique. Les écrans de soie étaient fabriques de façon commerciale, enduits d’une couche photosensible et exposée à la projection d’une photographie noir et blanc. Il s'intéresse ainsi à Elizabeth Taylor, dont tout le monde parle à l'époque. Dans ce tableau Ten Lizes (1963), les imperfections des portraits apparaissent comme celle des objets moulés en série. La quantité a pris le pas sur l'unicité. Pour Ten Lizes, le peintre a fabriqué un cadre d'environ 1m de côté, il a choisi comme support une longue toile horizontale en coton et lin. Il la couverte d'un pigment blanc argenté (surement à l'aide d'une bombe de peinture pour carrosserie de voiture). Puis, il a appliqué 10 fois son cadre de sérigraphie sur cette surface. Il a joué avec les hasards de la technique : l'écran de sérigraphie et la raclette qu’utilise l'artiste provoquent des bavures, des superpositions décalées, des excès de peinture ou au contraire des transparences. Le cadre de cette sérigraphie resservira ultérieurement pour une série de portraits d'Elizabeth Taylor cette fois en couleurs.

      La sérigraphie n'était pas considérée comme proprement artistique, mais industrielle. En minimisant son rôle dans la production de son travail et en déclarant que n'importe qui pouvait faire de l'art et qu'il voulait être « une machine », Warhol a déclenché une révolution dans l'art. Son travail est rapidement devenu à la fois populaire et controversé.

      Je trouve que Andy Warhol souffle un nouveau vent dans l’art créatif. L’œuvre de Warhol fabrique de l’artiste, c’est-à-dire quelque chose comme un absence singulière, une existence en retraite, ou chaque objet assurerait l’expansion symbolique de l’auteur, il ne s’agit jamais chez Warhol de construire une généalogie de l’œuvre a lui-même, de « se peindre hors du tableau » dirait de Kooning. Warhol n’utilise l’idée de sujet qu’en termes d’inscription sociale et de duplication, en évitant soigneusement toute notion d’exception, de singularité et d’essence. Aussi réduit il immédiatement cette densité supposée du sujet auteur a un nom associe à un visage, ce qui suffit habituellement pour constituer une simple identité civile, qu’il peut dès lors réinvestir comme objet d’image dans sa longue suite sérigraphique, au même titre que Liz, Marilyn, ou Jack Kennedy.

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