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Ramona, Rezo Gabriadze

Commentaire d'oeuvre : Ramona, Rezo Gabriadze. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  13 Mai 2018  •  Commentaire d'oeuvre  •  620 Mots (3 Pages)  •  473 Vues

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R A M O N A

vue le 15/12/17

Le 15 décembre nous sommes allés voir la pièce : Ramona réalisée et créée par Rezo Gabriadze. Nous l’avons vu a l’intérieur du théâtre des Célestins situé entre Cordeliers et Bellecour au centre de Lyon. Il est le plus beau théâtre de Lyon — même s’il n’est pas comparable au plus beaux théâtres de Paris — du au fait que c’est un théâtre fait « à l’italienne ». Nous sommes allés dans la salle du bas qui est plus petite et plus intimiste que la grande salle du haut. Elle est entièrement noire, n’a pas de scène surélevée et n’est pas des plus comfortables.


Puis, nous nous sommes retrouvés face à une scène de marionnettiste entièrement noire pour concentrer notre attention sur les marionnettes (qui sont d’ailleurs très belles et recherchées). Même son cadre n’as pas vraiment changé de manière drastique tout au long du spectacle (elle est restée rectangulaire et noire tout le long de la pièce) on peut noter que les décors ont été travaillés et peints en détail. Grâce à cela ils nous communiquent des espaces réalistes via de petits accessoires, petits décors, petits personnages disproportionnés, etc… On pourrait donc penser que l’espace serait encombré mais non, il n’y en a ni trop, ni trop peu selon moi. De plus, tout ces accessoires permettent une immersion dans l’univers de L’URSS et ses aspects avec par exemple l’esthétique de divers personnages comme Ermon et Ramona.

Quant à la lumière, elle n’est utilisée dans un but dramatique ou pour le cirque ou pour indiquer un changement de lieu ce qu’ils font avec Ermon et ses voyages. Parfois elle isole un acteur, grâce à elle, notre attention est captée plus facilement. Elle a principalement la même couleur tout au long du spectacle à l’exception des passages dans le cirque, pour les spectacles des différentes marionnettes circaciennes.

La musique est un autre élément du spectacle très important, ainsi que tout l’univers sonore crée par le créateur de spectacle de ce spectacle de marionnettes. Elle nous ouvre au monde de l’URSS avec non seulement un dialogue principalement en Russe et Géorgien mais aussi des musiques authentique des pays de l’Est. Elle accentue également les instants dramatiques comme la mort de Ramona. Ou elle rythme certaines actions comme l’accident de la ballerine ou le spectacle du cirque. Elle quasi omniprésente et pourtant on ne voit pas d’où elle provient. Ce pourrait être un enregistrement comme de vrai musicien caché derrière la scène.

Et les costumes sont eux typiques de l’époque. Par exemple, les trains comme Ramona ou Ermon ou encore le chef de gare sont très spéciaux, ils représentent un certain type de train utilisé dans des contextes différents, et auxquels on ajoutent quelques traits pour souligner leurs personnalités. On voit la féminité chez Ramona non seulement par sa voix mais aussi par le choix de lui donner une chevelure rousse et un visage fin, poupon. Ermon est l’un des seuls à ne pas avoir de visage. Mais les marionnettes ne sont pas les seules costumées, en effet, les marionnettistes sont entièrement vêtus de noir pour se fondre le plus possible dans le décor et ne pas attirer les yeux ailleurs que sur les marionnettes (ou les sous-titres).

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