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Les dioptres

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Par   •  23 Janvier 2014  •  531 Mots (3 Pages)  •  727 Vues

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de dioptres successifs où se situent les phénomènes de réfraction : le dioptre cornéen antérieur, face antérieure de la cornée (le dioptre cornéen postérieur est quasi négligeable, car il sépare deux milieux - cornée et humeur aqueuse - d'indices pratiquement égaux) ; les dioptres cristalliniens antérieur et postérieur. L'intérieur même du cristallin n'est pas homogène, mais possède une structure feuilletée comme un oignon, avec une suite de couches d'indices différents dont la valeur augmente de la périphérie vers le noyau. L'intérieur du cristallin est donc une juxtaposition de dioptres. Le jeu des différentes couches du cristallin a un rôle important dans les phénomènes d'accommodation.

Propriétés sensorielles

Les différentes structures de la rétine ont des significations physiologiques différentes et souvent complexes.

Rôle des cellules visuelles

Les 2 populations de cellules visuelles qui occupent les 1250 mm² de rétine répondent à deux fonctions différentes. Les bâtonnets, qui font défaut au centre de la rétine, voient les formes et sont capables de le faire à très faible luminosité (vision scotopique). Les cônes, au contraire, ne voient qu'en lumière du jour (vision photopique), mais ils sont capables de saisir les couleurs et de distinguer les détails donnant l'"acuité" visuelle. En somme, il y a un organe sensoriel fait de bâtonnets à faibles performances mais à grande sensibilité, et un autre organe fait de cônes à hautes performances (couleur, acuité) mais nécessitant un apport lumineux plus considérable (lumière du jour).

La disposition de la rétine, cellules visuelles placées contre l'épithélium pigmentaire, à l'opposé du vitré, peut paraïtre paradoxale. Cependant, un certain nombre d'éléments ne doivent pas être oubliés : il n'y a pas de vaisseaux dans la partie centrale de la rétine (macula) ; les structures nerveuses sont transparentes (les fibres optiques notamment sont dépourvues de gaine de myéline) et ne constituent donc pas un écran ; au niveau de l'axe visuel, au centre de la vision, là où la rétine devient capable de percevoir les détails, elle forme la macula qui a l'aspect d'une tache d'environ 2 mm de diamètre, comportant une dépression dont le fond constitue la fovéa . Sa structure est particulière : au centre (dans le fond de la fovéa) n'existent que des cônes, tandis que les cellules de soutien et de transmission sont repoussées sur la berge qui est surélevée. En outre, au niveau de la macula, les cônes sont plus fins, groupés en bouquets d'environ 20000 à 30000 éléments (sur les 6500000 cônes totaux). Chacun de ces cônes, relié à une cellule bipolaire et à une cellule ganglionnaire, forme une unité visuelle autonome.

Ainsi, dans cette zone privilégiée, rien ne s'oppose à une excellente perception du détail des images rétiniennes. Là ne s'arrêtent pas les conséquences de cette disposition : toute la vie de cette zone dépend en effet de la qualité des vaisseaux choroïdiens. Il y a donc une certaine fragilité inhérente à la région maculaire qui explique la quantité d'affections dégénératives qui la frappe,

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