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La pulsion « provocative » de l'art

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Par   •  19 Mars 2013  •  285 Mots (2 Pages)  •  937 Vues

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La pulsion « provocative » de l'art, si elle est loin d'être morte, n'est plus un sine qua non de la création.

Dans les années 1970, suite à mai 68 et aux révoltes étudiantes dans le monde, la vertu provocatrice de l'art a été remise au gout du jour, du moins aux yeux du grand public. L'art corporel et la performance ont notamment mis à mal les limites extrêmes des valeurs tolérées par les sociétés occidentales. Les crucifixions de cadavres d'animaux de Hermann Nitsch, le boudin de Michel Journiac fait à partir de son propre sang, les mises en scène rituelles de Gina Pane, apparaissent toujours comme des provocations à l'encontre de l'ordre établi et visant à déstabiliser le spectateur.

La provocation en art est rarement gratuite, elle met à nu les complexes psychiques en œuvre au sein d'une société ou d'un groupe d'individu donné. Fred Forest avec son Mètre carré artistique et ses fausses publicités dans le journal Le Monde dans ses rubriques des pages économiques, dénonce la spéculation du marché de l'art en en faisant l'amalgame parodique avec le marché de l'immobilier. Hans Haacke, qui au contraire, il faut le noter, participe sans réticence à ce marché, quand il a été invité à représenter l'Allemagne au pavillon allemand de la Biennale de Venise, a cassé les dalles du pavillon pour rappeler l'origine de la fondation du pavillon, sous les nazis. Les exemples abondent en ce sens et invitent le public à essayer de connaitre le contenu des œuvres, a priori opaque dans bien des cas.

Le « bon gout » n'existe pas en art contemporain, parce que l'artiste a cessé d'être un simple exécutant d'œuvres commanditées par un mécène, qui définissait son statut avant la Renaissance.

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