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La préhistoire du cinéma

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Par   •  21 Avril 2014  •  488 Mots (2 Pages)  •  685 Vues

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La préhistoire du cinéma

Depuis le début de l'humanité, l'être humain a toujours cherché à figer le temps et à documenter sa vie. Encore aujourd'hui, on peut voir des empreintes de mains « taguées » au pochoir ou « imprimées », il y a plus de 30 000 ans sur des paroies de grottes. Des scènes de chasses ou de la vie animale, peintes au charbon de bois ou à la teinture de plantes. Il y a 3000 ans des égyptiens racontaient déjà leurs vies et leurs visions mystiques en images sur des papyrus ou des murs, avec un sens de la mise en scène et du montage évident. Sortes de « storyboard » avant l'heure, les aventures de tel roi, le voyage après la mort ou tout simplement les actes de la vie quotidienne. Pourtant, il faudra attendre encore quelques milliers d'années, avant que la technologie permette à l'homme d'assouvir son désir d'apprivoiser le temps et de matérialiser en images ses rêves et ses peurs.

Rouleaux narratifs et théâtre d'ombres

Le principe du « rouleau narratif » : grand dessin panoramique déroulant sur papier ou sur soie, qui fut largement utilisé en Chine et au Japon à partir du Xe siècle par des conteurs comme support narratif. Ces grands dessins cinétiques, servaient à planter le décor, à suivre la progression de l'intrigue et permettaient aux spectateurs de voir les déplacements du héros dans les dédales des palais ou des villes. Il pouvait bien sûr y avoir un rouleau pour chaque « plan séquence » du récit et être accompagné ou non par des musiciens.

Le théâtre d'ombres, quant à lui, est un art très ancien représenté dans tous les pays du monde. Il utilise principalement deux types de marionnettes :

celles qui jouent directement à la vue du public

celles dont l'ombre, projetée par une source lumineuse, se découpe sur un écran (silhouettes découpées ou personnages formés par l'ombre de la main).

Les ombres peuvent présenter des profils nets mais aussi des flous et des bougés qui apportent dynamisme et action à la narration. La technique même, du théâtre d'ombres est très simple : on tend un écran semi transparent, face au public et les montreurs placés derrière, manipulent, à l'aide de bâtons, des figurines transparentes ou non dont le spectateur voit les ombres colorées et animées. Tout l'art de ce théâtre est dans les mains et l'habileté du marionnettiste.

En Indonésie, Le Wayang Kulit est pratiqué depuis plus de 1000 ans, comme un art très raffiné et reste encore très populaire de nos jours à Java. Son répertoire est très influencé par l'Inde et l'hindouisme. Les marionnettes montées sur une tige de corne ou de bois ont les membres, la tête et la bouche articulés. Le Dalang, marionnettiste mais aussi prêtre, commence le spectacle par une offrande. Accompagné d'un orchestre (La Gamelan) et d'acteurs, il joue et chante son histoire tout en manipulant ses walangs pour, dit-on, inciter les héros divins de son épopée (Ramayana) à se réincarner dans leur marionnette.

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