Fiche de lecture de la bataille d'Eskandar

Fiche de lecture de La bataille d’Eskandar

Titre de la pièce: La bataille d’Eskandar

Auteur: Samuel Gallet

Traducteur/Traductrice: La pièce a été écrite en français, l’auteur est français.

Nombre de personnages: Il y a 4 personnages ; Madame de Fombanel, Mickel son fils, Thomas Kantor et un huissier.

Date de la pièce: La pièce à été édité en 2017 mais créée en 2016.

Maison d’édition: La première édition fut avec les éditions Espace 34.

Analyse dramaturgique :

1. Votre impression globale à la première lecture ?

La prose de cette pièce a réussi à m’immerger dedans entièrement, mais je ne me suis pas sentie impliquée dans les personnages et dans les problèmes soulevés de ce conte apocalyptique. Peut-être est ce parce que je n’ai pas encore sur mes épaules toutes les responsabilités que Madame de Fombanel ou qu’un adulte peut avoir. Dans tous les cas, je ne suis pas sentie psychologiquement connectée à un personnage que ce soit de par leurs psychologies sous-développé comme l’huissier ou Mickel, ou encore parce ce que les personnages avaient sombré dans quelque choses qui me dépasse à l’heure actuelle.

J’ai eu du mal à apprécié pleinement cette œuvre à cause de son histoire principale qui m’a fait penser à une plâtrée de mauvais films post apocalyptique ou d’horreur. Seule la dimension poétique sauve l’œuvre à mes yeux.

La fin reste énigmatique à mes yeux. Que sont les vêtements qui tombent en cendres ? Tout cela n’était qu’un rêve de Madame de Fombanel qui voulait s’échapper du quotidien pesant ? Mais ces interrogations ne me gênent pas, elle laisse  place à la rêverie des lecteurs.

2. Titre de la pièce ?

Le titre est plutôt une annonce de ce qui va se produire.

Il indique l’essentiel ; la bataille qui se déroule du début jusqu’à la fin pour la survie pas uniquement après le tremblement de terre, déjà avant la bataille avait lieu et puis ce titre indique aussi l’autre élément important ; Eskandar. Tout tourne autour de cette ‘’ ville de sang ‘’ onirique. Cette ville imaginaire va donner lieu à

Eskandar est aussi le nom de la compagnie de Samuel Gallet.

3. Période où a été écrite la pièce ?

Écrite en  2016, cette pièce relève d’une esthétique en adéquation avec son époque. Le langage est actuel, la composition des scènes qui se rapprochent plus des séquences est actuelle, le thème post apocalyptique est actuel.

Tout nous met dans une époque du XXI ème siècle avec les armes à feu, les références aux films catastrophe etc.

4. Comment la pièce est-elle organisée ?

La pièce est organisée en 35 parties en plus d’un prologue et d’un épilogue, et tout cela en à peine 61 pages (pour les éditions Espace 34). Par conséquent, toutes les deux pages, il y a une nouvelles séquences qui commence.

Il n’y a pas vraiment de règle pour la taille des séquences, ni pour la manière de mettre en page. On passe aisément d’une page constituée de deux lignes de dialogue, à une ou deux pages complètes de descriptions sans aucune autre ponctuation que des points à la fin des phrases, qui n’ont pas toujours de verbe. Tout cela rajoute à l’effet de chaos de l’atmosphère de l’histoire. Les phrases sont courtes, sans forcément de verbe, parfois composé d’un seul adjectif. Donc, en plus des séquences relativement courtes, le phrasé l’est aussi, ce qui suscite un rythme précipité, saccadé. L’ensemble a un rendu plus rapide et haché. Il n’y pas de titre pour les séquences.

5. Y-a-t-il une action unifiée et centrale ou des actions ?

Il y a une unique action centrale dans cette pièce. Elle tourne autour du protagoniste Madame de Fombanel. On suit ce personnage et ce qui lui tient à cœur petit à petit. Elle est toujours le centre de l’histoire, même quand Mickel, son fils est parti de là où ils habitaient et qu’il rencontre l’huissier, c’est à Madame de Fombanel que je pensais. C’est le personnage le plus développé et avec qui on passe le plus de temps. On commence et on finit par une scène, dans les prologue et épilogue,  où elle est seule face à la vie. Cette action chemine dans différents espaces mais elle reste unique.

6. Y-a-t-il des ruptures, des changements de direction, des revirements ?

Il y a des changements de directions, il y a des ruptures et des revirements mais uniquement à cause d’éléments extérieurs.

Cette pièce est une pièce emplie de rupture que ce soit de par le point de vue utilisé, de par son écriture changeante en fonction des séquences ou encore de par sa temporalité avec les échos du passé qui reviennent. La direction n’a a jamais été claire donc il n’y a pas de changement de direction, pareil pour les revirements fait consciemment de la part des personnages. Ils ne peuvent pas exister puisqu’il n’y a aucun but qui a été défini précisément. C’est une aventure qui avance pas à pas et qui décrit ce que Madame de Fombanel pense avec par conséquent des moments d’analepse parce que son esprit s’égare dans des souvenirs.

7. Y-a-t-il du conflit ou des conflits ?

Il y a plusieurs conflits dans cette pièce, en effet, il y a le conflit entre la mère et les huissiers, le conflit entre la mère, le fils qui fugue pour retrouver son couteau oublié, la mère qui s’inquiète alors et l’huissier à la toute fin qui n’arrivent pas à se mettre d’accord.

8. Qui parle ? La question du personnage

Il y a 4 personnages qui prennent la parole, Madame de Fombanel, son fils Mickel, Thomas Kantor et un huissier.

Commençons avec le personnage principal ; Madame Fombanel qui ne s’appelait pas comme cela avant le tremblement de terre et qui s’est renommée comme cela elle-même. Elle voulait marquer la fin du air pour elle, une sorte d’avant-après. Elle en avait fini avec sa pauvreté qui l’avait conduit à redouter les huissiers.  Avant la catastrophe, elle se faisait marcher dessus, le monde l’écrasait. Elle en avait fini avec cette mentalité baisser les yeux et se soumettre, elle voulait ‘’inspirer la crainte et le respect quand elle le voulait’’.

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