Urbanisme de dalle

L’URBANISME DE DALLE

Dalle : sol artificiel qui se met en place. Nature de l’unité foncière.

Dent creuse : terrain au ras du sol sans aucun bâtiment dessus. On a à faire à une parcelle, plan de terrain qu’on aperçoit sur un cadastre et qui a une unité foncière. Raser la maison et construire dessus un édifice nouveau.

L’urbanisme de dalle ne permet pas cette unité foncière. Ça va être une unité foncière. On ne peut pas substituer ça sans faire une énorme opération. C’est une mécanique extrêmement compliquée de transformation. Imbrication de fonction de propriétaires, d’utilisateurs et autres. Pour pouvoir transformer, il faut de multiples accords de pleins de propriétaires.

Pour quelles raisons on est arrivé à cet urbanisme de dalle et quelles en sont ses conséquences ?

En guise d’introduction : un détour par Rem Koolhaas à Euralille sur la question des flux par Bertrand Delanoë ou d’autres sur la question du logement.

Logique des flux :

Années 80-90 : Nord = secteur industrialisé, la ville de Lille sent bien qu’il y a autour de ça une situation grave et qu’il faut intervenir. Pas les moyens financiers. Idée qui va faire école = inviter une grande star d l’architecture pour faire un projet = Rem Koolhaas. Exacerbe les questions de superpositions des flux. Création du tunnel sous la Manche. Un arrêt va être fait à Lille et la ville doit se repenser sa gare, non pas en cul de sac mais traversant. Autoroute qui traverse la ville.

Série de dessins où on voit des autoroutes et des voies qui se constituent les unes les autres. Planimétrie : gare et autoroutes souterraines. Superposition de fonctions = gare, immeubles de bureaux en pont au-dessus. On a une exacerbation des flux.

La question du logement :

Etude de la fondation de l’abbé pierre : un curé qui se révolte de la mort d’une mère de famille morte de froid car son logement n’était pas chauffé, c’était en 1954. Fournir du logement = logement social. L’Europe Occidentale dans sa grande majorité avait une politique qui commence à évoluer en termes de logement social. Le marché n’offre pas à une catégorie suffisamment ample de la population un logement bien par rapport aux dépenses = naissance des HLM.

A Paris, 1911 : construction de 2000 logement par an, à la fin.

Loi SRU : solidarité et renouvellement urbain. Article qui impose aux communes importantes (3500 habitants), ces communes doivent avoir une part de logement social d’au moins 20%.

Paris intramuros a un rattrapage à faire. 2013 : cette norme de 20% est passée à 25% = poussée très importante dans la matière. Neuilly ne construit pas de logements sociaux et préfère payer une amende. La banlieue ouest à tendance à faire ça mais aussi dans le sud et l’est. Paris = véritable volonté de porter ça, du côté de porte Dauphine, projet de l’architecte Sanaa = elle a fait le Louvre relance. Comment trouver de l’espace, question que se pose les gouvernement.

Flux et superposition

Problème de la congestion et de l’encombrement des voies qu’on a vu avec Haussmann.

Séries de personnages qui proposent des solutions. Corbusier : problème de la circulation automobile. « Médecine ou Chirurgie ? ». Eugène Hénard : personnage moins connu que le Corbusier. Il est venu un peu avant lui, architecte formé à l’école des Beaux-arts. Travail dans le département des expositions universelles, et participent en tant que concurrents au concours de l’exposition universelle de 1900. Il va découper la circulation en une série de catégorie. Circulation de la ménagère = circulation dans tous les quartiers où  il y a de l’habitation, où on fait ses courses. La circulation professionnelle. (Circulation d’une relative proximité). Circulation économique = out ce qui concerne l’approvisionnement des commerces et autres. Circulation mondaine, fériée, populaire = développement d’une extension des déplacements. Imagine un nouveau réseau dans Paris. il propose un cardo et un decumanus.

On rencontre un problème = la cohésion entre la circulation des véhicules et celle des piétons : on les dissocie : les piétons vont passer en dessous et les véhicules au-dessus.

Le développement des transports en commun va faire en sorte que la ville déploie ses limites naturelles. On gagne du terrain hors les murs : naissance de la banlieue = on rend plus commode ces déplacements.

Comment occuper ces grands boulevards par des systèmes de transports en commun et comment faire en sorte qu’ils ne s’entassent pas ? Pourquoi ne pas faire un tuyau en dessous. 1900 expo universelle = inauguration de la première ligne de métro. Ces voies de chemin de fer, de métropolitaine vont se développer. Les premières lignes = lieux particulier où se développe les choses. Bouleversement dans ce travail pour le creusement de ces éléments-là. Grands travaux menés sur les voies. Apparition du métro aérien. Architecture et urbanisme souterrain. Idée que sous le lit de la Seine, on va pouvoir développer des rues.

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