Shozo Shimamoto

MANAA10

Ayumi

OGAWA

ANALYSE D’ŒUVRE

Shozo SHIMAMOTO

Ana

1950-52

Peinture blanc, Crayon, Feuilles de journal

194 cm×130,6 cm

Musée d’Art moderne de Tokyo

Cette œuvre a été baptisée Ana par Shozo SHIMAMOTO. Ana signifie le trou en japonais donc comme son titre, ceux qui comptent sont les trous sur la toile.

À quoi nous fait penser un trou ?

Étant donnée que hors du cadre, c’est dans un monde fictionel, on avait peur de ne pas tout dessiner dans le cadre jusqu’au 14 ème siècle dans l’histoire de l’art. C’est pour cette raison qu’ on peut considérer le trou comme un monde imaginaire ou l’entrée de celui-là.

Révenant à cette œuvre, on peut trouver beaucoup de trous plutôt brutauxs et autour des trous, il y a plein de fissures verticales. Par-ci par-là, des feuilles de journal sont déchirés et la couleur floue du fond fait penser à un ruine. En plus, la lumière est comme si elle était absorbée par les trous, totalement donne une ambiance sombre et négative.

Sachant que 1950 est seulement cinq ans après de la deuxième guerre mondiale, c’était une époque pauvre et en plein reconstruction. Donc des fissures se voient comme la bressure ou la tristesse profonde ; les trous : les traces des attaques, le vide,etc.

En suite, la matière principale est des feuilles de journal dont il s’est servi à la place de la toile. Au fil de temps, la couleur des feuilles devient brune et cela peut avoir l’air vieux et justement il y a une ambiance comme un héritage négatif.

Donc sur cette œuvre, il y a toujours de la profondeur créée par les trous et grâce à cela l’œuvre peut avoir troisième dimention physique.

Or, comme je l’ai mentionné, le Japon était vraiment pauvre après la guerre mondiale. Shozo Shimamoto n’était pas exceptionnel. Il n’avait pas assez d’argent pour acheter les toiles et c’est la raison pour laquelle il s’est servi des feuilles à la place.

Un jour, il peignait les feuilles de journal mais elles étaient encore mouillés, et elles se sont déchirés. Suite à cet accident, il a remarqué qu’il n’existait pas des peintures troués donc il a amené tout de suite la peinture déchiré à son maître, Jiro YOSHIHARA.

Dès qu’il a vu cette œuvre, il l’a chaleureusement accueilli et il a dit que Shimamoto était un génie. Par contre, il a ajouté encore une phrase : Personne ne cpmprend cette œuvre au Japon, sauf moi.

De ce fait, Shimamoto a commencé à créer une série des peintures trouées en 1946. Cependant, queleques années après, son maître l’a appelé tout d’un coup et lui a dit de cesser la création de cette série. En fait, à cette époque-là, il y avait un autre artist qui travaillait quasiment le même style. C’est Luccio FONTANA (1899-1968). Il faisait aussi des peintures trouées et Fontana était déjà assez connu par contre Shimamoto était un artiste inconu qui venait d’un pays vaincu. Son maître a donc pensé que personne ne croirait l’histoire que Shimamoto a commencé cette série avant Fontana.

Justement, son maître lui disait de toujours faire ce que personne n’a fait. Par conséquent, Shimamoto a renoncé et est passé à un autre style.

Tout est l’histoire quelques années avant la création du mouvement artistique Gutaï en 1954.

Ici, je mentionne

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