LaDissertation.com - Dissertations, fiches de lectures, exemples du BAC
Recherche

La Joconde

Recherche de Documents : La Joconde. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  25 Avril 2014  •  5 678 Mots (23 Pages)  •  835 Vues

Page 1 sur 23

La JocondeLa Joconde

La JocondeArtisteDateEntre 1503 et 1506TypeHuile sur panneau de bois de peuplier77 cm × 53 cm Musée du Louvre, ParisPropriétairePropriété de l'État français, affecté à la collection duDépartement des peintures du Louvre. Protégé au titre de bien d'un musée de FranceCommentairemodifier 

, ou , est un tableau de Léonard de Vinci, réalisé entre 1503 et 1506, qui représente un portrait mi-corps, probablement celui de la florentine Lisa Gherardini, épouse de Francesco del Giocondo. Acquise par François Ier, cette peinture à l'huile sur panneau de bois de peuplier de 77 × 53 cm est exposée au musée du Louvre à Paris est l'un des rares tableaux attribués de façon certaine àLéonard de Vinci.

La Joconde est devenue un tableau éminemment célèbre car, depuis sa réalisation, nombre d'artistes l'ont prise comme référence. Ce chef-d'œuvre constitue en effet l'aboutissement des recherches du xve siècle sur la représentation du portrait. À l'époque romantique, les artistes ont été fascinés par l'énigme de La Joconde et ont contribué à développer le mythe qui l'entoure, en faisant de ce tableau l’une des œuvres d'art les plus célèbres du monde, si ce n'est la plus célèbre : elle est en tout cas considérée comme l'une des représentations d'un visage féminin les plus célèbres au monde1. Au xxie siècle, elle est devenue l'objet d'art le plus visité au monde, juste devant le diamant Hope2, avec 20 000 visiteurs qui viennent l'admirer quotidiennement3.

Sommaire  [masquer] 1 Historique1.1 Ancien Régime et époque moderne1.2 XIXe siècle1.3 Vol du tableau en 19111.4 La Joconde pendant les deux guerres mondiales1.5 Depuis les années 1950-19602 Description3 Le modèle3.1 Lisa Maria Gherardini3.2 Autres suggestions4 Analyse du tableau4.1 Technique4.2 Dénomination4.3 Symbolisme4.4 Le sourire et le regard4.5 Le paysage5 Les copies de la Joconde6 Influences et détournements7 Études diverses8 Existence d'autres copies9 Références culturelles9.1 Illustration9.2 Chanson9.3 Littérature9.4 Bande dessinée9.5 Cinéma10 Notes et références11 Annexes11.1 Liens externes11.2 Bibliographie11.3 Français11.3.1 Articles11.3.2 Ouvrages11.3.2.1 Français11.3.2.2 Italien

HistoriqueAncien Régime et époque moderneNote d'Agostino Vespucci écrite en 1503 en marge d'un livre de l'université de HeidelbergLe Château du Clos Lucé à Amboise

Léonard de Vinci commence le portrait à Florence en 15034, et d'après Giorgio Vasari l'achève au bout de quatre années. La Joconde ne quitte jamais Léonard de son vivant. Il l’emporte àAmboise où François Ier le fait venir. Une copie de La Joconde, redécouverte en 2012 après sa restauration aumusée du Prado, a fait apparaître aux chercheurs que les deux tableaux avaient été réalisés en même temps jusque dans les repeints et repentirs, l’analyse infrarouge révélant que des paysages de rochers en arrière-plan à droite de la Joconde se basaient sur un dessin préparatoire5 daté entre 1510 et 15156, ce qui suggère que la Joconde fut achevée en 1519 selon Vincent Delieuvin, conservateur au Louvre7.

À la mort du peintre en 1519, le tableau aurait été donné en héritage à son élève Salai (à moins que le roi François Ier l'ait acheté à Léonard de Vinci dès 1518 ?), le roi l'acquiert pour 4 000 écus or8 et l'installe au château de Fontainebleau où sa présence est attestée dans le cabinet des peintures dans les années 16009. En 1646, le tableau est présent dans le cabinet doré de la chambre d'Anne d'Autriche à Fontainebleau avant que Louis XIV décide de le ramener à Paris. En 1665-1666, il passe du palais du Louvre à la galerie des Ambassadeurs du palais des Tuileries. Louis XIV transfère le tableau dans lagalerie du roi au château de Versailles dans les années 1690-169510.

xixe siècle

Il gagne le salon carré du Muséum central des arts de la République (le futur Musée du Louvre) en 1797 ; le fait qu'il ne fasse pas partie de l'inauguration en 1793 de ce musée révèle une notoriété bien inférieure à celle d'autres œuvres. Il est à nouveau déplacé sur ordre du premier consul Bonaparte qui le fait accrocher au palais des Tuileries en 1801 dans les appartements deJoséphine (et non dans la propre chambre à coucher de Bonaparte comme il est souvent écrit), puis le rend à la grande galerie du Louvre en 1802. En 1870, La Joconde est mise en sécurité dans les souterrains de l'Arsenal de Brest11 puis retourne au Louvre à l'issue de la guerre franco-prussienne de 187012.

Vol du tableau en 1911Mona Lisa au Louvre, en 1911 avant son vol (Louis BéroudLa foule vient contempler dans leSalon Carré les quatre pitons après le vol, le « trou » étant remplacé en décembre 1911 par le Portrait de Baldassare Castiglione13.

Le 22 août, le peintre Louis Béroud se rend au Louvre pour y faire un croquis de sa prochaine toile Mona Lisa au Louvre, mais à la place de La Joconde se trouve un grand vide14. Béroud contacte les gardiens, qui indiquent que l'œuvre doit être à l'atelier photographique de la maison Braun15. Quelques heures plus tard, Béroud s'enquiert à nouveau auprès des surveillants et on lui apprend que Mona Lisa n'est pas chez les photographes16. Le tableau a bel et bien été volé le 21 août17. Le préfet Louis Lépine envoie sur place M. Hamard, chef de la Sûreté et soixante inspecteurs13. Le criminologue Alphonse Bertillon découvre une empreinte de pouce sur la vitre abandonnée, il décide de relever les empreintes digitales des 257 personnes travaillant au Louvre. L'analyse des dactylogrammes ne donne aucun résultat, ce qui entraîne la démission du directeur du Louvre Théophile Homolle. Le juge d'instruction Joseph Marie Drioux, que la presse surnomme ironiquement « lemarri de la Joconde », emprisonne plusieurs jours le poète Guillaume Apollinaire, celui qui avait un jour crié qu'il fallait « brûler le Louvre », pour complicité de recel de malfaiteur (ayant quelques années auparavant employé comme secrétaire et factotum Géry Pieret, cet aventurier d'origine belge avait lui-même dérobé des statuettes et des masques phéniciens au Louvre  : ayant contacté le 28 août le quotidien Paris-Journal, il lui fait parvenir une statuette volée au Louvre puis par bravade s'accuse

...

Télécharger au format  txt (45.6 Kb)   pdf (618.1 Kb)   docx (32.2 Kb)  
Voir 22 pages de plus »
Uniquement disponible sur LaDissertation.com