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Histoire des Arts Cité Radieuse

Dissertation : Histoire des Arts Cité Radieuse. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  4 Novembre 2015  •  Dissertation  •  1 415 Mots (6 Pages)  •  836 Vues

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Thématique

Arts, États et pouvoirs


« La Cité Radieuse » ou « La Maison du Fada »

XXe siècle

Domaine artistique

Arts de l’espace

[pic 1]

1°) PRESENTATION :

  • Présenter l'œuvre (titre, nom de l'artiste, date de réalisation, technique / support, format, lieu de conservation) :

LE CORBUSIER, « La Cité Radieuse » ou « La maison du fada* », 1946-52, architecture (logement collectif 18 étages), béton brut, L 137 x H 56 x P 24 m, Marseille.

Charles-Édouard Jeanneret, dit LE CORBUSIER, est né en Suisse en 1887 et mort en 1965.
Naturalisé français en 1930, il est architecte, urbaniste*, décorateur, designer et sculpteur.
À la suite de la crise économique de 1929, Le Corbusier s'intéresse à l'organisation des villes et au logement collectif. Il rêve d'une ville tout entière contenue dans un immeuble. Selon lui, l'architecture doit fonctionner aussi bien qu'une machine, au service du plus grand nombre pour offrir le confort et les équipements modernes : il va jusqu'à parler de «machine à habiter ». Il est l'un des principaux représentants d'un courant d'architecture de la première moitié du XXe siècle, le Mouvement Moderne.

  • Biographie de l'auteur :

2°) CONTEXTE (historique, social, artistique...) :

Au lendemain de la Seconde Guerre Mondiale, L'État français devant faire face à la pénurie de logements commande à Le Corbusier une « unité d’habitation ». Dans le but de construire autrement, rapidement et à moindre coût, les architectes du Mouvement Moderne, dont fait partie Le Corbusier, utilisent 3 nouveaux procédés techniques qui sont : la préfabrication, la standardisation et l’utilisation du béton armé. Ils prônent* une architecture sans ornementation dont la forme est adaptée au besoin.

3°) DESCRIPTION et ANALYSE de l'œuvre :

L'architecture de Le Corbusier est :
-Simple et rigoureuse
-Située dans un cadre verdoyant et entourée d’un grand parc
-Un immeuble barre*, en forme de parallélépipède, posé sur 34 petits sabots évasés, construit en béton brut gris, sans enduit, constitué de 337 appartements répartis sur 18 étages comportant 23 types de logements différents allant du studio au très grand appartement dont 213 sont des duplex*, il peut contenir 1500 habitants. Ces appartements sont un banc d’essai pour un mobilier simple et industrialisé avec des placards intégré et une surface habitable de 98 m2
Cet immeuble possède :
-Des commerces à l'intérieur (Boulangerie, épicerie, restaurant), des entreprises et une école maternelle pour le travail
-Des couloirs de 7 mètres de large où les voisins peuvent discuter permettant la circulation (on peut même y circuler à vélo)
-Des appartements permettant l’habitation
-Des salles de spectacle, bibliothèque, gymnase, piscine, solarium servant au divertissement
-Une façade « creusée » ressemblant à une ruche.
Sur la façade, les murs de séparation des loggias/terrasses sont peintes en couleurs vives et joyeuses ce qui contraste avec la couleur grise du béton.
Les portes des appartements sont colorées de différentes teintes pour contraster également avec des couloirs plus sombres (éclairés en lumière artificielle)
Chaque appartement est très lumineux, des couleurs harmonieusement réparties viennent en ponctuer les agencements.
Conçue comme des villas emboîtées et séparées par des rues intérieures, on peut comparer cette barre à une sorte de village vertical avec des commerces, des bureaux, un hôtel, une bibliothèque et, sur le toit une petite piscine, une piste d’athlétisme, un gymnase et des bancs pour la convivialité entre voisins.
Les rues intérieures sont des couloirs centraux plongés dans une pénombre mettant les habitants à l'abri des grosses chaleurs et favorisant une certaine intimité. Ils sont orientés est-ouest et reçoivent donc ou bien la lumière du matin ou celle de l'après-midi.
L'architecte associe l'ordre au bien-être et doit donc se baser sur les dimensions du corps humain pour « que l'être humain s'y sente bien » ; Il crée donc Le Modulor (de module et nombre d'or). C’est un système de mesure basé sur les proportions du corps humain. Ses dimensions lui permettent de déterminer tout espace destiné à l'homme. Elles sont déterminées par la hauteur moyenne d'un individu (1,83m). Toutes les proportions architecturales des bâtiments qu'il conçoit sont aussi définies en fonction de cette cote humaine. Ainsi les habitants peuvent se sentir bien dans leur logement.
La hauteur sous plafond correspond au Modulor bras levé soit 2 m 26; la largeur de l'appartement type est de deux fois le modulor soit 3 m 66.
Les différents aménagements (chaises, plan de travail, tables) sont conçus en fonction du Modulor.
Pour cette architecture, Le Corbusier se base sur 5 principes de l’architecture nouvelle qu'il a défini en 1927 :
- Les pilotis : colonnes en béton armé soutiennent le bâtiment et en constituent la structure. Le bâtiment est décollé du sol pour permettre de circuler librement dessous. Grâce aux pilotis, l'espace sous l’immeuble est une zone abritée des rayons du soleil, donc favorisant l'ombre, les jardins peuvent également passer en-dessous de l’immeuble.
- Le toit-terrasse : cette surface exploitable permet aux habitants de prendre l'air et d'avoir une vue imprenable à 360°. Le toit terrasse autorise par ses aménagements (pataugeoire, piste pour courir ou marcher, place avec bancs pour bronzer ...) de rester en contact avec la lumière, le soleil, et l'air.
- Le plan libre : le système porteur étant assuré par des poteaux, les cloisons sont légères, peu nombreuses ou amovibles et l’on peut placer les cloisons et les ouvertures où l’on veut. Les appartements sont « emboîtés »
- La fenêtre-bandeau : les poutres en béton armé permettent de longues fenêtres panoramiques et lumineuses.
- La façade libre : les façades ne sont pas porteuses, l'architecte est donc libre de les dessiner comme il veut, elle permet de dégager de larges surfaces vitrées : ce sont les fenêtres en bandeau qui ouvrent sur un grand balcon.  L’immeuble est décrit par ses habitants comme « extraordinaire, impressionnant, génial. ». Ce dont ils se souviennent le plus, ce sont les immenses jardins, les arbres, la clarté (pas de vis-à-vis et du soleil pour tous).

4°) CONCLUSION (mise en relation avec d'autres œuvres, avec la thématique choisie...)

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