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Fiche de lecture : l'architecture moderne de alain colquhoun

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Par   •  8 Mai 2016  •  Fiche de lecture  •  1 108 Mots (5 Pages)  •  3 008 Vues

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Auteur de l’ouvrage : Alan Colquhoun.

Titre de l’ouvrage : l’architecture moderne

Maison d’éditions : Infolio, collection archigraphy, histoire et théorie

Année de parution : 2002 en anglais ; pour la traduction française 2006

Traducteurs : Françoise et Jean-Claude Garcias

Né en 1921, l’Ecossais Alan Colquhoun est architecte depuis 1949 et professeur depuis 1966 à l’université de Princeton. Il est mort en 2012. C’est également un critique, essayiste et historien. Son parcours professionnel est marqué par son association avec John Miller (architecte) avec lequel il fonde un cabinet d’architecture. A travers ce partenariat, il veut mettre en évidence son idéologie et sa philosophie au service de l’architecture telle qu’il la conçoit et en prise sur le présent. Personnage londonien important, il participe activement au renouveau de la ville lié à l’après-guerre produisant une architecture sociale engagé faite d’économie de construction et de précision de réalisation jusqu’à la fin des années quatre-vingt. Il fait l’analogie entre la construction d’un écrit et la construction bâtiment, pour lui le rapprochement est inévitable. Son envie de comprendre et d’analyser l’histoire de l’architecture le pousse à écrire des articles pour le magazine Architectural Design. Alan Colquhoun qualifie son œuvre « l’architecture moderne » comme étant un recueil regroupant une multitude d’essais chronologiques indépendants les uns des autres qui explorent l’évolution du mouvement moderne à travers différents supports tels que des illustrations, des plans, des citations faisant référence à des auteurs. L’ouvrage est une étude de 335 pages ; elle questionne les origines de la modernité et fait état de la manière la plus objective qu’il soit, des avancées et des échecs de ce mouvement. C’est en reconsidérant les réalisations des architectes ayant marqués la période tels que Le Corbusier, L. Mies Van der Rohe, A. Loos ou encore F. L. Wright qu’il souhaite nous faire saisir l’évolution du mouvement moderne à travers l’histoire. L’œuvre met au grand jour les contradictions qui existent entre forme, fonction, engagement social, modernité et tradition. Il sera donc intéressant d’analyser comment Alan Colquhoun arrive à nous convaincre et quels sont les moyens mis en œuvre pour y parvenir. Dans ce but, nous étudierons le premier chapitre du livre intitulé : L’art nouveau 1890-1910.

Alan Colquhoun dans un souci d’expliquer le sens qu’il veut donner à l’expression «  Architecture moderne » selon lui équivoque, précise dans son introduction la manière dont il la comprend : « architecture consciente de sa propre modernité, et en lutte pour le changement »[1]. Il rajoute qu’il tente de répondre de manière chronologique et ceux en explorant différents savoirs même si il ne souhaite pas tomber dans une œuvre encyclopédique. Ce qu’il souhaite avant tout c’est apporté une vision détaché « dépassionné »[2].C’est d’ailleurs un point essentiel qui marque l’analyse de son œuvre. Pour cela il met en lien le contexte historique de l’époque moderne avec l’évolution de l’architecture afin de mettre en évidence les tenants et les aboutissants qui donnent naissance au mouvement moderne.

D’entrée A.C nous dresse un résumé du mouvement Art nouveau nous donnant des repères chronologiques (dates et lieux) : «  l’art nouveau apparu en Belgique en 1892 »[3], théorique dû au progrès technologique lié au travail du fer mis en évidence par Eugene-Emmanuel Viollet-le-Duc et pour finir sociologique en exprimant ce qui a donné naissance à ce mouvement : «  l’ascension d’une nouvelle bourgeoisie industrielle »[4]. On comprend rapidement qu’il dessine d’une manière quasi scientifique l’histoire et qu’il va développer son résumé. Alan Colquhoun construit la sphère Art Nouveau. Il met en place des connections qui deviennent des fils conducteurs : » l’Art nouveau fut le résultat d’une transformation des arts décoratifs »[5]. Pour cela il divise son essai en 5 parties elles-mêmes divisés en sous parties allant du plus général au plus détaillés. Dans un premier temps il tente de dresser la situation qui donna naissance à l’Art nouveau. Il explicite le mouvement Art and Craft dirigé par l’artiste poète William Morris en passant par le lègue théorique de Viollet le duc sur lequel le mouvement puisera ses principes constructifs tels que la lisibilité de la structure, organisation spatiale, l’importance des matériaux. Enfin, il fait un saut dans la connexion littéraire pour mettre en évidence l’idée importante soutenu par les symbolistes (partisan du symbolisme qui est un mode d’expression littéraire ou artistique faisant appel au symbole) : « l’art ne doit pas imiter le réel, mais révéler une réalité sous-jacente essentielle. »[6]. Il nous amène à penser que l’Art nouveau est une la conséquence de l’histoire.

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